Chapitre 60 : Déprime, rage et rire

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Bonjour mes petites galettes (bientôt l'épiphanie ^3^).

J'ai plusieurs choses à vous annoncer :

- Pour celles et ceux qui ne l'ont pas vu le 31 décembre j'ai posté une courte histoire entre Rayan et Sébastien ;D. Comme c'était très demandé je vous ai fait un petit OS. Donc RDV sur mon profil et vous la trouverez (ainsi que les OS consacrés à Rayan, si vous ne les aviez jamais vu).

- Merci à celles et ceux qui se sont abonnés à ma chaine Youtube ces derniers jours ça m'a fait trop plaisir (déjà 85 ^3^ merci merci), le lien de ma chaine est sur mon profil Wattpad pour ceux que ça intéressent, Sinon taper sur Youtube : Les chroniques d'Amandine - LCD'A.

- J'ai besoin de votre aide, si vous deviez donner un gage à Rayan quel serait-il ? Le meilleur sera dans ma fanfic car j'avoue je sèche un peu (cet homme est trop arrangeant !). Je ne veux pas de gage sexuel, ni culinaire, sinon notre Rayan va prendre du plaisir ;D. Mais je veux pas de gage humiliant, ni un qui demanderait à ce qu'il débourse de l'argent, ça doit être contraignant mais gentil aussi ^^.

- Aujourd'hui ce chapitre va revenir sur un point que j'avais laissé en suspens il y a masse de chapitres (mais que je gardais sous le coude). Vous aviez des théories... je vous laisse découvrir de quoi il s'agit ^^.


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[PDV Sepharine]

Nous déjeunons dans une bonne ambiance. Rayan a bien fait de me prévenir car sa mère a été particulièrement insistance, trouvant que je ne mangeais pas assez alors que j'étais calée.

Décliner était difficile, heureusement que Rayan, son père et ses frères la freinaient.

Ensuite j'ai eu le droit à un cours de danse orientale de la mère et des frères de Rayan. Même qu'ils incitaient Rayan à montrer ses performances, chose qu'il a refusée en bloc. Son père a dû une nouvelle fois intervenir pour calmer leurs ardeurs. Et je voyais Rayan me supplier du regard de ne pas aller dans le sens de ses proches, alors je n'ai rien dit.

Quand nous partons je vois que Rayan est plus que soulagé.

Le trajet en voiture est court, mais particulièrement tendu.

Rayan a le visage fermé, quand on arrive enfin chez nous, il soupire, moi je l'enserre dans mes bras et cale ma tête contre son dos :

- Tu veux en parler ?

Il souffla :

- On peut... j'ai t'ai déjà touché deux mots avec ma mère....

Il se sépare de moi et s'installe sur le canapé et m'invite à le rejoindre :

- Comme tu le sais... ma mère voulait une fille, comme elle n'en a pas eu, elle a fait en sorte à ce que je ressemble à une fille.... Mes frères voyaient bien que j'étais traité différemment et ils se moquaient de moi, me ridiculisaient...

- C'est ce que je me doutais.... Mais du coup il y a un truc que je ne comprends pas... c'est ton père.... Tu n'étais pas si sur tes gardes avec lui, voire pas du tout. Alors qu'il n'a pas stoppé ta mère dans sa manie de te faire passer pour une fille.

- Tu as bien cerné les choses.... Pour mon père....

Il soupire et se lève :

- Encore aurait-il fallu qu'il sache que je souffrais....

- Comment ça ?

- Mon père a été très prit par son travail... on le voyait rarement... et quand je le voyais je n'osais pas lui en parler. Sans compter que ma mère et mes frères, loin d'être cons, me laissaient tranquilles quand il était là. Il a toujours cru que mes cheveux longs étaient un style que je me donnais..., c'était le seul truc qui aurait pu lui mettre la puce à l'oreille... mais bon des hommes avec des cheveux longs ça existe aussi... donc il ne s'est pas posé plus de questions.

Fais-moi sourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant