Partie n°142

65 6 0
                                    

J'ai une douleur atroce à la tête et au ventre. J'entends du bruit autours de moi et ça me fait encore plus mal.

J'ouvre doucement les yeux et remarque que je suis sur un lit d'hôpital.

Je tourne la tête et vois Mohamed assis sur une chaise, les mains sur le visage.

Moi : Mohamed

Il lève brusquement la tête vers moi et quand il me voit son visage s'apaise.

Mohamed : Kadie putain tu m'as fait peur

Moi : qu'est ce qu'il s'est passé ?

Mohamed : t'es tombé des escaliers

Moi : quoi ?

Je me relève doucement et tout me revient. J'ai raté une marche dans la précipitation et j'ai dévalé le reste des marches.

Moi : et le bébé ? Il va bien ?

Mohamed : oui tout va bien y a rien. Mais fais attention la prochaine fois Kadie putain

Je pose ma tête contre le mur et souffle. J'aurais pu tuer mon enfant juste à cause de mes bêtises.

Moi : excuse moi Mohamed

Mohamed : pourquoi ?

Moi : j'aurais pu faire n'importe quoi

Mohamed : le plus important c'est que tu sois en vie et que le bébé aille bien

Il se lève, s'assoit à côté de moi et me serre contre lui.

Quelques instants plus tard le docteur fait son entrée.

Docteur : tout va pour le mieux vous pouvez rentrer chez vous

Mohamed : vous êtes sur ?

Docteur : oui monsieur tout va très bien ne vous en faites pas. Cependant ménagez vous madame

Moi : oui, merci

Il sort et on fait de même avec Mohamed. Quand on arrive dans sa voiture je vois qu'il est déjà 18h passé.

Moi : et les enfants ? Et mes parents ?

Mohamed : ta soeur m'a appelé quand ils ont atterris et je leur ai expliqué. Ibrahim est parti les chercher

Moi : allons chez eux alors

Mohamed : non tu rentres j'pars les chercher

Moi : Mohamed c'est une perte de temps et je vais bien t'inquiète pas

Il souffle et continue la route.

On arrive rapidement chez Hawa. Mohamed sonne et j'entends déjà les rires des enfants.

Quand Ibrahim ouvre la porte il me regarde, regarde mon ventre puis me regarde encore.

Moi -en souriant- : ça va très bien t'inquiète pas

Il sourit et nous laisse entrer. Quand les enfants me voient ils me sautent dessus.

Moi : mes bébés vous m'avez tellement manqués

Je les embrasse parce que tout ce temps passé loin d'eux a été très long.

Hawa : tu nous a fait peur putain

Mariée à un boxeur jusqu'à ce que la mort nous sépare Où les histoires vivent. Découvrez maintenant