Chapitre 77

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Le tunnel obscure dans lequel tu viens de te glisser n'est pas très long, et aboutit bientôt à une porte que tu pousses avec précaution. Elle s'ouvre sur une pièce déserte, ressemblant à une antichambre ou un vestiaire. En effet, trente ou quarante toges blanches sont pendues à des patères et, posés sur des étagères, tu peux voir des masques, qui représentent en fait des têtes de bouc. Au fond de la pièce, à gauche, tu aperçois une porte. Tu n'eus pas le temps de faire le moindre geste que tu entends quelqu'un venir. Un frisson te parcours l'échine. D'après les murmures de voix qui s'amplifient peu à peu, c'est tout un groupe de personnes qui se dirige vers la pièce où tu te trouves. Tu jettes un coup d'œil autours de toi et te mets contre le mur, juste derrière la porte, afin qu'elle te cache lorsque quelqu'un l'ouvrira. La porte ne tarde pas, en effet, à s'ouvrir sur une quarantaine de personnes bavardant et gesticulant avec excitation. Tu en profites pour te mêler à elles, et passer ainsi inaperçu en imitant leurs mimiques. En parlant fort, elles poussent du coude un homme qu'ils nomment Frère Maasaki et, d'après ce que tu peux comprendre, il semble que cette nuit soit pour elles de la plus grande importance. Tu continues à les imiter, souriant, éclatant de rire, et te retrouves finalement revêtu d'une toge blanche et une tête de bouc enfoncée sur ta propre tête.

Tu peux maintenant suivre tes « compagnons » en quittant la pièce (1) ou tu peux essayer de rester en arrière en espérant qu'ils ne te remarquent pas (2). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(1) Tu as décidé de quitter la pièce en compagnie des personnes :

Le passage conduit à une vaste salle aux murs de pierre où ont été peints d'étranges symboles qui ne font qu'accroître ton malaise. Au centre de la salle, quatre longs pieux de bois, sur lesquels sont piquées quatre têtes de bouc, sont plantés chacun à un coin d'un autel recouvert d'une pièce d'étoffe noire. Près de l'autel, se tient un personnage vêtu comme le reste de l'assemblée. Mais la tête de bouc qui recouvre son visage a été teinte en mauve. Il doit sans doute s'agir du chef de cette inquiétante congrégation qui se place peu à peu autours de l'autel, alors que tu prends soin de rester légèrement en arrière. Quelques instants plus tard, des cris se font entendre, provenant du passage que tu as emprunté, et deux personnages masqués apparaissent, tirant une jeune femme aux cheveux blonds qui se débat furieusement pour essayer de leur échapper, en poussant des hurlements aigus. Elle est entraînée vers l'autel sur lequel elle se retrouve vite étendue, pieds et poings liés. L'assemblée se met alors à psalmodier sous la conduite de son chef qui, bientôt, demande au Frère Maasaki de s'approcher. Les deux hommes échangent leurs masques, et le Frère Maasaki se place devant l'autel. Puis, ayant tiré une dague de dessous sa toge, il l'élève au-dessus de la jeune femme. Des murmures d'excitation parcourent alors le groupe qui se presse afin de mieux voir.

Tu peux attendre la suite de ces lugubres événements (3), chercher un moyen de t'enfuir (4) ou porter secours à la jeune femme (5). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(2) Tu as décidé de ne pas rester avec le groupe :

Tu es presque seule à présent, et les derniers amis du Frère Maasaki vont bientôt disparaître, lorsqu'ils sont bousculés par un homme qui surgit dans la pièce en soufflant et en haletant. « Je suis en retard... j'en ai pour une minute... attendez-moi... ne commencez pas sans...Où est ma toge ? Et mon masque ? » Ton sang ne fait qu'un tour alors qu'il s'immobilise, complètement sidéré, devant les patères qui ne supportent plus rien, et les étagères vides. « Il n'y a plus rien » Dit l'homme d'un air piteux prenant les rares personnes dans la pièce en témoin. « Quelqu'un a prit mon masque. Quelqu'un... Attendez ! Frères ! Quelqu'un a prit mon masques ! » Se regard tombe alors sur toi. « Le voilà ! Désolé, Frère, mais vous avez pris mon masque par erreur. Je le reconnais bien, car il a une dent brisée. Donnez-le moi. » Et avant que tu ne pus esquisser le moindre geste, il saisit le masque et l'enlèvent de ta tête. En voyant ton visage, ses yeux s'arrondissent. « Mais qui êtes-vous ? » Demande une voix. Tu te mets à réfléchir à toute vitesse à une réponse à leur faire mais quelqu'un d'autre te coupe la parole. « Frères, Frères, hurle une autre voix, il y a un intrus parmi nous. » A ces mots, une dizaine d'hommes font irruption dans la pièce, et se précipitent sur toi. Il n'y a pas d'autres issus pour toi que de les suivre jusqu'à la cellule où ils vous emmènent. Il est impossible de s'évader.

Ton aventure s'achève malheureusement ici. Mais tu as tout a fait le droit de reprendre cette histoire du début et faire d'autres choix.

(3) Tu as décidé d'assister à la cérémonie :

La tension augmente alors que les participants à la cérémonie se prennent par la main et entourent l'autel. Le prêtre lève sa dague, et pousse un hurlement hystérique en l'abattant. Tu t'obliges à regarder ailleurs et, en tournant la tête, tu aperçois tout à coup un autre passage aboutissant à la salle. Tu reportes tes yeux sur l'assemblée. Tous les participants sont accaparés par le sacrifice et se badigeonnent du sang de leur malheureuse victime. Sur la pointe des pieds, tu décides de longer le plus calmement possible le mur en direction du passage, en gardant les yeux fixés sur le lieu de la cérémonie pour être sûr que personne ne te remarque. Tu te faufiles ainsi jusqu'à l'entrée de ce passage dans lequel tu pénètres promptement. Tu marches jusqu'à une porte qui n'est pas verrouillée.

Tu peux te rendre au chapitre 111.

(4) Tu as décidé de chercher un moyen de t'enfuir :

Tu regardes autours de toi et aperçois un nouveau passage. En choisissant le bon moment, il te sera peut-être possible de t'éclipser sans te faire remarquer.

Tu peux calmement longer le mur vers ce passage (6) ou assister à la cérémonie (3). Rends-toi au paragraphe correspondant à ton choix.

(5) Tu as décidé de venir en aide à la jeune femme :

Tu bondis au milieu de l'assistance en poussant un cri terrifiant. La jeune femme tourne des yeux pleins d'espoir vers toi. Ton audacieuse tentative est tout à fait louable, mais totalement stupide : comment peux-tu venir à bout de quarante adversaires ? Tu es bientôt entourée, réduite à l'impuissance, et le couteau du prêtre s'enfonce dans ta gorge.

Ton histoire s'achève malheureusement ici, en héros. Mais tu as tout à fait la possibilité de recommencer ta lecture.

(6) Tu as décidé de longer le mur vers le passage :

Alors que tu te faufiles le long du mur, quelqu'un pousse un cri. Tous les yeux se tournent vers toi, et bientôt, l'assistance démoniaque s'avance et t'entoure. Tu es prise au piège.

Si c'est le cas, tu peux peut-être utiliser un objet un peu particulier. Mais sinon, tu peux continuer ce paragraphe.

Tu te bats avec la force du désespoir mais tu es submergé par un trop grand nombre d'admirateur du Diable. Tu es faîtes prisonnière, et tu le resteras jusqu'à ce que la dague du grand prêtre s'enfonce dans ta poitrine, car tu seras sa prochaine victime.

Ton histoire s'achève malheureusement ici. Mais tu as tout à fait la possibilité de recommencer ta lecture.

Le Manoir Des Horreurs [BIGBANG Version]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant