Chapitre 7

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-Tessa, Tessa ! Criais-je à bout de souffle.

Tessa, toujours avec cette même grimace, se rassis avec difficulté et laissa glisser sur son corps la poche emplie de petits glaçons gelés. Et presque immédiatement posa sa main sur ses tempes qu'elle massait doucement pour soulager la douleur qui semblait la faire souffrir. Elle ignorait même la froideur des glaçons sur son corps ce qui ne manqua pas de me surprendre.

-Ooh... J'ai mal à la tête... Soupira-t-elle afin que je lui explique la cause de cette douleur éphémère.

Je ne pus m'empêcher de lâcher à mon tour, un soupir de soulagement, elle allait bien... Cette réaction disproportionné de ma part paraissait si stupide ! Mais, était ce réellement ma faute si j'aimais et conciderai ma meilleure amie comme une sœur ?

Un cri perçant m'arracha à mes pensées et déchira le silence qui dominait depuis quelques secondes la pièce.

Je m'empressais aussitôt d'étouffer ce cri entre mes doigts afin de ne pas attirer l'attention des parents -bien trop silencieux à mon goût- de Tessa.

Celle ci venait tout juste de remarquer les piles de glaçons déposé ça et là sur son corps et s'était mise à hurler comme l'abrutie qu'elle était.

Qu'est ce qui a pu me coltiner un boulet pareil !

- Chuut, mais enfin tais toi ! Murmurais je avec l'envie irrépressible de vouloir crier ces paroles.

Les yeux de mon amie s'écarquillèrent rapidement et elle se mit à s'agiter partout alors que mes mains tenté vainement d'étouffer ses cris de sauvage.

Finalement, elle réussit à se défaire de mon emprise et se releva d'un seul bond. Laissant ainsi les glaçons s'éparpiller dans les quatres coins de la pièce avec une rapidité inégalable.

Et soudain, alors que Tessa commençait enfin à se calmer, des pas se firent entendre de l'autre côté du mur.

-Vite, éteint moi cette lumière et cours t'allongeais dans ton lit ! M'ordonna la voix stricte et paniqué de ma meilleure amie. Je ne me fis pas prier et m'exécuta à la tâche qui m'était confiée.

D'un seul pas je pus atteindre l'interrupteur qui me permit d'éteindre là lumière, et d'un bond je rejoignais mon lit ou je me recouvrais de justesse d'une couverture.

J'offris un sourire amusé à ma meilleure amie alors que celle ci simuler une sieste.

La porte ne tarda pas à s'ouvrir, nous faisant découvrir par la même occasion, les parents, perplexe, de Tessa.

Sans attendre mon dû, je fermais mes paupières et attendais avec impatience leur départ pour me "réveiller" si l'on pouvait dire.

Et pourtant, les parents de Tessa, bien décidés à rester, fermèrent les volets, tirèrent les rideau et rangèrent même le bureaux comme le dressing de leur fille !

Il devait bien s'être écoulé quelques heures depuis leur arrivée dans la chambre et je me sentais de plus en plus divaguer, emporter et câliner par les doux bras de Morphée.

La lumière était toujours éteinte, et mes paupières encore clause ce qui ne me facilita pas la tâche.

Je luttais, longtemps contre moi même pour ne pas m'endormir, je me livrai à un réel combat psychologique contre moi même. Ce fut inlassable et atroce pour moi, mais très vite je me résolu à l'idée que, dormir n'était finalement pas si mal. Et tomber -un peu avec mais aussi un peu contre- mon gré dans les limbes du sommeil.

                          ***

Le weekend s'était écoulé très rapidement, nous nous étions bien amusé, mais lundi s'imposer à nous et nous eûmes d'autres choix que de rejoindre le lycée où nous étudions Tessa et moi.

La voix dans ma tête.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant