Un Jeu De Séduction Dangereux

~ Chapter Ten

L'homme commence à s'excuser et à faire la victime.

Je le comprends, son charme est désarmant, mais je le prévient que si il s'approche encore d'elle, il ne verra même plus la lumière du jour. Cela lui suffit vu qu'il décampe dans les minutes qui suivent. 

Je sort du restaurant dans le plus grand des calmes et me dirige vers ma voiture.

Je sais que Liaa est restée à l'intérieur mais flemme. Et puis Kayïlah a raison, elle ne sera pas à la hauteur de calmer le désir que j'éprouve pour cette femme alors autant rentrer seul. 

[...]

Arrivé dans ma chambre, je commence à me déshabiller afin d'être plus à l'aise pour dormir. Enfin, si j'y arrive. Dès que je ferme une paupière, je revois ses courbes, ses lèvres, son regard et tout ce qu'il l'a rende complète.

Je passe mes mains sur mon visage et secoue la tête. Il faut que je reprenne le contrôle de mon esprit.

Une fois en boxeur, je me dirige vers la salle de bain, met mon durag et décide de prendre une douche rapide et froide.

Je suis un grand frileux, alors, qu'importe la saison, je ne me lave qu'avec de l'eau chaude ou tiède. Et le moins que l'on puisse dire et que cela ne m'aide en rien à calmer mes pulsions.

Alors sans tarder plus, un fois le savon mis et rincé, je sort, serviette autour de la taille et me dirige vers mon lit.

Je saisi mon téléphone et m'écroule sur le lit.

Je dois reposer mon esprit quelques secondes...

[...]

Je me lève du lit, toujours en serviette et sort d'un pas décidé de ma chambre. Mon corps est encore humide et chaud mais cela ne me dérange pas. Dans le couloir, seuls le bruits de mes pas se font entendre. Je me retourne et remarque que je suis seul, mais genre vraiment seul. Je ralenti mais ne m'arrête pas.

Arriver devant une porte, je m'arrête et commence à toquer. La porte ne s'ouvre pas tout de suite, mais après quelques minutes, la porte s'ouvre lentement laissant à mes yeux une très jolie vue. Kayïlah, en sous vêtement à dentelles avec juste pour se couvrir, un baignoire en soie tout aussi sensuel que sa posture.

Je la regarde de haut en bas, me mordant la lèvre. 

Et là, Kayïlah m'attrape par la serviette afin de me faire entrer dans la chambre.

A peine, ai-je le temps de refermer la porte derrière moi avec ma main, que nos corps sont déjà collés et nos lèvres entrelacées.

Ce baiser est doux et si sauvage à la fois et nos corps sont si chauds.

Personne ne veux s'arrêter, de s'embrasser de se toucher,

de se désirer.

D'un coup, j'entends la porte toquer brutalement. Je fais mine de ne pas entendre : une fois, deux fois, mais au bout de la troisième fois, j'éloigne mes lèvres avec agacement de ceux de Kayïlah et lui demande :

" Tu n'entends pas ??

- De quoi ? Le son de notre désir ? Si... Il est même assourdissant... "