La voisine d'en face

Chapitre 1: Déménagement

  « Un carton, deux cartons, trois cartons...
-Quatre cartons.
-Cinq cart...raah ! Alex! Ne me dérange pas pendant que je compte!cria ma mère.
-Hehe. »

Moi, Alexandre Russel, je déclare l'emménagement interdit à la famille Russel.
Oui, vous avez bien entendu, je ne veux pas déménager.

Pour des raisons simple et claire: je ne verrai plus mes amis, de base, j'ai du mal à m'en faire alors tout recommencer de nouveau, c'est l'enfer.
En plus, j'aime Paris, c'est ma ville, la ville où je suis né. Pourquoi me l'enlever ?

Maintenant, je dois aller étudier au nord-est de la France, et où exactement me dirait vous? Au State, au États-Unis! C'est une vrai blague! Je suis pas né pour mangé au fast-food, moi!

Mais papa se fait expatrier là-bas, donc on le rejoins, moi, maman, et mon petit frère, Mathias.

Je rejoins tranquillement ma meilleure amie et ma voisine Freya, qui est dans le jardin, et lui déclare:

« Alors comme ça, tu n'es plus ma voisine?
-Non, je ne le suis plus, désolée, répond-t-elle.
-J'ai pas envi d'y aller.
-Je sais...je sais, dit-elle doucement. »

Freya et moi sommes restés là, en train de parler de tout et de n'importe quoi dans le jardin, quand soudain, maman cria:

« Alex ! On y va!
-...ok...bon, eh bien, on se parlera depuis Skype, soupirai-je.
-Ouais...au revoir, murmure-t-elle.
-Au revoir. »

Plus de Freya...elle va me manquer...

Mes amis du lycée aussi vont me manquer, plus de rendez-vous aux cafétérias pour avoir du WI-Fi et jouer en ligne, plus de bagarre entre nous, maintenant c'est moi et l'Amérique.

•~{*}~•

Je suis sur le sol américain en ce moment même...et j'ai vraiment envie dormir, les voyages me donne toujours envi de dormir, pour je ne sais qu'elle raison.

Papa nous attendait dans une nouvelle voiture et une fois à l'intérieur, le cuir des siège me frustrait déjà, sûrement parce que je suis déjà énervé d'être là.

Une demi-heure plus tard, nous sommes arrivés, dans une maison très grande, mais vraiment très grande. Elle ressemble à un manoir datant du XVe siècle, avec un jardin mal arrangé où la nature a repris ses droits.

Le quartier avait l'air normal pour des américains, mais notre maison fessait vieillotte par rapport au autres mise à part une, celle de la maison d'en face, encore plus vielle que la notre, elle est faite de bois fragile près à tomber, avec beaucoup de trous, je dirais que la maison n'a plus de propriétaire.

Papa a ouvert la porte et là, ce que je voyais dehors était complètement différent par rapport à l'intérieur, télé plate sur le mur avec des meubles en bois, un bar avec une cuisine dans le salon avec une table à manger, et un énorme escalier de marbre.

Je sais que papa a un bon métier, mais là c'est à croire qu'on est riche, soudain mon tuteur me sort de ma torpeur:

« Reposez-vous les garçons, demain vous ranger vos affaires et lundi vous allez à l'école, vous verrez ça vous plaira, ce sont de grandes et belles écoles.

-...ok, répondis-je. »

Donc, j'ai pas d'amis ici, mais en plus je suis dans une « grande école » déjà que je suis nul en anglais, donc comprendre ce qu'il me disent ça va être une vraie galère.

Je souhaite monter en haut, quand la sonnette m'interrompt dans ma course, ma mère ouvre la porte et une vieille dame avec un panier dans la main apparaît.

« Bonjour, je suis la voisine d'en face, je me présente Géraldine. »

La voisine d'en face...dans la vieille maison que j'ai vu juste avant? Impossible!

« Oh bonjour Géraldine...eh bien je suis Annabelle...en-enchanté...à et euh...voici mes deux enfants Mathias et-

-Alexandre, interrompt la voisine.

-Euh...oui...mais...

-Une simple intuition, jeune fille. Bon, eh bien bienvenue au États-Unis. »

Ma mère sous le choque ferme la porte et regarde papa, mais celui-ci ne comprend absolument rien. Comment a-t-elle put savoir mon prénom ? Elle est bizarre, très bizarre.

Je monte alors dans la chambre que papa m'a désigné et sans réfléchir à « l'intuition » de la vieille, je m'endors.