L'écho plusieurs chaînes qui se brisaient se propager dans ma tête. Comme émergeant d'un rêve, le noir autour de moi se dissiper peu à peu. Le bouquant des chaînes laissa place au brouhaha de passant qui entre et sorte de la porte principale devant moi.
- Qu'est-ce que je fous à rester là moi – me sorti je enfin de cet état étrange
Je décide de tirer ma valise à roue vers la sortie et d'oublier cette déconnection passagère. Aussi tôt dehors, un air glacial m'attendait avec le vrombissement des voitures venant et partant.
- Elle ne devait pas tar... –
- Mon calichoux !!!
Une vague d'embarra me cogna au visage. Je me retourne pour voir ma tante me faire signe et les passants qui me dévisageaient.
- Tu peux oublier se surnom si te plaît ? - demandais je aussitôt une fois devant elle
- Pourquoi ? Je trouve calichou mignon moi -
- En fait, tu le fais exprès c'est ça ? -
- Parfaitement calichouchou -
- Tu m'as manqué - râlais je en chargeant ma valise dans le coffre
- Je préfère ça oui -
Je soupire avec sa dernière phrase et elle ouvrit la portière.
- Aller monte et raconte-moi tes vacances -
Elle, c'est ma tante Anta. Un drôle de personnage croyait moi. Enfin de compte, c'est elle qui parla plus que moi pendant le trajet mais je l'écoutais pas, bien entendu.
- Starfoullah... -
Des toiles d'araignées à tous les coins, le lavabo rempli de vaisselle des vêtements éparpillés de la salle à la chambre de ma tante ET LA POUSSIÈRE. L'horreur se tenait devant moi. Littéralement.
- Je t'adore mais... t'es sérieuse là ? –
Mon visage crispé se détacha de ce décor de malheur pour trouver Anta adossé à l'embrasure de la porte. Son visage endormi me fit réaliser qu'elle avait pris des heures-subs. Je la porte alors jusqu'à son lit, enlève ses chaussures et survêtement et la couvre avec sa couverture.
« Elle est juste adorable »
- Je sais que ton job est chronophage mais tu pourrais pas faire un effort ? – soufflais je pour ensuite aller vers le placard à balais.
Ellipse 2 semaines
Le silence de la classe était continuellement interrompu par la voix lourde de monotonie du professeur et le grincement de sa détestable craie contre le tableau. J'avais décroché lu rythme du prof depuis un bon moment alors j'en profite alors pour mater la chute des neiges et les voitures passés.
- Oh non pas elle... - bourdonnais je
J'apercevais la sorcière sortir d'une voiture Audi. Je la vis refaire son top à T-shirt à manches longues noir parcouru de roses et sa jupe crayon noire qui allait de pair avec ses bas. Cette couleur contrastait avec son teint qui se confondait avec la neige. Une petite bourrasque fit mouvoir ses cheveux noirs écarlate frisés. Elle enfilait alors sa doudoune rouge après avoir fermé la portière puis ses bottes Chelsea se dirigeaient vers l'entrée et elle disparut de mon champ de vision.
Une sonnerie me fit sursauter. C'était la fin du cours, je n'avais pas remarqué le temps passait. Après un regard sur ma montre, je me jetais vers la sortie et marchais vers le jardin, là où mes potes m'attendent.
Sur le chemin, je vis des filles se délecter de sucres d'orges. Il y'en a partout à cette période de l'année. Cette image me renvoya indirectement à la fille de tout à l'heure. Je n'apprécie vraiment pas. À chaque fois qu'elle est dans les parages, un parfum suave mais inquiétante trouble ma sérénité.
VOUS LISEZ
L'école de la nuit
FantasyUn jour, Sidi (aussi appelé Saïd ou Saïdy) rêva de la fille qui lui est la plus apathique, Charlotte Parker, suppliant de l'aider. Les jours passant, il se rendit compte de son absence répété en cours mais ne s'en soucie pas jusqu'à il l'entendit un...