Klaus et Rebekah

"Cher Journal."

''Cher journal,

Aujourd'hui Nik et moi nous sommes disputés. Oui, je sais, encore.

Encore une fois j'ai pleurée, encore une fois je l'es détesté.

Encore une fois je lui ais crié des choses que je ne voulais pas dire, que je ne pensais pas. Mais là, c'est pire. Pire que tout.

J'ai parlé comme Mikael. J'ai parlé comme l'homme qui l'a torturé toute son enfance. J'ai parlé comme l'homme qui le tuait à petit feu.

Je lui ais dit... je lui ais dit... Excuse-moi. Les larmes viennent.

J'ais dit que ce n'était qu'un batard, qu'il n'est même pas un Mikaelson et qu'il ne pouvait donc pas être mon frère.

Maintenant, il est dans son atelier. Surement en train de me détester.

Si tu savais comme je regrette, j'ai dit des choses horribles à mon frère, je savais pertinemment que ça allait le blesser et je l'ais est quand même dit.

Je lui est rappelé la pire époque de sa vie.

Mais le pire fut de voir la souffrance présente dans ses yeux. La souffrance, la trahison et une haine. Une haine pure et sauvage, je ne l'avais jamais vu dirigé vers moi, quand elle apparaissait c'était toujours pour quand il parlait de Mikael. Et ça m'a fait tellement mal, tu ne peux pas savoir à quelle point, en le brisant lui, je suis morte.

Morte de l'intérieur. En brisant son âme, j'ai tout autant brisée la mienne.

Il ne me pardonnera pas. Je le sais. Je l'ai vue.

La trahison dans ses yeux m'a fait mal aussi, tu sais. Plus que tout.

En ce moment, un trou béant est présent en moi, un vide. J'ai mal, tellement mal, j'ai l'impression d'avoir perdue une partie vitale de moi.

Et c'est la vérité, j'ai perdue mon frère. Mon âme-sœur. Ma vie.''

'' Cher journal,

J'ai l'impression d'être toute seule dans cette maison. Nik fait tout pour ne pas me croiser.

Quand c'est arrivé la dernière fois, j'ai juste eu le temps d'apercevoir les mêmes yeux que lors de notre dispute. Souffrant, trahis mais il n'y avait plus de haine, juste de la trahison. Et c'est pire. Tellement pire.

Je crois que je n'ais jamais ressentis une douleur aussi grande. Ça m'a fait mal. Enormément mal, j'avais l'impression de mourir à petits feu.

Je ne dors plus, je n'y arrive pas. Dès que je ferme les yeux je vois ses yeux. Souffrants et trahis, brisés.

Je ne mange plus non plus, le goût du sang et des aliments est le goût de la trahison. Horrible et âcre.

Sans lui, je ne vie plus. Sans lui, je ne suis plus Rebekah Mikaelson, forte et joyeuse, je suis une épave.''

'' Cher journal,

Aujourd'hui sur la table de la cuisine, j'ai trouvé un verre de sang et une assiette de pates bolognaise, accompagné d'un mot :

Ton plat préféré pour que tu manges.

-Klaus.

Tu n'imagines pas le bonheur que j'ai ressentis en lisant ce mot, je me suis sentie revivre. J'ai pris la décision de me faire pardonner par tous les moyens possibles.''