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Nous pensionsQue rien ne pouvait nous arriverNous rêvionsQu'ensemble on finisse d'exister

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Nous pensions
Que rien ne pouvait nous arriver
Nous rêvions
Qu'ensemble on finisse d'exister.

Mais qui aurait cru
Que nos espoirs allaient être explosés ?
On nous a bien eu
À nous faire croire l'éternité.

Un soir
Tu es tombé
Contre le sol
Tu t'es ramassé.

Tu manquais de souffle
Menaçais de mourir
Mais je n'ai pas pensé
Que tu devais tellement souffrir.

Les secours j'ai appelés
La voix toute tremblante
J'étais tellement apeurée
Aujourd'hui encore, ça me hante.

Et là, on a compris
Compris que c'était le début de la fin
Et là, on a appris
Appris que tu ne seras plus jamais serein.

Pourquoi il a fallu
Que cette maladie vienne briser notre bonheur
Alors que nous
On ne voulait pas de ce malheur ?

Les médecins nous ont avoué
Qu'il n'y avait plus d'espoir
Je n'ai fait que pleurer
Et hurler de désespoir.

On a profité comme on a pu
De tes derniers jours
Mais nous on aurait voulu
Que ça dure pour toujours.

Puis tu es parti de force
Sans que je ne puisse t'en empêcher
Et souvent je me demande
Comment ça a pu arriver.

Es-tu mieux là où tu es ?
Te sens-tu mieux désormais ?
Dis-moi que oui s'il te plait
Sinon je m'en voudrais.

J'espère que d'où tu es tu me vois
Et que tu veilles sur moi
Tout ce que j'accomplis désormais c'est pour toi
Pour que tu sois fier de moi.

N'oublie jamais que je vis pour toi
Que je n'aime que toi
Et que jamais il n'y aura
Quelqu'un qui te remplacera.

InfinitionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant