Les Traqueurs

Chapitre 3 : Les portes ne m'aiment pas Partie 2/2

D'un coup je retombais au sol. Je pris une grande respiration avant de prendre mon épée pour m'aider à me relever. Je me retournais, personne. La Maras avait disparu avec notre ami qui

maitrise la force. J'allais chercher Jarod :

« -Jarod, Jarod, la Maras a été enlevée !

-Calme toi, garde ton calme Dylan, et dit moi tous.

On partait en direction de la salle de l'épée.

-On m'a soulevé et étranglé, mais il n'y avait personne en face de moi.

-Un sort d'invisibilité. Ton épée s'est illuminée de quelle couleur ?

-Euh, pourpre. Mais comment tu sais que mon épée s'illumine.

-Pourpre ! Tu n'as pas combattu une personne invisible. Mais le mal à un état pur. Un démon. La chance c'est que tu sois vivant.

On rentrait dans la salle. Jarod s'abaissa au bout de la salle.

-Tu vois ce trait noir au sol ?

-Oui !

-C'est de la suie ! Une ligne tellurique a été décalée pour arriver dans cette salle. Certains mages solaris ont cette puissance. Du moins théoriquement.

-Des mages solaris ?

-Oui, ce sont des sorciers, capable de manipuler des rayons à leurs volontés. La technique de base est la création d'objet avec des rayon de lumières. Je vais appeler une équipe de chercheur, ils vont analyser les lieux. Nous on va aller interroger sur le terrain. Met ton épée dans ton sac, comme ça elle sera invisible.

J'exécutai, puis on repartait vers la tablette runique. Jarod écrit un message sur une feuille, en elfique je pense. Il fit le symbole de Paris et envoya le message. Ensuite il dessina un R runique avec

un S à l'envers. Et on traversa tous les deux. Nous arrivions dans une église, on sortait et on arrivaitdans une grande place avec une fontaine qui représentait le dieu de l'océan :

-Nous voici à Rome, à la place Navone. Allons nous assoir à la terrasse, là-bas.

On s'asseyait, Jarod prit la parole :

Un soda ?

-Oui !

Il appela une serveuse et commanda un soda pour moi et un verre de Fernet Branca pour lui.

-On vient voir qui ici, Jarod ?

Tu vas bientôt le savoir mais d'abord un petit entrainement facile. Cette femme là-bas avec le tailleur noir et les hauts talons. Tu la vois ?

-Oui !

-Tu peux me dire quoi ?

-Euh, je ne sais pas, elle doit être en retard, elle a l'air très pressé.

-Tu as raison, son métier tu peux me le donner ?

Non !

-Elle est avocate, elle porte des dossiers et un livre de code pénal, dans son sac on peut voir sa robe noir dépassée. Elle a environ la trentaine et elle a très mal dormi les nuits dernières. Je parierai sur un enfant.

-Comment ?

-L'avocat c'était facile ensuite son âge c'était encore plus facile. Elle porte une alliance, et sur un de ces dossiers elle a une tache verte et sur sa veste elle a aussi une tache. Elle peut ne pas être soigneuse mais ceci n'expliquerait pas les petits dessins sur le livre de code pénal. Ensuite elle est en retard, vu l'heure, elle doit aller cherche son enfant.

A ton tour, ce coup-là fait mieux ! Tu vois l'homme sur la terrasse d'en face.

-Oui !

-Dit moi tout !

-Il a environ soixante-dix ans, il porte un petit chapeau et il a une canne. Vu l'heure il doit venirprendre son café tous les jours ici.

-Pas mal continu, concentre-toi ! Essayer de voir par-delà les illusions.

-C'est une tortue !

-C'est assez réducteur, pour une personne de son importance ! Lève toi vas t'excuser !

-Je ne le connais même pas !

Jarod me lança un regard noir, je me levais pris mon gros sac. Je suivais Jarod, on allait en direction du vieux monsieur.

-Bonjour Monsieur Chéloniens, ravi de vous revoir, je pensais vous revoir en Sicile. Heureusement que nos services sont bien informé.

-L'élève d'Azraël, je m'excuse, je ne me souviens plus de ton nom. J'ai déménagé, il y a bien longtemps de la Sicile ce n'est plus un lieu très fréquentable pour mon espèce. Mais je suis resté en Italie pour l'instant, je pense partir pour la Californie dans quelque temps.

-C'est Jarod, et je vous présente Dylan mon apprenti. Il doit s'excuser car il vous a insulté de tortue.

-Il n'a pas vraiment tort même si je suis une grande tortue. Je fais environ 2 mètres pour 500 kilos.

-Vous rigolez, vous êtes plus petit que moi et au grand maximum vous pesez 70 kilos.

-Par Neptune, Jarod, ton apprenti ne sait pas grand-chose a ce que je vois. Ton maitre ne serait pas fière !

-Je vous pris de l'excuser, il vient de commencer son apprentissage.

-Je sais que depuis 200 ans les jeunes ont changés mais quand même.

-Mais vous êtes quoi, pour avoir 200 ans ?

-Tortue génial comme certain me nomme même si ce personnage ne me ressemble pas du tout. Je suis un sorcier métamorphe même LE Sorcier métamorphe pour certain car je suis le Maras des métamorphes. Tu me vois sous ma forme normale, ce qui est un honneur car ceci est rare. Mais comme beaucoup de sorcier de mon camps le nouveau monde que les homines ont créés nous

empêchent de vivre. Les gens me voient souvent en tortue luth qui est ma forme de métamorphose. Et toi jeune homme tu es qui ?

-L'héritier

-L'héritier ! Cela est impossible, donc c'est moi qui devrais être honoré d'être encore en vie pour te rencontrer. Ton père est un héros j'espère que tu en seras autant.

-Excuses moi de vous interrompre, Monsieur Chéloniens. Mais nous ne somme pas là pour vous

parler de l'héritier. Mais pour vous parler de la Maras des prophétesses qui vient d'être enlevé.

-Quoi, une Maras à été enlevée, qui aurait osé.

-C'est ce que nous recherchons, quelqu'un à réussi à déplacer pendant un lapse de temps une ligne

tellurique. Comme nous le savons tous les deux, un seul Solaris a réussi à faire cela. Et ce Solaris n'est plus de ce monde. Et en prime la personne qui a enlevé la Maras des prophétesses est un démon.

-Un démon ? Aucun démon n'a la connaissance suffisante pour déplacer une ligne tellurique.

-Mais ils ont des nécromanciens capables de réanimer les morts.

-Tous les démons veulent notre peau. Jarod, je m'excuse mais je dois vous laisser, il se fait tard. Je voudrais que le petit et toi, soyez les protecteurs du sabbat du 21 Juin, ça te laissera le temps de le former. Tous les Maras sont réunis pour la réunion et c'est un des sabbats les plus important. Il se déroule sur Lacovie !

-Sur quoi ? je demandais en coupant la parole

-Dylan, assis toi à côté de Monsieur Chéloniens. Ouvre ton sac et sort le bestiaire. Lacovie est dans ce

livre. s'exprima Jarod avec un ton un peu colérique du à mon intervention. J'accepte avec plaisir d'être protecteur.

Lacovie est une tortue ile, pour résumé ce qu'il y a marqué dans le bestiaire.

-Je vous laisse faire ma demande chez les traqueurs. Je n'aime pas l'administration.

-Merci. Je vous souhaite un bon entrainement et éduquer un peu ce petit avant le sabbat. »

Monsieur Chéloniens, parti. Jarod me lança un regard noir. « Tu vas devoir apprendre le respect, on va passer à Beaumont avant de rentrer ! »

Nous traversions la place et nous rentrons dans l'église Saint Louis des français. Nous nous arrêtions devant la statue de Jeanne d'arc. Jarod descendit la lance de la statue. Une palette apparue devant la statue, Jarod dessina une autre rune. Allons voir mon remplaçant, on traversa le portail.

Je me réveillai dans un endroit sombre et humide, je ne pouvais pas bouger. J'étais enchainer au mur. Et une voix raisonnait dans ma tête « c'est Nergal qui me retiens prisonnière ». D'un coup

l'image s'arrêta et je me réveillais dans le hall à Beaumont. Jarod au-dessus de moi :

-Tu n'aime pas les portes aujourd'hui !

-Nergal, c'est Nergal !

-Calme toi !

-Mon maitre n'aime pas qu'on prononce son nom !

-Qui est là ?

-Tu ne me reconnait pas Jarod !

-Slake, c'est impossible

-Jarod attention c'est un vampire.

-Mais non Slake, est un renégat. Un Traqueurs qui à tué de nombreuse personne et qui a été exilé.

Je tirais ma lame, elle brillait rouge sang.

-Montre ton tatouage, Slake. lui-cria Jarod

-On peut faire de nombreuse chose dans la dimension des exilées

Slake retira son manteau et fit apparaitre un tatouage de main comme celui de Jarod mais presque effacé.

-Dylan range ton épée et court vers la palette. Jarod me lança sa plume et son encrier.

-Ton apprenti ne nous faussera pas compagnie. La palette est verrouillée.

Va te cacher je fais le retenir. s'exclama Jarod »

Je me mis à courir, quand je me retournais Jarod avait dégainé son sabre. Et dans l'autre main il tenait une fiole. Je suppose de l'eau bénite.

Je sortis du grand hall, j'essayais à trouver une cachette mais il n'y avait pas grand choix. Je me cachais dans une vieille armoire, qui avait survécu aux obus de la première guerre. Je ne voyais pas grand-chose, un miroir en face de l'armoire, me montrais Jarod se battre. Mais Slake n'apparaissait pas dans le miroir. Les vampires n'ont pas de reflets. Plus le combat s'éternisait, plus des marques apparaissait sur Jarod. Morsures, griffures, et quelques égratignures. D'un coup Jarod disparu du miroir. On toqua à la porte de l'armoire, je regardais par un petit trou, je vis Jarod. J'ouvris la porte. Jarod tomba à mes pieds, derrière lui Slake. Je sortis de l'armoire terrifié. Jarod était à terre, pale comme un mort. S'il ne l'était pas, il en avait tous l'air. Slake brandissait le sabre de Jarod fièrement.