Univers Meurtrie

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Un jour, alors que je n'étais qu'un jeune enfant sans défense, j'ai vu. J'ai vu un monde, par les yeux d'un adulte. Je n'avais que 6, 7 ans à cette époque, mais tout me paraissait... Si clair. Quand on est enfant, on se dit tous que le monde n'est qu'amour, licorne, dragon et j'en passe... Tout ce qui est irréelles ou irrationnelle, on y crois, c'est notre âme d'enfant. Mais la vie, elle est bien plus tranchante et.. Violente. C'est quand j'ai vu deux êtres que j'aimais le plus au monde, se déchirer et se lancer des reproches sans cesse comme ce n'est pas permis... J'étais là, caché pour épier tel le comèrre que j'étais. Dévoué à être gardien d'immeubles me disaient mes parents. Et j'écoutais tous. Tous sans exception. C'était une question d'argent encore.. Comme toujours. C'était un de leur nombreux sujets que j'avais déjà déclaré de tabou dans ma petite tête, alors que je n'étais encore qu'un jeune enfant, qui aurait dû se concentrer que sur ses études primaires pour ne pas être complètement entrain de foutre sa vie en l'air.. Ils étaient dans la cuisine de notre minuscule appartement en location provisoire dans une petite ville peu connue, et plutôt calme, proche de mon école. J'entendais même des insultes, que je ne comprenais pas, mais je savais que s'en étaient, puisse qu'elles sortaient de sa bouches... Je n'étais pas malheureux, mais comment dire être heureux avec une famille se déchirant de tout les côtés, sans même savoir quel côté commencer à panser. Surtout à ce jeune âge.. En bref, j'étais déjà confronté à ce genre de chose.. Dédié à être le tampon entre les deux déjà à ce moment.. Certains détails de mon "enfance" si je puis dire, en sont même tachés.. Des violences, des insultes, des menaces, et j'en passe.. Au jour d'aujourd'hui, tu es brisée de l'intérieur et je ne sais comment te recoller. Je souffre de te voir comme ça, et de ne rien pouvoir faire... Ton passé est entaché, et détein sur ton avenir. Tu essaies d'être forte et discrète, mais tu ne peux cacher ces marques sur ton corps. Tu ne peux cacher cet état d'esprit sombre qui t'envahie, ainsi que les pensées noires qui te traversent. Après tout, qu'est-ce que quelques plaies et blessures en plus ? Tu te dis que tout va bien, que tout va s'arranger, et que tout cela va changer, mais tu sais aussi que tu ne fais que te mentir... Tu sais que c'est comme ça que ta vie prendra fin, si tu n'y mets pas un terme, mais tu es aveuglé par ses promesses remachées, et remise en boucle. Mais pourquoi fais tu ça maman ? Pourquoi continuer, si ta mort il va causer, de nos jours, ceci n'est plus toléré, pourquoi donc t'obstiner, et de donc te sacrifier ?... Ce n'est pas une vie pour toi, et ce n'est pas une vie pour nous. Te voyant souffrir, nous souffrons aussi. On sait que la vie n'est pas toujours rose, mais pourquoi devrait-elle être sombre ? Je l'aimais lui aussi, mais ce qu'il te faisait, me faisais le détester bien plus encore... J'ai subis ça enfant, mais maintenant, c'est fini. J'ai trop souffert de te voir souffrir, et je refuse de continuer la casse. Il est hors de question que tu y laisse la vie, et je refuse de te voir partir entre quatres planches de bois, de ton corps meurtri d'incalculables coups, ou ni même brûler de la sorte. Je sais que tu partiras un jours, et même si je ne suis pas prêt, je le sais. Mais je refuse catégoriquement de te voir partir de la sorte, jamais, et même si je dois y laissé des plumes, ou bien plus pour que tu n'ai plus jamais à subir ça jusqu'à la fin, alors je le ferais. Parce que ce n'est pas la vie que tu mérites, et ce n'est pas comme ça qu'on traite une vie humaine.

Parce que tu es la femme de ma vie, et que des million de femme souffre, saches que tu n'as plus à te laissé faire, VOUS n'avez plus à vous laissé faire, car vous méritez tous mieux que cela. J'aurais toujours une pensée pour vous, jusqu'à la fin, et vous faire aider n'est pas de la faiblesse, mais une preuve que vous avez du courage et la volonté de vouloir vous en sortir.

Je vous admire toutes et tous, victimes de violences comme celles-ci, et oui, TOUS aussi car même dans des cas plus rares, les hommes sont aussi victimes de ces violences.

Mes hommages, et mes respects à vous, puissiez vous un jour avoir la vie dont vous rêviez, sans avoir à vous souciez de ce danger que vous endurez au jour d'aujourd'hui.

Aux corps entachés Où les histoires vivent. Découvrez maintenant