°SOCIAL PHOBIA°

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Il marchait sur le trottoir bruyant de début de soirée, les yeux fixés sur le bitume, déjà détrempé par une faible bruine. les musiques qui s'échappaient des différentes boutiques colorées environnantes, ajoutées aux bruits des pas incessants d'inconnus et aux vrombissements des nombreuses voitures sur la chaussée lui donnait un mal de tête et des vertiges étrangement familiers. Il pris deux grandes inspirations pour se calmer mais contrairement à l'effet attendu sa respiration s'accéléra, accompagnée d'un sentiment qui ne le quittait jamais vraiment.

il sentait la foule s'activer autour de lui et sans pouvoir opposer de résistance il laissa ce sentiment irradier son corps en des frissons incontrôlables. L'angoisse resurgissait. Ses vertiges lui faisait tourner la tête et touts les sons extérieurs se transformèrent instantanément en un bruit sourd et lancinant attaquant ses tempes afin de renforcer ses douleurs déjà présentes.

Il s'arrêta soudain de marcher, n'en pouvant plus. Il tremblait de tous ses membres, immobile, comme noyé dans une marée humaine quand une femme d'âge mûr le bouscula. Lorsque elle se retourna pour s'excuser ce ne fut qu'un brouillon de paroles étouffé par ses émotions qui parvinrent au oreilles du jeune homme. L' oppression et la peur s'emparèrent violemment de son esprit torturé et ses yeux s'affolèrent sur l'absence d'issues qu'offrait la cohue autour de lui. Sans un mot ni un regard pour la femme près de lui il avança alors un pied et se mit a courir de toutes ses forces, se frayant un passage tortueux entre des épaule inconnues, jusqu'a arriver dans une rue plus calme. 

Il aurait pu ralentir mais l'angoisse était toujours présente, elle le traquait jours et nuits tant qu'il restait dehors. Il était si perturbé qu'il ne remarquait pas la pluie qui s'était intensifiée, le laissant transit de froid. Il bifurqua aussi vite qu'il le put, au coin d'une rue en tentant tant bien que mal de reprendre ses repères et en sentant ses yeux se remplir de larmes à cause de la douleur toujours présente au creux de ses tempes et de la fatigue qui enveloppait ses muscles. après plusieurs minutes de course il s'arrêta en manquant de glisser sur une plaque d'égout, devant une porte d'un gris terne et dégradé qu'il ouvrit hâtivement après avoir entré avec difficulté le code d'accès. Il se rua, tremblant dans les escaliers défraichis qui se trouvaient devant lui jusqu'au deuxième étage et tenta à travers le filtre flou des ses larmes inondant déjà ses joues, de trouver son trousseau de clés. Ses doigts rencontrèrent le fer froid de celle ci et firent se déverrouiller la porte devant lui non sans entraves. Il fis deux pas chancelants, referma violemment la porte derrière lui et se laissa enfin glisser contre elle en plusieurs sanglots incontrôlés. Et sur le sol froid de son entée, il se répétait cette phrase aussi usée que son esprit:

"tu n'es pas comme les autres,

tu ne pourra jamais sortir cet enfer,

tu ne serra jamais heureux"

...













(491 words)

Voila c'est la fin de ma toute première short story!

merci de l'avoir lu et si vous voulez bien laisser moi vos avis dessus pour m'améliorer dans de prochaines histoire (y aura surement d'autre short story, des ff (BTS) et pleins d'autres trucs!)

bye! (-3-)

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