Première partie

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Dans un paisible village de Grande Line, une barbarie sans nom. Des pirates sanguinaires et cruelles attaquaient et massacraient les habitants qui ne leur avaient pourtant rien fait de mal. Ils ne les avaient pas injuriés, ne les avaient pas fuis à leur arrivé, leur avaient proposé d'acheter des provisions et du matériel à prix plus que raisonnable, et pourtant ils étaient les victimes de l'envie de sang de l'un des pires pirates de la nouvelle génération.

Après tout, ils auraient peut-être dû fuir en voyant le sous-marin jaune de Trafalgar Law, le chirurgien de la mort, accoster au port. Cela aurait peut-être laissé à quelques un la chance de se cacher dans les montagnes. Mais là, il était trop tard, ce cruel pirate avait déjà ordonné à ses hommes de massacrer la totalité des habitants. Femmes, enfants, vieillard, tout le monde devait mourir sans la moindre exception et sans la moindre pitié.

Pourquoi? Pourquoi faisait-il ça? Tout simplement parce que la vie le dégouttait. Il la haïssait du plus profond de son être, parce qu'elle lui avait tout pris. Il se vengeait de sa propre malchance sur les autres. Il s'était entouré d'un équipage assez fidèle pour écouter tout ses ordres et les respecter sans la moindre hésitation quel qu'ils soient. Un équipage qui comprenait sa rage envers la vie et qui le suivrait au bout du monde et jusque dans la mort.

Et pourtant c'est lui, Trafalgar Law, qui était entrain de participer au massacre qu'il avait lui même ordonné, qui tomba sur deux femmes. En temps normal, il les aurait tué sans le moindre remord. Il tuait souvent ses victimes en les torturants, surtout quand leur tête ne lui revenait pas, contrairement à son équipage qui infligeaient, le plus souvent et pour la plupart, des coups immédiatement mortels. Il faisait souvent souffrir des hommes bien portant qui semblaient avoir le bonheur sur le visage. et cela pour la simple raison qu'il ne pouvait pas le supporter. Il aimait voir cette émotion disparaître sous la douleur.

Même si il ne torturait presque jamais les femmes et les enfants, il lui arrivait de perdre patience avec ceux qui ne voulaient pas se laisser tuer bien gentiment. C'était tout à fait ce qui était entrain de se passer. Deux filles étaient entrain de le fuir dans les rues misent à feu et à sang. Il les avaient vu courir en direction des montagnes mais avait réussi à les coincer dans une ruelle couverte de cadavres. Elles s'étaient faites piéger dans un cul de sac.

Se sachant acculée, la grande mit la petite fille qui l'accompagnait derrière elle.

- C'est inutile de tenter de vous sauver, dit-il avec un sourire malsain en marchant vers elles son sabre dégoulinant de sang en avant, j'ai ordonné à ce qu'il n'y ait pas le moindre survivant.

- Je vous en supplie ne faites pas de mal à ma petite sœur, supplia la plus grande.

- Comme si j'allais écouter tes suppliques, rit-il.

La cadette se tenait à la robe de sa sœur.

- Dits, grande sœur, pourquoi est-ce qu'il y a autant de bruit?

Elle ne put que serrer la main de sa sœur, impuissante fasse à celui qui allait probablement les tuer dans d'atroces souffrances pour son seul plaisir.

Comprenant que son aînée n'avait pas de réponses suffisamment convaincantes pour être dites à la question qu'elle avait posé, elle en changea.

- Grande sœur, est-ce qu'on ira ensemble au festival la semaine prochaine?

L'aînée ne put réprimer ses larmes devant la question de sa petite sœur qui ne comprenait pas ce qu'il se passait. Sans lever les yeux vers le pirate, elle prit sa cadette dans ses bras. Elle ne méritait pas de mourir, pas avec un esprit si pure et si innocent.

Ne sentant pas de coup de sabre s'abattre sur elles, la plus grand des sœurs osa lever les yeux vers le pirate qui les menaçait. Elle ne s'attendait pas à voir une tel expression sur le visage d'un monstre assoiffé de sang comme lui. Toute animosité sur ses traits de fou à lier avait disparut, laissant place à de la stupéfaction. Ses yeux gris ne donnaient plus l'impression qu'il sortait tout droit d'un asile, leur écarquillement marquait sa surprise. Qu'avaient-elles bien pu faire pour le rendre à ce point humain? Elle ne le saurait probablement jamais.

Le retour de l'humanitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant