Pleurnichard !

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- J'avais vraiment des sentiments pour elle, elle était toute ma vie, ma confiture et moi la tartine, ma carotte et moi l'âne, mon toit et moi la maison, mes touches et moi le clavier, ma fourchette et moi le couteau. Je l'avait dans la peau cette meuf...regarde, j'ai même fais tatoué son prénom sur mon torse. Elle était si jolie, elle éclairait mes journée comme la torche dans l'obscurité, elle me donnait goût à la vie comme un haribo dans la bouche, c'est elle qui me donnait envi de me lever le matin et me pointé à l'école, j'ai même arrêté et séché et d'être en retard. J'ai dû regarder Mme. Cloud et sa verrue affreuse juste pour pouvoir être à côté d'elle, au premier rang en plus, tu te rends compte ? Au premier rang ....mec. L'amour, ça fait mal.

Bon, je vais vous la faire courte. Lui, c'est Josh - alias, cœur d'artichaux -. Grand cœur, mais petite tête, le sosi de Bob l'éponge si vous voulez. Ce mec s'est fait largué de la plus sale des manière, la manière la plus dégueu qui soit. Vraiment à vomir. 《Non, c'est pas toi, c'est moi. Mes sentiments ne sont plus les mêmes, je t'aime, oui, mais pas comme tu le voudrai. Je me suis rendu compte que je t'aimais en tant qu'amis, une amitié belle et forte. Oui, j'ai dû te tromper avec McCain pour me rendre compte de mes vrais sentiments pour toi, mais la vérité est là : tu es un formidable ami et confident. Alors, ami ?》 C'est ce qu'elle a dit mot pour mot. La connasse. Évidemment, l'autre boléro qui me sert de meilleur pote, à foncé chez moi et je me suis vite retrouver avec un lac dans ma chambre. Il a voulu se blottir contre moi, mais il faut pas abusé non plus, déjà qu'il est chez moi, dans ma chambre, à vingt-trois heures, faut pas m'prendre pour Mère Thérèse. Mais bon, comme je suis sympa, je me laisse dormir ici, et demain, moral ou pas moral, il dégage. Il n'a pas broncher quand je lui ai pointé le tapis et balancer un coussin. Brave petit. Donc finalement, je suis assis sur mon lit, l'autre, en larme, au sol, la tête sur mon genoux. Quoi ? Je suis pas méchant non plus.

- Faites moins de bruits les gars.

Je levés les yeux au ciel, très, très profondément exaspéré. Le relou là ? Mon frère. Enfin, d'après ce que dit ma mère. Physiquement, on est diamétralement opposés. Il est blond, petit - un mètre soixante-douze -, maigrichon, vêtements pire qu'horrible, lunette à la Harry Poter, asocial, hautain, maniaque, perfectionniste, travailleur. Et le pire de tous ses défauts. Le plus honteux. Affreux. Horrible. Terrifiant. Oppressant. Dérangeant. Toxique. Il fume. Je ne supporte pas les fumeur. Je suis le genre de mec qui t'envoie son poing parce que tu fumes devant moi, et à lui, je l'ai fait plus d'une fois. A Josh aussi d'ailleurs.

- Ta gueule Kaze.

- La tienne Klay.

- Sérieux ? "La tienne" ? Vas-y, dis en même temps 《celui qui dit qui l'est》.

Il soupire et reprend sa lecture. Je crois qu'il est le seul mec qui, à tout le temps, un livre ou un cahier dans les mains. Il m'est physiquement impossible de toucher à ce genre de truc, il pourrai y avoir beaucoup trop de remonter gastriques et à ce stade là, je mourrai peut-être même sur place. Si mes yeux ne se seront pas déjà fait la malle. Josh, à mes pieds, se mouche négligemment dans son "futon" avant de s'apercevoir que j'ai assisté à son crime, et la seconde suivante, il frotte le tissu de son manche longue sur le tapis et me regarde avec un sourire béat, la morve au nez. Je lève les yeux au ciel et finis par m'allonger sur mon lit, les bras derrière la tête, les iris rivés sur le bois du lit d'en haut, celui de Kaze. Un lit super-posé, pour les clauchards qui n'auront pas compris.

En temps normal, je devrai être en boîte, en soirée, ou même à un simple chil, avec Josh. Mais je suis là. À me faire chier. Avec un SDF temporaires et un monsieur je sais tout, accroché à son livre. Je ferme les yeux. Si seulement cette connasse ne l'avait pas lâché, peut-être que j'aurai pu avoir deux belles nanas sur mes cuisses. Josh est mon ombre et moi la sienne, il me suis partout, tout comme je le fais. Il bouge, je bouge. Je bouge, il bouge. Simple et efficace. Enfin, uniquement dans le cas où se boléro est en état, sinon, que dalle. Parce que, soyons franc, il y a une logique à tout ça : si un de nous deux n'est pas bien, ça veut dire pas de sortie, et pas de sortie égale pas de meufs et pas de meufs égale pas d'éclate, en somme, l'ennuie mortel. Et donc, en bon pote, je suis obligatoirement obligé ne pas être heureux, si lui ne n'est pas. Pathétique.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 14, 2020 ⏰

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