Bienvenue à l'hôpital psychiatrique de Shaunabuckingham

Chapitre vingt-neuf

Ma tête nageait avec diverses émotions à partir de maintenant. Dans un coin de mon esprit j'étais inquiet de savoir ce que j'étais devenu, étais-je mort? Vivre un rêve? Ou fou? Dans un autre coin, le sentiment de crainte a commencé à me consumer, avais-je réellement été tué dans cet accident de voiture au lieu de Henry? Je pouvais toujours sentir la sensation de la perche métallique percer mon intérieur et me demandais si j'avais halluciné tout ou si c'était réel. Mes poumons étaient lourds à l'intérieur de ma poitrine, comme si le sang s'était vraiment accumulé à l'intérieur, mais je respirais encore. au moins j'espérais l'être. J'ai aussi ressenti de la joie en réalisant où j'étais. Mon corps n'était plus coincé contre le siège arrière de la voiture mutilée, mais mes membres et mon torse fatigués étaient enveloppés dans des draps violets. Je ne savais toujours pas si je rêvais ou non.

Au milieu des émotions tourbillonnant comme un ouragan dans mon cerveau complètement épuisé, il y avait une douleur sourde là aussi. Je l'ai déjà dit, et je le répète, j'en ai assez d'être frappée à la tête, et c'était devenu une habitude de plus en plus dangereuse que j'essayais de mon mieux d'éviter. Bien que dernièrement, il me semblait que j'étais un aimant et le danger était fortement attiré par moi. Je ne pouvais pas courir, car j'étais un aimant, le danger suivait et il était pratiquement impossible de le dépasser. Peu importe le nombre de coins que j'ai tournés, le nombre de dodges et de zig-zags que j'ai exécutés, cela m'a tout de même rattrapé et a toujours fait de son mieux pour me foutre en l'air.

Et Jack. Jack était le grand panneau lumineux au néon qui clignotait, dansait et criait "Par ici!" Depuis que cet homme était entré dans ma vie, il n'y avait que du chaos. Le chaos n'était pas une mauvaise chose, c'est en fait j'ai appris à adopter un style de vie chaotique, mais la poussée d'adrénaline qui engourdit notre esprit et la montée de la soif d'action me font payer le prix de la mort, des mutilations indésirables et d'autres surprises désagréables. attend

Hélas, la mort potentielle, les mutilations non désirées et d'autres mauvaises surprises en valaient la peine, si l'on tient compte du fait que j'ai affaire à tout cela avec la personne que j'aime, ce qui est justement celui qui affiche le grand et grand néon. , dirigeant tout le danger vers moi. Mais j'avais non seulement mon amoureux, mais aussi trois amis très chers, des criminels aussi, mais trois amis extrêmement précieux, qui m'ont aidé à m'adapter à cette vie; une vie de crime. Ils m'ont tenu dans ses bras, m'ont bercé et m'ont observé comme je suis devenu cette nouvelle personne que je suis devenue.

Bien que, pour le moment, je n'étais toujours pas sûr si j'étais vivant ou mort et tout cela était un rêve. J'ai prié une sorte d'entité que j'étais vraiment en vie et en bonne santé, et tous ceux que j'aime vont apparaître et me retenir et nous allons tous continuer comme une maison en feu. Bien que je craignais à tout moment que les draps qui me tenaient disparaissent et que la sensation de froid m'envahisse sur mon corps autrefois chaud et que je sois lentement entraîné dans les profondeurs de l'enfer, car nous savons tous que je ne suis vraiment pas monter au paradis, ou ce que le paradis était là-haut. Je serais descendu dans les profondeurs enflammées du repaire de Satan, où je passerais l'éternité à châtier mes divers péchés que j'ai commis ces dernières semaines. Soudain, on frappa doucement à la porte et mon cœur battit à tout rompre, craignant que le diable à cornes ne vienne me réclamer. La porte s'ouvrit et révéla quelqu'un d'autre, heureusement.

"Après-midi", dit Jack doucement, la tête coincée entre la porte et le mur. Il a commencé à marcher avec précaution, jusqu'à ce qu'il atteigne le lit et se place au pied de celui-ci, me surveillant.

"Je pensais que vous étiez Satan." Ce fut la première chose que je lui dis. Pendant un moment, je ne savais pas si Jack allait rire ou pleurer à propos de cette déclaration, ce qui, je l'admets, est très étrange à dire.