Tu es trop bien.

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Rebekah- Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Pourquoi Klaus ? Pourquoi est-ce que tu les tue tous ? Pourquoi ?

Sa voix était plaintive et suppliante mais là tout de suite Rebekah Mikaelson s'en fichait. Elle était dégoutée par la cruauté de son frère.

Klaus- Regardes-moi Bekah.

Elle ne le fit pas. Elle était tellement en colère que la pensée d'obéir à celui qui venait de tuer un de ses énièmes petits-amis la révoltait. Les larmes ruisselaient sur ses jolies joues roses mais là encore, elle s'en fichait.

Klaus- Bekah, regardes-moi.

Maintenant c'était la voix de son frère qui était plaintive et suppliante. Il la suppliait. Rebekah décroisa ses bras et se tourna d'un centimètre avant de se rappeler ce qu'il avait fait et de se re-retourner.

Klaus- Bekah, je t'en prie, regardes-moi...

Rebekah ne pouvait pas tenir, elle sentait les larmes dans la voix de son frère. Elle pouvait sentir qu'il s'en voulait, qu'il était triste, surement à l'idée qu'elle lui fasse la tête pour de bon.

Finalement, elle se retourna.

Klaus tendait une main suppliante vers elle, et il avait les larmes aux yeux.

Elle ne pouvait pas supporter pareil spectacle. Les larmes revinrent en un éclair, mais cette fois ce n'était pas de colère ou de deuil, c'était de culpabilité et de tristesse.

Elle s'approcha lentement de lui et le prit dans ses bras. Il nicha presque immédiatement son nez dans le creux de son cou. C'était quelque chose qu'ils faisaient enfants, quand il était triste ou avait besoin de réconfort après que Mikael l'ait encore insulté ou battu.

Elle sentit de douces perles salées coulaient sur son épaule. Elle savait ce qu'il avait pensé, il avait dut se dire que cette fois, il l'avait définitivement perdue. D'habitude elle se retournait toujours au bout du deuxième appel.

Elle sentit son nez recherchait avidement son parfum, ses doigts jouant avec ses cheveux pensivement.

Quand il faisait cela, elle ne l'interrompait jamais. Dans ces moments-là, il avait juste besoin de sa présence et de son parfum. Pas de paroles, ou de gestes, juste une étreinte fraternelle et intime qui le rassurait, et lui montrait qu'elle était toujours là, qu'elle ne partait pas.

Finalement, il se détacha. Mais il ne rompit pas le contact pour autant, il prit son visage en coupe et la regarda dans les yeux.

Elle savait ce que ça voulait dire. Il lui demandait pardon. Elle embrassa sa joue. Elle lui avait pardonné. Comme toujours.

Il approcha sa bouche de son oreille et murmura :

Klaus- Tu était trop bien pour lui.

Et comme à chaque fois, elle acquiesça silencieusement. Comme toujours, ce soir-là, ils dormirent ensemble, pour le rassurer et lui montrait qu'elle ne partait pas.

Qu'elle resterait toujours à ses cotés. Pour toujours et à jamais.

Always and Forever.

Klaus et RebekahWhere stories live. Discover now