Retrouvailles

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Cela doit faire faire un mois que je suis dans cette maudite cave. J'ai commencé à faire les barres pour compter les jours, mais j'ai arrêté, j'ai compris que personne ne viendrais m'aider. Souvent je regarde par la fenêtre, je vois des voitures de police devant ma maison et ma mère qui sort en larmes. Je cris mais j'ai longtemps compris que ça servait à rien, la fenêtre est trop bien isolé pour m'entendre et trop petite pour qu'ils puissent me voir.
Je ne ressent même plus de peur je suis même désespérée. Je me fais violer tout les jours , environ deux fois par jours, matin et soir.
Je ne ressent plus la douleur, je n'ai même plus d'âme.
Le plus dur à se dire c'est que je suis enfance de chez moi mais que personne ne me remarque, je suis un fantôme qui aire dans la cave.
J'entends le voisin descendre, il ouvre la porte. Je ne supporte plus le grincement de la porte.
Il s'approche de moi, je ne sais toujours pas son prénom, mais j'ai décidé de l'appeler Rodolphe, c'est un prénom qui lui va comme un gant. Il manquerai plus qu'il s'appelle comme ça.
Il est descendu avec un plateau à la main, sur le plateau se trouve de la soupe et du pain. Il me pose le plateau près de moi et s'en va s'en rien dire. Avec la soupe est accompagné d'une cuillère en fer, je pourrai essayer pour forcer la serrure. Je la saisit et je le met dans le trou du cadenas qui soutient la chaîne accroché à mon pied. Je me suis dit que le manche est plat donc peut être que ça épousera la forme de la clé.
Bingo ça rentre. Je casse le bol pour récupérer le verre qui pourrai me servir d'arme. Il faut que je sorte le plus rapidement possible et surtout en faisant le moins de bruit possible.
J'essaye d'ouvrir la porte mais elle est ferme de l'extérieur. Aucun moyen de l'ouvrir.
Il faut donc que j'attende son retour et des qu'il s'approche je lui tranche la gorge et je m'en vais.
J'attends donc patiemment. Je remet donc la chaîne sur mon pied mais sans la fermer pour qu'il ne remarque pas que je suis dégagée.
J'entends des bruits de pas dans l'escalier, ça y est le moment est venu.
Mais cette fois ci il n'est pas tout seul. Il est accompagné de 5 hommes en costard.
« - Vous la prendriez combien ?dit Rodolph.
- Si elle n'est pas vierge on la prends seulement 250 000 dit l'un des hommes en costume.
- Marché conclu. Vous pouvez la prendre. »
Deux hommes s'approchent de moi, il est temps que je me défende. Je saisit mon morceau de verre et j'attends qu'ils s'approche plus de moi. L'homme me saisit par mon bras, je donne un coup sec à sa gorge. Je me prends tout le sang à la figure. Les trois autres interviennent ainsi que le voisin et me saisisse.
« Tu as été une très vilaine fille, Helena. Mais maintenant c'est fini je n'ai plus ta responsabilité. Tu as été très agréable. »
Il part et monte les escaliers et quand aux quartes autres hommes, ils me mettent des menottes et deux d'entre eux me saisit par les épaules. Il me pousse pour que j'avance.
On sort de la pièce et là je suis stupéfaite. Je vois trois autres pièces similaires avec leurs portes ouvertes. J'ai pu apercevoir d'en l'une d'entre elle une autre fille attachée.
Nous montons les escaliers et nous passons par une porte et nous sommes dans le garage. Il y a une fourgonnette noir avec les vitres teintés qui est là. L'un des hommes ouvrent la porte et me fait monter dedans. Il y a deux autres filles dans le camion donc Hannah. Elle est en pleure et pleine de bleus.
Les portes se referment et nous nous retrouvons dans le noir les plus complets.
« -Hannah, c'est bien toi ? Lui dis je
- Oui comment me connais tu ?
- C'est moi, c'est Helena !
- Oh Helena, je suis trop contente de te voir, même si j'aurai préféré dans d'autres conditions. Ça fait tellement du bien d'entendre une voix familière.
Mais dis moi, Hannah, comment tu t'es retrouvé là ?
- Je faisais un footing autour du lac. Je voulais m'entretenir quand soudain deux hommes sont apparus et mon kidnappé. Ils m'ont séquestrés dans une cave pendant deux jours puis m'ont mis dans cette camionnette. Ça fait seulement quelques heures que je suis dedans. Ducoup Helena, je suis tellement contente de savoir que tu es vivante. Nous avons fais la sinistre conclusion il y a deux semaines que tu étais morte. Brick m'a expliqué qu'il avait un rendez vous avec toi. Il s'en veut tellement. Quand à tes parents, je suis allée les voir, ils étaient dévastés par ta disparition. Nous l'étions tous.
- Oui je me suis fait kidnappé par le voisin. Il me séquestre dans sa cave depuis plus d'un mois et j'ai été violé tout les jours depuis que je suis arrivée.
- Est ce qu'il avait des lunettes et une moustache ?, une voix surgit de nulle part.
- Oui exactement et toi qui est tu ?
- J'étais une fille qui était dans votre classe. Je suis pas sûre que vous vous en souvenez, je m'appelle Gaëlle.
-  Gaëlle c'est toi ? Tout le monde a disait que tu avais déménagé !
- Non, cela fait 9 mois que j'étais dans la cave de ce monstre. Il m'a aussi violé à répétitions et m'a mis enceinte. J'ai accouché et il a récupéré le bébé. Je ne sais pas où il est. »
On entends le moteur de la camionnette, elle démarre. On a tout de suite arrêté de parler.
Mélanie me mis un doute. Le voisin m'a violé et je ne prenais pas la pilule et il n'a jamais utilisé de préservatifs. Il se peut que moi aussi je porte l'enfant de ce monstre.

Une vie gâchée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant