Chapitre 1

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Lieu : Paris
Date : 24 mai 2018

L'adolescente courait dans les rues de Paris. Elle prit une petite ruelle sombre. Un coup de vent fit enlever la capuche qu'elle portait. Elle avait de longs cheveux roux ondulés et des yeux verts émeraude ainsi que des tâches de rousseur. Elle avait des traits fins.

 Elle avait des traits fins

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Elle rabattu sa capuche. Elle portait un gilet noir trop grand avec un slim serré noir. Elle tâta sa poche pour vérifier que quelque chose était encore là. Elle tourna à gauche et déboucha dans la plus belle avenue du monde. Comme l'avenue était remplie de monde, elle se confit dans la foule. La police la cherchait mais ne la trouvait point.
Au bout de quelques minutes, elle pénétra dans une grande bâtisse. On la laissa entrer. Elle monta les marches, jusqu'au dernier étage. Elle entra dans une pièce où une baie vitrée dominait l'espace. Un homme en costume cravate était assis sur une chaise. Une chaise en face de lui était l'autre seul meuble. L'adolescente enleva sa capuche et s'assit timidement dans le second fauteuil.

- Voilà ce que j'ai réussi à récupérer, chef, dit-elle.
- Seulement ça, dit-il avec dégoût. Tu me déçois, ma petite.
- Désolé mais c'était plus gardé que l'on pensait. J'ai fais tout ce que j'ai pu, s'excusa t-elle.
- Tais-toi. Tu es ma meilleure voleuse. Tu réussis à voler plein de choses et tu n'es pas capable de voler des diamants ?
- Mais...
- Il n'y a pas de mais ! Je t'ai accepté malgré ton jeune âge. Et tu ne voles pas bien ?
- Mais si je n'ai pas les bons plans, je peux pas travailler correctement.
- Émy, va dans ta chambre préparez le prochain casse. TOUT DE SUITE !

Émy se précipita dans sa chambre, laissant le paquet au main du chef. Elle enleva son gilet, laissant voir à la place un chemisier blanc. Elle s'assit sur une chaise de bureau et ouvrit son ordinateur. Elle prit un marqueur entre ses dents et déroula une grande carte d'un immeuble sur le sol. La "chambre" ressemblait plutôt à une prison. Tout était en gris. Le bureau était collé contre le mur, un lit en métal était à l'opposé du bureau, une commode était à côté du lit. Il n'y avait pas de fenêtre. Émy traça une croix au marqueur sur le plan. Elle faisait des aller-retour entre le plan au sol et l'ordinateur sur le bureau. Puis, fatiguée, elle s'écroula au sol. Pourquoi avait-elle accepté de rejoindre le clan des "tueurs". On frappa violemment à sa porte. Elle se releva, passa une main sur ses vêtements et alla ouvrir. C'était le chef et ses hommes de main. Il lui demanda si tout était prêt. Elle acquiesa. Il lui dit d'enfiler son gilet. Émy le fit. Puis, pour aucune raison, il la gifla. Pour tout à l'heure, se justifia t- il.
Elle suivit les hommes jusqu'à la fourgonnette blanche. Livide, elle ne bougeait plus. Ce fut un homme qui la fit sortir de ses pensées.

- Tu te magnes, dit-il sèchement.

Elle monta dans le véhicule. Pendant le trajet, elle expliqua le plan. Quand tout le monde descendit, elle resta quelques instants en arrière. Elle croisa le regard d'un passant. Elle resta ainsi, fixant l'homme. Quand il sourit, elle secoua la tête. Elle rattrapa la bande d'hommes.

- STOP! ARRÊTEZ-TOUS !, cria t-elle.
- Elle veut quoi la lilipucienne, dit un homme plus petit de taille qu'elle.
- Je suis plus grande que toi, alors tais-toi. Et puis, pourquoi faites-vous ça ?
- Pour notre patron, répondit un baraqué.
- Je sais pas pourquoi je parle à des imbéciles, dit-elle en soupirant.
- Des imbéciles ?, dit le baraqué.
- Yep. Je suis sûre que vous ne savez pas combien fait un plus un ?, dit Émy.
- Tais-toi, et un plus un ça fait deux, répondit le baraqué.
- Bravo, dit Émy avec sarcasme. Mais il veut un trophée le petit génie ?
- Le patron va être au courant, répondit encore le baraqué.
- Je suis censée avoir peur ?, demanda faussement Émy. Car moi, je me casse. Salut les imbéciles.

Elle ne savait pas pourquoi elle avait fait ça. Peut-être en avait-elle marre de l'emprise de leur chef. Elle n'avait pas été à l'école. Elle avait appris à lire au commissariat, pendant ses nombreuses gardes à vue. Elle n'avait aucune vie, aucun ami, aucune famille. Rien. Sa vie se résumait à un casier judiciaire déjà bien rempli. Avec son identité crée au poste de police. Pour l'état, elle n'était qu'une délinquante sans famille.
Émy était dans la rue. Elle se sentait...libre. Ne sachant pas où aller, elle courait dans la rue. Soudain, elle rentra dans l'homme de tout à l'heure. Elle s'excusa.

- Ce n'est pas grave, répondit-il. Je suppose que vous étiez avec les cambrioleurs ?, dit-il.
- Que..comment..., bégayait Émy.
- Je suis observateur. Venez, je vous payé un verre.
- Et moi, je suis mineure.
- Pas d'alcool, alors.
- Rien du tout. Je ne vous connais pas.
- Tu me fais rire ma petite.
- Je suis votre "petite" et ne tutoyer pas.
- Tu as le caractère bien trempé de ta mère. Mais les yeux de ton père.
- Qui êtes-vous ?
- Un de leurs vieux amis.
- Vous les avez connus ?
- Des gens formidables. Quel dommage qu'ils ont été tués. C'est du gâchis.
- Ce verre, c'est toujours, valable ?
- Je croyais que tu, pardon, vous étiez mineure.
- Les lois sont faites pour être transgresser.
- Suivez-moi.
- D'acc.

Émy suivit l'homme. Elle en profita pour l'observer de plus près. Il portait un chapeau en feutre ( la matière ) pour cacher ses cheveux mais elle voyait qu'il avait des cheveux rouges. Il portait un costume et marchait avec une canne. Il avait des yeux rouges et des traits grossiers. Émy le suivit aveuglement. Des voix dans sa tête lui disaient que c'était peut-être un homme aux intentions douteuses. Émy voyait des familles faire leurs achats dans les grands magasins luxueux. Cela lui faisait mal de voir ces familles réunis alors qu'elle était seule, sans personne. Ils entrèrent dans un petit bar, où les seuls personnes qui s'y trouvaient étaient les serveurs et le patron. À la vue des deux nouveaux clients, ils voulurent qu'ils se dépêchent de choisir pour pouvoir enfin ravir des gens. L'homme prit un café et Émy prit un hamburger frites avec de l'eau. Les deux gens se taisaient pendant qu'ils attendaient la nourriture. Quand leurs commandes arrivèrent, Émy se jeta littéralement sur le plat.

- Tu pourrais manger mieux, dit l'homme, dégoûté par la jeune fille.
- Je n'ai pas mangé normalement depuis...jamais en fait. J'en ai marre du verre d'eau et du sandwich au pain avec un yaourt.
- Un sandwich au pain ?
- Une tranche de pain pour la garniture et les deux autres pour l'encadrer.
- Je te plains. Mais tu n'as pas mangé d'algues ou de l'herbe jaune.
- J'me drogue pas.
- Mais quelle nouille ! Tu n'es pas au courant, princesse ?
- Princesse ? Tu m'as pris pour qui ?
- Donc tu n'es pas au courant pour notre monde. Je sais pas pourquoi c'est toujours sur moi qui récupère les gens qui ne savent rien...
- C'est très vexant.
- Bref, pour t'expliquer...

Il fut interrompu par l'arrivée de deux homme habillés tout en noir. L'un deux cracha du feu.

Coucou les écureuils volants !
¿ Comó estas ?
Je sais, je parle espagnol, impressionnant non ? Je blague. Bon, voici ma première histoire et je suis un peu déçu du début. Mais très fière de la fin.
Que va t-il se passer ?
Qui va mourir ? Déjà, est-ce quelqu'un va mourir ?

Tant de questions...
La suite dans...la suite ( Originalité où es-tu ? Si quelqu'un la vue, merci de me prévenir )
Gros bisous, n'hésitez pas à voter ou commentez, ça me fait très plaisir.

Cordialement
La Direction aka Istoria Pensée
😊😊

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