"maintenant tu marches où tu crèves à toi de voir" c'était les dérnières paroles de mon père avant de rejoindre les troupes de l'armée, malgré son ton dur je pouvais discerner sa tristesse alors pour le rassurer j'arborais un faible sourire "pas question de pleurer" pensai-je. J'avais 10 ans à cette époque-là et au fond de moi je savais que ça n'était pas un au revoir mais bel et bien un adieu.