Vrai méchant ou faux Héros

Chapitre 22: Douleur

 Un peu plus tard                                   

    Point De Vue de ? 

J'ouvre les yeux mais ça ne change pas grand chose à ma situation d'avant car je vois la pièce où je suis aussi bien qu'avec les yeux fermés. Celui qui "s'occupe" de moi est reparti avec un grand sourire fier et en ricanant. 

Je reste là seule dans la pénombre avec mes jambes qui sont entièrement recouvertes d'un liquide chaud et poisseux dégoulinant encore de mes plaies qui sont les conséquences des coups qu'il m'a donné.
Je sens déjà que mes bras, mon ventre et mon visage qui sont  entrain de développer de nombreux hématomes.  

Je lutte pour parvenir à lutter contre ce guerrier imbattable qui est la douleur que je ressens au plus profond de mes entrailles mais intérieurement je sais mieux que personne que c'est un combat perdu d'avance.

 Pourquoi  cette certaine personne a une haine contre moi assez forte pour vouloir autant me faire mal au point que sentir un élément toucher ma peau me fait un mal insupportable ?

Dans ma bouche je sens un liquide au gout particulier, c'est du sang. Il coule de part et d'autre de ma bouche et dégouline le long de mon cou. En passant par la blessure que l'on m'a fait en premier mais c'est bien loin d'être important par rapport au reste de mon corps, c'est même minime. 

Soudain je sens des petites pattes monter à partir de mes pieds sur mon corps engourdi. De plus en plus de petites pattes arrivent même si je n'arrive pas à savoir ce que c'est, ça m'encourage tout de même à continuer de lutter et à persévérer pour parvenir à retrouver mes amis. 

Quand tout à coup, un rayon de lumière verdâtre  passe sur mon visage et je me rends compte que toutes ces petites pattes étaient des fourmis, coccinelles, araignées et beaucoup d'autres insectes. 
Plusieurs d'entres eux ont amené des pierres fluorescentes que l'on peut trouver aux fonds des lacs d'ici d'après Arthur. 

Ça illumine réellement mon cœur de savoir que des insectes sont allés chercher des pierres rares uniquement pour moi et qu'ils m'aident. De plus je sens que quatre fourmis montes chacune vers mes poignet et chevilles où sont accrochées des attaches faites dans un métal glacial qui me maintienne contre le mur. 

Les quatre fourmis disparaissent dans ces attaches et 30 secondes plus tard, en même temps toutes les attaches s'ouvrent et me laisse libre de mouvement. 
Sauf qu'il y a un problème, je suis vidée de toutes mes forces donc directement après je tombe face contre le sol. 

Je tourne avec une grande difficulté la tête pour pouvoir apercevoir un minimum mes petits sauveurs. Ils sont tous autour de moi, même si je sais très bien qu'ils ne peuvent pas physiquement sourire j'ai tout de même l'impression qu'ils me font tous un immense sourire qui me réconforte autant que si l'on m'avais pris dans les bras.

Quand tout à coup j'entends distinctement le bruit d'une serrure qui se débloque. 
Rien qu'à l'entente de ce son mon corps tressaille et je me met à trembler de partout. 
Mais je me dois de rester forte et ne pas montrer à celui qui m'a séquestré qu'il m'a affaibli ou même que ce qu'il me fait parvient à me rendre faible et qu'il peut ainsi réussir à me faire craquer. 

Je supplie  tout de même le destin de faire en sorte que derrière cette porte s'apprêtant à l'ouvrir ça ne soit pas lui . Je refuse plus que catégoriquement cette possibilité.  

Mes minuscules compagnons semblent l'avoir bien compris puisqu'ils se rapproche encore plus de moi sûrement dans le but de me rassurer. 

Lorsque la porte finit par s'ouvrir, je parviens tout juste à apercevoir une main dans laquelle se loge un éclair qui parvient à éclairer l'entièreté de la pièce. J'ai l'impression que maintenant je suis aussi légère qu'un nuage. Je suis déjà rassuré de voir que ce n'est pas le montre qui me retient ici  et m'a blessée qui est revenu mais que ce sont mes amis qui sont désormais à mes cotés.