Renaissance (Sauvée 2)

Prologue

La file d’attente est longue. Toutes ses personnes venues pour me faire signer mon roman autobiographique. Flatteur. Il est vrai que la route à été longue pour en arriver là. Je jette un œil à ma sœur qui est en coulisse. Elle est devenue encore plus belle que je n’aurais pu l’imaginer à l’époque de notre rencontre avec les garçons. Elle porte bien ses seize ans. Et elle me ressemble un peu. Les soucis en moins, la nourriture en plus. Onze ans ont passés depuis ce jour-là. Jour pour jour. Et si la folie autour du groupe s’est un peu calmée, ils sont toujours aussi adulés par leurs fans. Ceux-ci nous ont adoptés, après un peu de temps passé à leurs côtés. Ce sont eux qui ont permis que je sorte ce livre. Eux qui voulaient savoir. Savoir qui j’étais vraiment, qui les garçons étaient vraiment. Et pourquoi ils avaient montés cette association d’aide aux droits des enfants. Il m’aura fallu dix ans pour être prête à le faire lire au plus grand nombre…

Dans deux minutes, je recevrais les premières critiques objectives sur ce livre. Ce livre qui raconte comment ma vie a changée quand je les ai rencontrés, quand je leur ai fait confiance, quand je les ai laissés m’entrainer vivre ici, en Angleterre. Comment ils m’ont sauvé.

Je sens des bras m’enserrer la taille, caressant mon ventre qui commence à rondir. Je me laisse aller dans son étreinte familière.

- Prête ?

- autant que je peux l’être. Et puis tu es là. Vous êtes tous là. Que pourrait-il arriver ?

Je sourie en voyant Harry surprendre Lola, suivie de Louis et ses jumelles, Eleanor me lançant un clin d’œil tout en supportant un ventre bien plus rond que le mien. Zayn s’approche, les salue tous et me montre sa copie de mon livre en levant un pouce, le bras autour de Perrie. Liam arrive en courant presque, se composant une figure en arrivant auprès du groupe.

- évidemment que nous sommes tous là, tu es notre amie, notre famille. Et je t’aime. Me murmure mon mari.

- je t’aime aussi. Et ce petit qui va arriver t’aimera tout autant que moi. Et sera fou de ses tantes et de ses oncles et de ses multiples grands parents. Tout ira bien maintenant.

Mon attachée de presse s’approche alors.

- Niall, si tu pouvais laisser ta femme faire son travail, ce serait super et nous pourrions commencer. Tu connais pourtant le truc, non ?

Alors il me lâche, m’embrasse et va retrouver les autres. Je m’installe et ils laissent approcher la première lectrice. Elle porte un T-shirt blanc avec « merci » écrit en grand, à la main, et un jean un peu large. Ces cheveux sont courts mais son sourire immense. Ses premiers mots sont des remerciements. Me demande s’il y aura une suite, veut savoir s’ils sauront comment s’est passé mon emménagement, la tournée en Amérique et ce qui a fait les gros titres à l’époque, ma mise en couple avec Niall. Oui, la vie est belle aujourd’hui. Comme elle l’a été depuis que je suis montée dans cet avion. Même si j’en ai douté. Même si j’ai eu peur. Alors je lui réponds :

- oui. Il y aura une suite.

Afin que tout le monde sache qu’il n’est pas vain d’espérer.