«Look into his angel eyes. One look and you're hypnotized.»
ABBA
Je déambulais à travers les ruelles vide, il était déjà tard.
Los Angeles était une ville très illuminée la nuit tombée, toutes ces lumières ressemblaient à de la poussière d'ange.
C'est si délicat.
J'allais pour rentrer chez moi lorsque je la vis, posée sur le quai de la gare.
Cet air innocent, elle attendait son train.
Elle est la plus étincelante, que dis-je, la plus éclatante et surtout la plus belle de toutes ces lueurs.
Elle brillait dans la pénombre.
C'était elle, l'ange qui peuplait mes rêves.
Je voulus la rejoindre mais je fus paralysé, comme hypnotisé par cette utopie humaine.
La bouche entrouverte j'essayais de l'appeler, j'essayais de bouger, d'avancer mais je ne pouvais pas.
Elle était à quelques mètres à peine et je ne pouvais l'approcher.
J'avais perdu toute mon assurance.
Puis je fermais les yeux, une fois de plus, ce n'était qu'un rêve, elle allait encore s'échapper et me laisser seul face à mon plafond blanc.
Cependant lorsque je relevais mes paupières, je faisais face au même tableau.
L'ange était toujours là.
Ce n'était pas un rêve, elle existait.
Toujours paralysé, impuissant, je la vis disparaître dans ce train.
Une fois de plus, elle m'avait filé entre les doigts.
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Chapitre deux, HUHU !
