The night of the emerald (arrêté... :( sorry )

Chapitre 2 : Subversion

Arrivés à son appartement All Might rattrapa le garçon. Il le regarda avec un air sérieux. 

       - Pourquoi es-tu venu ici Midoriya, demanda-t-il.

       - All Might, pourquoi tout le monde me craint ? Je ne sais même pas de quoi vous m'accuser ! Je voulais que ma mère témoigne pour moi !

       - Voyons mon garçon, ce n'est pas bien de mentir, dit All Might méchamment. Assassiner mon ami Naomasa, ça ne dit absolument rien ?

       - Quoi ?!? Non ! Jamais je n'aurais fait une chose pareille ! J'étais parti avec ma mère dans la ville d'à côté, pour l'enterrement de ma tante ! Regardez je peux vous montrer mes billets de train !

Ceci dit, il sortit d'un tiroir deux billets de train datant de la veille et les tendit à All Might.

       - Mmh... en effet, ils ont bien été compostés, marmonna-t-il soucieux.

Izuku sortit son téléphone et lui montra des photos de lui et de sa cousine qu'il avait revue lors de l'enterrement. All Might baissa les yeux. 

       - Bon je te crois Midoriya, je ne pense pas que tu aurais pu faire ça, cependant, comprend bien que pour la sécurité tu devras tout de même participer à un interrogatoire.

       - Bien sûr aucun problème. Merci de me croire ! dit le garçon soulagé.

Le héro numéro 1 avait encore des doutes, c'est pourquoi il tenait ses distances et était prêt à agir s'il le fallait. Soudain, les brigades de police arrivèrent.

       - Les mains en l'air ! cria un homme.

Alertées par les bruits venant du salon, Anko Midoriya sortit du couloir en trombe. Elle venait de voir les actualités, et avait découvert les accusations portées sur son fils. Elle se plaça entre lui et les mitraillettes des policiers qui le tenaient en joue.

       - Non ! Mon fils est innocent ! Laissez-le ! implora-t-elle.

       - Dégagez de là madame ! hurla le chef d'escouade.

       - Non !

Elle s'avança plus et tenta de les raisonner. Izuku, en retrait, attendait l'intervention d'All Might qui ne venait pas.

       - Vous savez, que c'est puni par la loi de défendre un vilain !

       - Je vous en prie, baissez vos armes ! Mon Izuku est innocent, il était avec moi durant ces deux jours, expliqua-t-elle.

Sur ce, elle tenta de baisser le canon de l'homme d'une main et le regarda, implorante. Il prit peur et releva son arme. All Might cria enfin et Izuku tenta de la pousser mais il était trop tard. La balle était partie. Elle atteignit sa cible en plein milieu du front. Anko s'écroula par terre.

       - MAMAN !!! hurla Izuku.

Le jeune garçon aux cheveux verts était agenouillé près de sa chère mère. Il lui caressa la tête en l'appelant, en vain. Elle était morte, son cœur avait cessé de battre. Izuku avait un visage vide, il ne pleurait pas.

Ses yeux étaient grand ouverts et on pouvait y voir un désespoir sans fond mêlé à une colère sans pareil. Sa dernière famille venait de rendre l'âme. Les larmes commencèrent à couler à flot. All Might s'approcha et tenta de poser sa main sur l'épaule du garçon mais celui ci l'en empêche et recula dans la pièce, sa mère dans ses bras. Désormais sa tête était relevée, il regardait son mentor dans les yeux. Ce dernier fut parcouru de frissons. Le regard que lui lançait son élève était glaçant. Il était empli de rage et de tristesse. Le héros blond perdit sa forme musclé et prit l'apparence d'un petit homme chétif.

Les policiers, qui avaient toujours leurs armes pointées sur Izuku commencèrent à avancer. Le vert activa de nouveau son Alter. Une vague de pression immense traversa la pièce et fit reculer ses attaquants.

Il se propulsa vers le haut, défonçant le plafond et tous les appartements du dessus. Il arriva finalement sur le toit et s'échappa. Il survolant la ville.

Il était perdu, sa mère, la personne la plus chère à ses yeux venait de disparaitre devant lui. Il la regarda, dans ses bras qui dormait profondément et qui ne se réveillerait jamais. Les larmes n'avait pas cessé de couler. Qu'allait-il faire ? Il était seulement 11h du matin, tout le monde connaissait son visage et était après lui, alors il mit sa capuche. Il sautait d'immeuble en immeuble et finit par arriver dans une forêt près de la ville. Alors il commença à creuser dans une petite clairière un grand trou, et plaça au fond des branches de sorte à faire un lit. Il y plaça sa mère et la recouvrit de petite fleurs blanches puis, après avoir prié et observer longuement Anko, de terre. Le trou reboucher il fit déposa une lourde pierre dessus avec d'autres fleurs. Et il partit.

Cela faisait maintenant 3 mois qu'Izuku vivait reclus de la société.

Il avait pourtant été annoncé innocent, en effet, c'étaient bien des vilains qui avaient tout manigancé : ils n'etaient que des acteurs, et avaient découvert la caméra dans la ruelle, dont personne ne soupçonnait l'existence. Le meurtre de sa mère, lui était resté secret. Le peuple ne devait pas douter de la police. On avait fait passer la mort d'Anko Midoriya comme une crise cardiaque ayant eu lieu durant les deux jours d'absence qu'ils avaient passés, elle et son fils, à l'enterrement d'un proche.

Izuku avait été porté "disparu" car "la crise cardiaque" de sa mère l'aurait anéantit.

C'était bien pour ça qu'il ne voulait pas retourner là-bas. Il avait totalement perdu confiance envers les héros et la police. C'était pour lui désormais quelque chose qu'il exécrait. Il ne se remettrait jamais de l'accident et des mensonges de la société, l'espoir était perdu. Toute l'admiration qu'il portait envers All Might et les héro s'était éteinte.

Alors le vert vivait dans la forêt, il s'était coupé les cheveux, et utilisait des lentilles et du latex pour modifier les formes de son visages. Il était méconnaissable. Il avait tout de même réussit à récupérer l'argent que sa mère mettait de côté depuis 10 ans, rangé dans un coffre dans son appartement. Pour cela il avait assommé les policiers qui s'y trouvaient. Le garçon avait aussi emporté des affaires et une photo de lui et sa mère.

Izuku logeait dans un petit hôtel médiocre et très mal fréquenté en banlieue. Le gérant était un dealer et sa base était cet hôtel. Lors des patrouilles, les policiers ne traînaient pas par là de peur de se faire lyncher. Ils disaient dans leur rapport que tout allait bien dans ce quartier sans même y être allés. Encore un bon exemple de la société corrompue. Izuku ne connaissait pas ce côté de la ville jusqu'à il y a trois mois. Les médias disaient toujours que toute la ville était riche, que personne ne souffrait de la misère. Foutaises. Le quartier dans lequel le garçon s'était réfugié était misérable. Des mendiants traînaient à tous les coins de rues. 

Oui, c'est une fin assez abrupte, je sais. Disoulée pour les fautes s'il y en a... Ça me fait, tout compris, 1201 mots. Je m'excuse de ne poster ce chapitre que mercredi soir, je vous avoue que j'ai complètement oublié hier ! A la semaine prochaine ! :-)