Amoureuse en un mois.

VIII.

Au petit déjeuner, j'étais heureuse de retrouver les amies.
- Elisabeth, vous allez mieux ?
- Oui, beaucoup mieux mon roi. Dis-je en faisant une révérence.
- Votre majesté, puis-je vous montrer le nouveau apprenti cuisinier ? Dit Mr. Archin.
- Oui, vous le pouvez.
Il parlait de Thomas, nous devions rester discret, c'est ce qu'on avait dit.
Thomas entre et me regarde. Je baisse les yeux pour ne pas nous faire remarquer.
- Comment vous appelez-vous mon garçon ?
-Thomas majesté.
- Et faites nous de la bonne cuisine.
- Je ferai de mon mieux.
Il part et me fixe toujours autant.

Comme prévu, le Prince était venu me chercher en après-midi. Les autres filles étaient jalouses mais chacune son tour.
En sortant, le Prince prends mon poignet et le sert.
- Pouvez-vous me lâcher?
Il continue et ne m'écoute pas. Il accélère dans l'escalier. Et je les descends sur les fesses. Il me lâche le poignet et comme à faire les cent pas.
- Regardez, à cause vous, je suis tombée.
- Mais c'est de votre faute.
- Ma faute? Dis-je en le relevant.
- Vous avez très bien compris.
- Non, je ne comprends pas! Je ne suis pas médium, je ne sais à quoi vous faites allusion.
- Et si je vous dis le bracelet, vous voyez de quoi je vous parle. Vous m'avez menti!
- Et alors ?
- Et alors ?! Mais vous rigolez ?!
- Je vous aurai dit la vérité, vous l'auriez jeter ou casser.
- Vous n'avez pas honte ?
- Et pourquoi j'me devrais-je ?
- Vous êtes ici parce que vous avez été choisie pour être la futur femme.
- Et que vouliez-vous que je fasse ?
- Je ne sais pas Elisabeth.
- Je retourne près de votre mère.
- Il est au palais n'est-ce pas ?
Je m'arrête en plein milieu de l'escalier.
- Répondez !
- Oui.
- Où il est ?
- Majesté, s'il vous plaît.
- De toute façon, il restera quelqu'un de son rang.
- Comment pouvez-vous le savoir, vous ne le connaissez pas.
- Ils le font tous. Venez, j'ai un cadeau pour vous.
Je le suis dans le plus grand des silences.
Jusqu'à un porte avec les initiales dessus.
- Cette pièce est pour vous, venez aussi longtemps que vous le voulez.
Je l'ouvre et vois la bibliothèque de notre première rencontre. Je regarde la pièce avec beaucoup d'émotion. Mon regarde retombe sur Andrew. Je cours vers lui et lui saute dans les bras. Il est surpris mais il sert encore plus.
- Merci, merci, C'est magnifique.
- Heureux que cela vous plaise.
Il le repose au sol mais garde ses bras au tour de ma taille. Nos visages se rapproche et nos lèvres se rencontrent. C'était la première fois que j'avais autant d'émotions, je veux dire que bien sûr, j'en ai avec Thomas mais pas de la même intensité.
Thomas, j'aime Thomas pas Andrew, n'est ce pas ?!
Je retire mes lèvres.
- Je ne peux pas.
- Mais vous le voulez Elisabeth.
- Je devrais retourner près de votre mère.
- Bien Elisabeth.

En rentrant, Lady Sofia était toute heureuse et je me demandais bien à quoi bon ?
- Sofia, pourquoi es-tu heureuse ?
- Et bien, les filles, j'ai rencontré quelqu'un.
- Mais qui?
- Je peux rien vous dire, mais je dois le voir ce soir.
-Comment l'as-tu rencontré ?
- Je me promenais dans les couloirs et je suis tombée sur lui accidentellement. Nous avons un peu parler et il m'a dit qu'il viendrait dans ma chambre ce soir.
- Mais le Prince Andrew. Dis-je étonnée.
- Voyons, je sais bien qu'il ne m'aime pas. Je suis restée avec lui hier et c'était d'un ennuie. Même lui l'a dit alors.
Waw elle avait des yeux qui brillait de mille feux.
Nous avons parlé tout le reste de la journée. Nous avons même fait une partie de cartes avant de nous endormir.