Avant-propos

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  LA BRUNE avançait seule dans la ruelle enneigée

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  LA BRUNE avançait seule dans la ruelle enneigée. Bagage en main, regard imperturbable, visage impassible. Et pourtant les flocons qui tombaient et qui caressait le visage de la jeune femme, ne semblait pas la déranger. Comme si le contact du froid ne faisait que renforcer le froid qui régnait en elle. Et pour cause, la nuit étoilée et froide faisait ressortir en elle un sentiment de plénitude et d'extase intense. C'est seulement dans ces moments là, où tout le monde dormait ou avait trop froid pour oser sortir sous la neige, qu'elle était libre et sereine. Seule dans les rues de Londres, seulement éclairé de faible lampadaire, elle pouvait enfin être elle même. Et malheureusement pour elle, c'était aussi le moment où les Aurors semblaient être de sortie. Rompant sa tranquillité et sérénité. Alors qu'elle se faisait toute petite, passant entre les mails de leurs inspections. Semblant avoir fait ça toute sa vie et étant devenu en quelque sorte invisible à leurs yeux, elle s'éloignait d'eux avec souplesse et silence. 

Mais une main vint agripper le bras de la jeune fille qu'il tira dans une ruelle sombre et silencieuse. Rapide comme l'éclair elle plaqua la personne contre le mur et d'une agilité à faire rougir de jalousie des gymnastes, elle sortit sa baguette qu'elle colla le bout en dessous de la gorge de son interlocuteur dont elle ne voyait pas l'identité. L'homme -car c'était bien un homme. Et la jeune femme ne s'y trompait pas, sa carrure mettait la puce à l'oreille- sortit sa baguette, qu'il leva en l'air, près de leurs visages mais assez loin pour qu'il ne puisse pas riposter et il la leva en douceur, comme pour apprivoiser la brune. Et dans un souffle presque inaudible, il murmura :

- Lumos. 

Le visage de la jeune femme resta tout de même impassible face au visage familier qui se trouvait maintenant éclairé devant elle. Le brun, un sourire en coin, semblant amusé de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Cependant, le regard de braise de la jeune femme ne changea pas, il ne flancha pas, pas même un instant. Un regard plus noir que le plumage d'un corbeau.

- On est pas content de me revoir ?, sort il, une moue exagérée sur le visage. 

- Qu'es ce que tu fais là ?

Le ton de la femme était tous sauf amical. Il était même aussi froid que la neige sous leur pied. Mais ça ne semblait pas surprendre le jeune homme dont le sourire ne fit que s'accentuer.

- Vois tu. Je suis dans une étrange incapacité à parler..

Alors qu'il laissait sa phrase en suspend, la brune finit par se reculer, laissant un espace entre eux tout en gardant sa baguette en main.

- Déjà heureux de te revoir , c'est un..

- Passons les banalités tu veux ? Qu'est ce que tu me veux ? Car dès que tu viens me voir, c'est forcément pour avoir ou obtenir quelque chose.

- Bien, il tapa une fois dans ses mains et souffla dessus pour les réchauffer. Agnès Stewart est beaucoup connu par le fait qu'elle sait tout. Où, quand, qui, quoi, comment. Et j'ai - nous avons besoin de Agnès Stewart.

Snowdrop ➢ thésée dragonneauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant