Chapitre 1

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Il fait encore nuit dans la ville de Segré. Pourtant plusieurs lycéens avance vers un bâtiment allongé de couleur grise qui ressemble à une prison pour étudiants, en d'autre terme un lycée.
Parmi eux, une jeune fille avance frénétiquement. C'est Iris. Elle est plutôt jolie, ses cheveux mi longs ondulés se balance au rythme de la musique qui se propage dans ses écouteurs, ses yeux verts étincelant de curiosité. Elle s'arrête finalement à l'arrêt de car près du lycée et attends son meilleur ami, Leo.
La plupart du temps, son car arrive après le sien. Elle pianote tranquillement sur son portable quand soudain elle ressent une énergie qui s'approche d'elle. Elle lève la tête et aperçoit quelqu'un s'avancer dans le pénombre. Quand la silhouette se précise, elle remarque que l'individu ne porte aucun sac, donc ce n'est pas un lycéen. Pourtant elle ne ressent aucune animosité de sa part, ses doigts se mettent à la picoter comme si une source d'énergie se dégageait de la personne.

C'est un jeune garçon, d'environ quinze ans. Les mains dans les poches et le regard concentré sur le sol, on a l'impression qu'il fait tout pour ne pas être vu. Sa démarche est vive et régulière. A son niveau, il tourne brusquement la tête vers elle, surprit.
Iris rencontre alors un beau visage emplis de malice. Ses cheveux noirs sont complètement emmêlés, on dirait qu'il est resté toute la nuit dehors. Et son regard scrute Iris de la tête au pied. On croirait presque avoir aperçu un éclat de lumière entre les deux adolescents. Sentant son regard sur elle, la jeune fille détourne le regard gênée.

- Iris ?

Un deuxième garçon est apparu. Un grand brun, cheveux mi-longs. Il scrute la jeune fille avec de grands yeux noisette interrogateur.

- Hey, ça va ? Tu es blanche, on dirait que tu as vu un fantôme.

- Ah salut Léo ! Regarde le garçon...

Disparu, il n'est plus là. Il s'est envolé comme un oiseau.

- De qui parles tu , je ne vois personne ?

- Non rien, laisse tomber.

Mon ami fronce les sourcils, soucieux.

- Tout va bien ? Tu es sûr que tu n'es pas malade ? Tu sais, il y a un virus qui traîne en ce moment dans le lycée.

- Non, je vais bien ! Aller, viens on va au foyer j'ai froid.

Pourtant Iris ne peut s'empêcher de penser au jeune garçon. Il avait un aura différent des autres lycéens. Elle avait ressenti passer un champs magnétiques entre eux, c'était étrange...

Arrivé dans le foyer de son lycée qui est un bâtiment exclusif pour les lycéens. Elle s'installe à une table et décide de changer de sujet. Elle questionne son ami.

- Alors ? Comment c'est passé ton rendez-vous, hier ? Tu as bien suivi mes conseils, tu ne l'a pas fait fuir au moins ?

Leo rigole devant ses questions incessantes.

- Je te reconnais bien là Iris. Une grande romantique dans l'âme.

- Mais non, et puis... Et puis tu n'as pas répondu à mes questions !

Leo lève les mains, et fait mine de porter un drapeau blanc.

- Ok, ok j'abandonne. Pour info, elle ne sait pas enfui et on a plutôt bien discuté.

- C'est vrai ! Pourtant c'était mal parti. Tu vois, je te l'avais dit, que porter une chemise noir c'est plus classe que mettre un sweat ! Non mais y a pas idée...

- Iris...

- Et des lunettes de soleil ! Non mais Léo, franchement, tu va quand même pas me dire que porter des lunettes de soleil, c'est styler !

Léo agite la tête en souriant.

- Iris, que insinue tu avec ton "c'était mal parti" ?

- Je n'insinue rien, je constate nuance.

Iris sourit à son ami qui l'attrape par la taille.

- Viens par là toi, je crie vengeance !

Et il se mit à chatouiller les côtes fragiles de l'étudiante. Iris essaye de le repousser pliée en deux, en vain, Leo est trop fort.

- Assez, Assez ! Je déclare forfait, mais arrête ! Dit-elle entre deux ou trois hoquet de rire.

Leo, éclate de rire et finit par la relâcher quand il entendit la cloche sonner.

- Aller ma petite Myosotis, en cours !

L'adolescente fit la moue.

- Oh non, déjà. Pitié j'ai pas du tout révisé !

- Là je n'y peux rien, je plaide non coupable, s'esclaffe le jeune homme.

Les deux amis marchent vers un grand bâtiment pour leur premier cours. Devant la classe, Iris lance un regard dévasté à son ami.

- Leo !!! C'est notre dernière chance avant la sentence, allons nous en tant qu'il est encore temps, le professeur est pas encore arrivé. 

Le jeune homme rigole.

- Lets go Myosotis, we can do it !

- Arrête avec ce surnom !

Leo se tape le front en riant.

- Oh pardon ! J'avais oublié que il ne fallait pas vexer la majestueuse Myosotis ! Si son altesse veut bien se permettre de pose son pied dans la classe pour que l'on débloque le passage. 

Iris lève les yeux au ciel.

- Leo ! Tu es lourd !

- Moi ! Non, jamais.

Les deux amis entrent dans la classe qui ai déjà bien bruyante. Leo alla saluer ses potes et Iris alla rejoindre Lilou et Léa. Elles discutent entre elles.
Léa se tourne à son approche.

- Salut Iris ! Comment vas tu ?

- Plutôt bien et toi ?

Léa fait mine de chasser l'air de sa main.

- Ouais, fatiguée j'ai pas dormi cet nuit...

- En même temps si tu arrêtais de discuter avec Yann jusqu'à pas d'heure. Et après elle ose dire qu'ils ne se passent rien entre eux, la taquine Lilou.

Léa baisse la tête en rougissant. Elle grommele.

- Mais c'est vrai ! Je l'apprécie mais c'est tout, il n'y a rien entre nous !

Iris lance un regard entendu avec Lilou.

- Bien sûr, on te crois. Je termine de m'occuper de Léo, il serai capable de se prendre un râteau avant la fin de la semaine sans moi, et après je suis toute à toi.

Elle relève la tête mi amusé mi inquiète.

- Tu n'oserais pas ?

L'adolescente lui sourit.

- Oh que si !

La cloche sonne pour la deuxième fois, pendant que le professeur entre dans la classe in-extrémiste et les élèves s'installent en silence. Iris reprend sa place au deuxième rang qui se trouve à côté de la fenêtre.
Laurine la voisine de la jeune fille lui tend un manuel et en soupirant Iris se replonge dans ses notes.
Le professeur commence par corriger un exercice d'algorithme qu'ils étaient sensés avoir fait chez eux. Quelques minutes plus tard, Iris s'était déjà faite distraire par ce qui se passe dehors.

Soudain, l'alarme incendie se déclenche.

Oui je sais. J'ai quelques mois de retard mais au moins je continue. Que voulez vous l'inspiration ne se commande pas 😊
Bonne lecture !

L'apocalypse de GliwiceeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant