Bienvenue à l'hôpital psychiatrique de Shaunabuckingham

Chapitre vingt-huit

Pendant ses moments de folie due au gaz de peur qui avait inévitablement consumé son corps, elle s'était affalée sur le sol de la salle du sous-sol. Il faisait nuit et seule une bande de lumière rampait à travers la seule porte de l'espace vide. Scarecrow se tenait dans un coin, observant silencieusement son comportement, son chemin et sa façon de parler de son monde onirique actuel. C'était fascinant pour lui de voir ça. Il n'avait jamais utilisé ce type de concentration avec la solution auparavant et les résultats étaient meilleurs que prévu. Si elle survivait comme les deux premières rencontres, il jurait qu'il commencerait à l'utiliser comme une sorte de rat de laboratoire pour tester le médicament.

Jon voulait utiliser ce médicament. ou peur gaz comme avril l'appelait, pour une utilisation plus commerciale. Lorsque le directeur lui avait demandé d'accomplir cette tâche, il avait espéré qu'il n'aurait fallu que quelques semaines pour le créer en raison de son savoir et de son génie. Mais alors, les choses étaient devenues compliquées pour le médecin renommé. Premièrement, April était arrivée et ils avaient travaillé très étroitement ensemble.Le Joker avait été admis à l'asile et il avait été affecté à l'affaire, ce qui ne faisait qu'ajouter à la pile de travail qu'il avait constituée. Il était devenu si difficile de travailler sur son projet et la solution ne progressait que très lentement.

Avant aujourd'hui, il n'utilisait pas une concentration très forte car il ne s'agissait que d'un échantillon et il s'en servait chez des patients d'Arkham. Par conséquent, si de fortes concentrations étaient utilisées, elles seraient immédiatement détectées. Le projet était censé rester secret et si le médecin découvrait qu'il le testait sur des patients aliénés, il y aurait un procès, ce qui le ferait mal paraître, ainsi que le directeur. C'était la dernière chose qu'il voulait faire.

Jon mit ses mains dans ses poches et résista à l'envie de marcher jusqu'à April. Il commença à respirer difficilement, ce qui provoqua une chaleur intense à l'intérieur de son masque, rougissant ses joues et créant de la sueur sur son front. Il arracha le masque et prit une profonde respiration, reconnaissant pour l'air frais qui circulait dans l'espace. Frottant son front en sueur, il nota mentalement de rentrer chez lui et de créer un meilleur masque plus tard ce soir, après avoir terminé. Jon décida que si Miss Jones survivait à cette épreuve, il la ramènerait chez elle, comme il l'avait toujours voulu.

Il a osé marcher vers la fille qui semblait dormir, alors qu'elle vivait vraiment un cauchemar éclatant, à le rendre folle une fois qu'elle se réveillerait.Couché sur ses genoux, ses mains pâles planèrent au-dessus de son corps pendant un moment. On aurait dit qu'il était sur le point de la relever dans les airs comme un magicien, mais au lieu de cela, il plaça sa main gauche sur son dos. Ses longs doigts caressèrent doucement sa colonne vertébrale, descendant lentement, le bas de son dos et pénétrant dans une région qui lui était inconnue. Il n'avait jamais touché une femme, jamais.Il retira rapidement sa main et la tint contre sa poitrine.

"Non" se dit Jon. Même s'il était conscient qu'il était devenu légèrement fou depuis la création de la façade de l'épouvantail et que l'obsession de la peur l'avait consumé. La petite partie de Jon qui restait savait qu'il serait faux de tirer avantage de la jeune fille dans cet état. Il l'avait déjà trahie, avait abusé de sa confiance et avait l'intention de la tuer un jour, mais même l'idée de le faire se sentait trop mal.

Se séparant du corps mou. Jon retourna dans l'ombre où il se sentit plus en sécurité. Il a empoché le masque dans l'intention de le remettre à son réveil, si elle se réveillait. Il a commencé à se demander si quelqu'un viendrait la chercher. Ils ne savaient pas où elle avait été emmenée et s'ils le savaient, Scarecrow avait quelques gardes du corps qui étaient consomptibles. Il doutait qu'il y aurait une entreprise, il en était sûr.