Chapitre 3 : Les portes ne m'aiment pas Partie 1/2

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Je me relevais dans une petite salle « Va valoir que j’arrête de tomber dans les vapes. » Je me relevais, à ma gauche, à ma droite et devant moi des couloirs, je n’en voyais pas le bout. Derrière moi la porte n’était plus là. Une pancarte la remplaçait. Il y avait écrit « λαβύρινθος Δαίδαλος κίνδυνος Μινώταυρος ». Je n’ai rien compris, je me mis à parler à haute voix :

  « Je ne lis pas le grec, super idée d’ouvrir la porte,Dylan !»

D’un coup l’écriture se modifia comme si on m’avait entendu « Labyrinthe Dédale danger Taureau de Minos ».

La sensation du tiède rassurant se modifia en une brise presque gelée qui me fit frissonner. Je ne savais pas quel chemin choisir donc j’essaya au hasard. Je fini par prendre le chemin de gauche. Je marchais sans voir ni savoir où aller. Puis je pris à gauche et à droite. Puis je me retrouvais au même endroit donc je pris le chemin en face de moi et ceci recommença. Une vingtaine de fois je
recommençais en changeant une petite chose à chaque fois. J’allais abandonner quand j’entendis une voix que je connaissais :

« -On ne m’écoute pas et puis on abandonne. Les apprentis ne sont plus ce que c’était !

-Jarod c’est toi ? Jarod. »

Je m’arrêtais de crier pour écouter mais rien un silence mortel. J’avais dû rêver. Mais d’un coup le silence fut déranger par des grands coups qui résonnais dans tous le labyrinthe :

« -Adieu jeune traqueurs, héritier des héros grecs. Le minotaure va se venger. Adieu ! »

Le labyrinthe venait de parler. Ça devait faire des heures que j’étais dans ce labyrinthe que la folie
me prenait, j’entendais des voix. J’avais osé jouer le risque comme Icare et ne pas respecter les interdictions :

« - Bonne réflexion, je te donner une chance d’avoir la vie sauve, je t’offre ce fil de laine à toi de sortir. Réfléchi et trouve une solution digne de Dédale. »

Je ramassais le fil et l’accrocha à la pancarte puis je recommençais mon périple. Je marchais dans les couloirs quand des pas se mit à résonner. Il s’approchait de moi. Je pris la direction du bruit.

Quand je tombais en face d’une créature de 3 mètres de haut, il touchait presque le plafond du labyrinthe. C’était le minotaure. Un taureau se tenant sur 2 pattes, des cornes de la taille de mon bras et des sabots aussi gros que mon poing. Il me vit, il avait des yeux plein de rage avec un zeste de plaisir. Comme s’il attendait cette traque depuis longtemps. Je me mis à courir. J’avais peur, mais je me repris et je tournais d’un coup pour éviter le minotaure qui me rattrapait. Au virage suivant, je tournais de nouveau mais d’un coup je tendis le fil qui fit trébucher le minotaure. Son poids cassa le fil de laine. Il s’enfonça dans le mur. Les deux cornes accrochées.

« Tu as réussi à vaincre le minotaure, je t’offre le droit de sortir mais ne reviens jamais ici. Je ne serai pas aussi clément. Avance vers la lumière, que Dédale guide toujours tes pas.

Je traversai la lumière et puis plus rien, je me réveillai devant la porte rouge, Jarod était au-dessus de moi :

« -Tu n’écoute pas ce que l’on te dit. Tu as traversé la porte, je te l’avais interdit. Même si tu n’es pas le premier. Tu auras le droit à la punition que mon maitre m’a donnée. Je l’ai aussi fait et tous les
traqueurs sont passé par l’épreuve du labyrinthe. C’est ton père qui l’a déplacé ici, en honneurs à deux de ces amis Dédale et Thésée.

-Tu m’attend depuis longtemps ?

-Dix minutes mais pour toi ça fait des heures, cette dimension n’a pas le même espace-temps que celle où est le labyrinthe. Allez viens on va chercher ton équipement pour aller sur le terrain.

  On prit la porte bleue, c’était une salle d’arme et un vestiaire. Il y avait un comptoir d’accueil, Jarod sonna la petite sonnette. Un petit être dépassa sa tête du comptoir avec un chapeau et
attendait :

« -Salut Steve, je te présente Dylan, mon apprenti.

-Jarod, tu viens pour un bouclier ou une dague.

-Non, le petit a besoin de la tenue et de choisir son arme. La petite créature s’approcha de moi, il ressemblait à un humain mais il avait des oreilles pointues, il n’était pas plus haut qu’un demi-mètre.
Et il avait des sabots en cuir pointu. Il me regardait avec un air malicieux. Puis il disparut. Jarod se mit à chuchoter très rapidement.

-Tu as de la chance qu’il se montre, Steve est un farfadet. Ne dis rien tu pourrais le vexer. Et je te promets qu’un farfadet vexé c’est pire qu’un ganamor déchainé. Il se mit à rire tout seul

Les TraqueursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant