Et Si Tout Ne Tenait Qu'à Une Branche ?

💧Chapitre 8🌬

-Coucou. Lâchait-il avant ma chute.

Une chute violente contre sa branche dont seul mon ventre et mes bras avaient une nouvelle fois réussi à atteindre.

Il m'avait aidé à le rejoindre avec un petit rictus au coin des lèvres et une lueur amusée dans le regard. Il se retenait visiblement de rire de la situation dans laquelle je me trouvais...

Je me sentais honteuse et salis par cette crédibilité qui avait réussi à m'échappais !

-Faut faire plus attention la prochaine fois ! S'écria le brun d'un air enjoué qui ne m'amusais pas du tout. Mais, ça, il ne semblait pas s'en rendre compte.

Avec un sourire en coin il attrapa quelques mèches brunes de mes cheveux et les observa longuement avant de lâcher un petit rire amusée.

Je reculais doucement et laisser mes cheveux glisser entre ses doigts et ainsi lui échapper.

C'était donc lui, ce psychopathe, pervers serial Killer qui devait m'ôtai l'envie de revenir un jour dans les bois ?

Serial Killer, j'en doutais assez, mais la perversité n'avait pas d'âge après tout. Vallait-il mieux que je m'en aille ?

Le jeune homme était resté silencieux et sembler m'observais. En fait, il semblait plus me relooker qu'autre chose.

Cette idée me désola et eu le malheur de confirmer ma crainte. Je finis donc par m'approchai du jeune homme assez près, pour pouvoir le gifler assez fort.

«Personne ne me relooke, je ne suis pas une Barbie !» aurais je voulus lui cracher à la figure.

Je ne pouvais pas lui dire, certes, mais pouvais-je toujours lui cracher dessus ?

Sur cette idée je finis par m'approchais du jeune homme qui s'apprêtait à répliquer et le pris dans mes bras pour finalement rapprocher mes lèvres des siennes.

Déstabiliser et incertain il murmura doucement :

-Mais... On ne se connait pas je...

Je souris face à ses mots et retirer mes bras de son corps sans pour autant retirer l'infime distance qui nous séparer.

Il m'observa longuement de ses yeux verond, ce qui fut déstabilisant, du fait qu'il ne soient pas de la même couleur.

Il ne semblait plus respirer et m'observais avec une lueur d'incompréhension qui fit briller ses yeux.

Je finis par m'approchais doucement alors que, dans la nuit, il fermait les yeux et, dans un ultime effort...

...je laissais ma bouche s'ouvrir de quelques centimètres et reculée vivement pour finalement laissait s'échapper élégamment un filet de bave qui finit sa chute droit sur le visage du grand brun.

Avant qu'il n'est le temps de réagir je descendais avec agilité jusqu'à atteindre la branche qui se trouvait n'être qu'en dessous de celle où nous nous trouvions tout deux.

Cherchant dans les yeux de l'adolescent une quelconque réaction je ne pu le voir simplement s'essuyer le visage à l'aide de ses manches et se rasseoir pour fixer le ciel.

-Je l'ai mérité de toute façon... J'aurais jamais dû te fixer comme ça mais tu sais, tu... me rappelles vaguement quelqu'un. Fit avec bienveillance le brun.

Je lui haussai pourtant les épaules et m'échapper de branche en branche pour redescendre.

Il ne m'avait pas regardé un seul instant en prononçant ces paroles. Il était tout de même drôlement tolérant pour me laisser lui cracher dessus sans même ruminer quoi que ce soit.

Je me retournais vers celui ci et monta la tête pour observer le jeune homme. Il ne me suivait pas. Il ne devait même pas m'avoir entendu partir.

Il semblait sympathique finalement, un peu naïf mais sympathique. Et très patient et tolérant en l'occurrence, pour laisser une inconnue tenter de l'embrasser et lui cracher dessus à la fois.

Après tout, c'était son problème, il faisait ce qu'il désirait de sa vie et la dirigeait comme il le souhaitait. Après tout qui étais je pour le juger ? Une simple inconnue.

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Chanson : Idon'twannabeyouanymore- Billie Eilish (et oui, encore)

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