Premier Act: le commencement

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Chapitre 1
Un nouveau matin se lève sur Eccless. Je me lève et me prépare à sortir. Je salue mes parents avant de m'éclipser. Comme au début de chaque moi, je m'absente en ville pour faire les courses nécessaires.
-Allyss soit prudente.

Je souris à ma mère et monte le carrosse, direction la capitale. Nous vivons dans une compagne au province de la capitale du royaume d'Eccless. Ici la forêt y est dense. Et si le plus part des gens craignent cette forêt, moi non. Les habitants de la région croient dur comme fer, qu'une malédiction réside en ces lieux. Mais ce ne sont que des foutaises. Personnellement c'est le seul endroit où je me sens à l'aise et en paix avec moi même.

J'emprunte le trajet habituel pour me rendre en ville. Je passe au milieu des champs de fleures qui s'étendent à perte de vue. Après quelques heures à diriger mon cheval, j'arrive enfin en ville. La capitale est comme à son habitude très animée. Je descend de la charrette et me dirige vers le marché. Les commerçants crient de part et là pour attirer de la clientèle. La ville comparée à la compagne semble pleine de vie. J'achète des provisions chez différents marchants et me dirige vers la place centrale pour me détendre. Je m'assois au bord de la fontaine et contemple mon reflet mais cheveux châtains qui sont attachés négligemment retombent sur mes épaules. Mon regard émeraude se reflète sur l'eau cristalline de la fontaine. J'ai jamais aimé mes yeux tout le monde les trouvaient bizarres. Cela me complexe énormément. Le pire c'est que je ne ressemble à aucun de mes parents. Mis à part mes cheveux que j'ai hérité de ma mère il n'y a absolument aucune autre ressemblance entre nous.

Il commence à se faire tard. Je dois rentrer.

À peine avoir dépasser les champs de fleurs j'aperçois une fumée venir de chez nous. Non pas ça. Je détache le cheval de la charrette et monte ce dernier. Il galope à toute vitesse. Mon impression était  juste c'était bien notre maison qui brûlait. Alors que je voulais m'y introduire pour sauver mes parents les gens du village m'y empêchaient.

-Non lâchez moi MAMAN PAPAAA!!!
-Calme toi mon enfant, tu ne peux rien faire pour eux il est déjà trop tard.
-NOOOOOOOOOONNNN!!!!!!

Je refuse de le croire. Je refuse de voir la réalité en face. Ce jour là monde s'écroula.
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Voilà qu'une semaine venait de s'écouler après cette tragédie. Les funérailles s'étaient déroulées le lendemain. J'étais vidé de l'intérieur. Je refusais de me mélanger aux autres. Je ne parlais guère, je ne m'exprimais point. Vu que notre demeure avait succombé au flammes, et que je n'avais personne sur qui me tourner, nos voisins, les Erwan. Je les connais depuis longtemps, étant enfant je jouais énormément avec leur fils Nino.

Le jour de leur mort, je fis un rêve étrange. J'étais entrain de pleurer dans un jardin et un garçon essayais de me consoler.
-Je te le promet.

C'était les seuls mots qu'il avait prononcés.

À mon réveil ces paroles raisonnaient toujours dans ma tête.

Je n'avais le moral pour rien. Nino et ses parents essayaient de m'aider à traverser cette douloureuse épreuve. Mais j'avais inconsolable. Même après une semaine, je ne réussis par à faire mon deuil. Mais il fallait bien que je me ressaisisse. Je décide donc de quitter ma nouvelle chambre et sortir de la maison pour me changer les idées. En chemin je croise mon ami d'enfance qui sourit en me voyant.
-Comment tu te sens?
-Un peu mieux. Le répondis-je en me forçant de sourire.
-Dis je voulais te demander si-

Je ne l'écoutait plus, une mystérieuse mélodie attira mon attention. Cet air je le connais. Mais où l'ai-je entendu? Cette mélodie semble si familière, mais quand je tentais de m'en rappeler une horrible douleur me traversa l'esprit. Je tombe par terre me tenant la tête, essayant d'atténuer ma douleur.

-Est ce que ça va? T'as mal quelque part.
Je ne faisait plus attention à Nino. Et je ne comptait pas en rester là. Je saurai de quoi il s'agit.

Je me lève soudainement et me mis à courir en suivant ce son.

-EH!ALLYSS ATTENDS!!!

Nino me suivait mais cela ne m'empêchera pas d'atteindre mon objectif. Le son nous conduit à la forêt maudite. Je pénètre les lieux sans hésiter, en suivant toujours cette belle mélodie. Nino ne me suis plus depuis un moment et c'est mieux ainsi. Le son se fait de plus en plus fort et précis. Je finis donc par arriver dans une clairière. Je vis alors la silhouette d'un homme. Il est dos à moi et semble tenir un objet dans ses mains. L'inconnu se tourne vers moi, un violon à la main. Alors c'était lui qui jouait cet air si familier. L'homme s'arrête de jouer de son instrument et ouvrit les yeux. Je croise alors son regard rouge sang. C'est la première fois que je voyais de telle yeux. Ils étaient aussi uniques que les miens. Le bel inconnu me sourit, et se rapprocha de moi. Ses cheveux châtains dansaient dans le vent. Il avait une telle posture. Un tel charisme. Sa beauté était son pareil. Le plus bizarre est qu'il me semble connaître cet homme.

-On se retrouve enfin Allyss. Je suis heureux de te revoir après tant d'années.
-Mais qui êtes vous?
-C'est à toi de retrouver les réponses à tes questions. Mais sache que je ne te veux pas de mal, et que je ne suis pas ton ennemi. Je suis venu tenir ma promesse.

Une promesse mais laquelle? Je me souviens alors de ce rêve étrange. De ce garçon aussi mystérieux que cet homme.

L'inconnu, devant mon expression troublée,se retourna majestueusement. Sa longue veste noir valsa dans son mouvement. Il prononça des mots d'une autre langue. Le vent qui soufflait il y a peu s'arrêta. Les feuillets qui valsaient dans le vent s'immobilisèrent dans l'air. L'eau de la clairière s'éleva pour former un tourbillon qui ressemblait à un passage vers un autre monde. L'homme mystérieux me tendit sa main. Et sans hésiter, guidée par mon cœur, j'attrape la sienne. Il me tire alors vers lui et me serra contre lui pour ensuite pénétrer le portail. Après cela je perdit connaissance.

Mon destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant