La lettre

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Bip ! Bip ! Bip !

-"Merde qu'est ce qui se passe, marmonna Étienne d'une voie basse.
Il se leva et comprit que le bruit venait d'un petit réveil positionné sur la table de chevet près de son lit.
Il y était écris 11h.

-He ben mon p'tit Étienne tu as dormi plus de 20 heures d'affilé !, articula t-il avec un grand soupir, en même temps tu as passé plusieurs mois sur du goudron il fallait bien rattraper toutes ces nuits blanches !"

Il se dirigea vers la salle de bain et alla prendre un bain. Il fut surpris de la chaleur de l'eau, n'étant habitué dans l'armée qu'à des douches froides.

Après ce moment de bonheur il se dirigea vers une armoire dans laquelle était stocké une grande quantité de vêtements.
Il s'habilla d'un jean blanc crème et d'un simple polo Ralph Lauren bleu marine.

Puis il commença à fouiller dans les placards à la recherche de quelque chose pouvant remplir son estomac.
Il ne trouva qu'un paquet de pâtes, qu'il commença à faire bouillir dans une casserole.

Il s'intéressa alors à la malette.
Elle était longue d'environ 1 mètre, et large de 20 centimètres.
Étienne l'ouvrit, et ce qu'il vit immédiatement fut un pistolet Magnum noir, installé vers la droite de la valise.
Se trouvait aussi un fusils de sniper long d'un mètre environ (ce qui pouvait expliquer la longueur de la valise), et un fusils d'assaut.

Étienne referma la malette sans toucher aux armes, et vit un sac Eastpak bleu situé au bout de la table.
Il s'approcha et l'ouvrit délicatement.
Dedans ce trouvait de nombreuses et diverses choses.
Une grande carte de Los Angeles, attira tout d'abord son attention.
Puis, il vit une paire de jumelles militaires, quelques chargeurs de munitions, et enfin une large pochette.
Il la deplia, et fut d'abord décontenancé de voir une grande liesse de dollars : il y en avait pour au moins 10 000 dollars.

Il posa l'argent sur la table, puis continua le dépeçage de ce coffre de papier.
Un passeport Français, rouge sang, captiva son regard. Il l'ouvrit, et s'aperçut que son identité était totalement changée. Ne figurait que sa photo, le reste n'étant que fausses infos tel que :

Nom : Fernio
Prénom : Orest
Date de naissance : 11 Octobre 2025 (à Andorre-La-Vieille, Andorre).
Nationalité : Franco-Andorran.

Cela fit doucement rire Étienne. Orest était un prénom qu'il détestait, et il était réellement né le 27 février de la même année.
De plus, il n'était jamais allé à Andorre, ne connaissant ce pays paumé que depuis le match de foot France-Andorre. Match dont il n'avait a l'époque put voir que la première mi-temps, "car tu es trop jeune pour tout voir alors que tu as école demain" que lui avait répondu sa mère devant la contestation de son fils voulant voir tout le match.

Mais qu'importe...
Il fallait bien porter ce prénom ridicule ça faisait parti du jeu.
Un jeu mortel, certe, mais un jeu quand même.

Il recommença à fouiller l'enveloppe, et tomba alors sur le dernier document de cette dernière : une lettre, sobrement signée de l'armoirie de la République Française.
Étienne l'ouvrit, et commença la lecture dans un grand calme :

"Monsieur Ranbo.
Le France vous souhaite de tout cœur la réussite de votre mission.
Le résultat de cette dernière sera capital dans les guerre opposants nos ennemis à notre pays.
Les contours de votre mission vous serons expliqués dans l'avion qui vous mènera à Los Angeles, Californie.
Nous ne souhaitons pas tout vous communiquer par écris pour éviter les cas où votre lettre tomberait entre de mauvaises mains...
Une limousine viendra vous chercher
demain soir, ne vous inquiétez pas pour la nourriture elle vous sera livré.
Bonne chance soldat."

Le Gouvernement.
Mr Emmanuel Macron.

Ps : "Nous avons procédé à une étude psychologique approfondis de votre camarade, Philippe Verdieu. Il semblerait qu'il souffre d'un trouble de la double personnalité assez inquiétant, et de problèmes mentaix entraînants des accès de colères.
Il est actuellement emprisonné dans la prison de Fleuris-Merogis, en Essonne, pour des raisons de sécurité."

Étienne reposa la lettre sur la table.
Il n'en avait pas autant appris sur sa mission qu'il ne l'espérait, et cette dernière étant visiblement déterminante pour l'avenir de son pays, ce qui ne le rassura guère.

Ce qui l'avait surtout fait trembler, c'était à propos de son ami Philippe.
Quand ce dernier était rentré à l'armée, il avait trafiqué ses papier médicaux afin de pouvoir être enrôlé.
Il en avait parlé à Étienne uniquement, qui naïvement avait cru à de stupides problèmes respiratoires.

Ils ne s'attendait pas à apprendre que son ami était un dégénéré mental.
Dire qu'il avait le réputation d'être un sale con violent.
Sale con n'était pas le mot, cinglé pouvait l'être à partir de maintenant.

Le soldat avait un amère gout dans la bouche.
Un goût de trahison.

En à peine quelques heures, il avait appris que son ami avait cambriolé une banque Belge, que éviter la prison était la seul raison pour laquelle il s'était engagé dans l'armée, et qu'il lui avait menti sur son état psychologique.

Il pouvait pardonner certaines choses, mais là ça commençait à faire beaucoup.
Vraiment beaucoup.

Étienne sentit alors un pincement à son cœur.
"J'ai un mauvais pressentiment...", murmura t-il doucement.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 02, 2019 ⏰

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