Je ferme les yeux et j'oublie l'adieu
L'enchantement des sirènes
Me prend la main
D'un coup m'entraîne
Vers le hors chemin
Le jardin des seins qui frémissent
Les panses les plaines et les délicesJe tends l'oreille aux jours des chandelles
Le chant du souffle des passions
Caresse l'épaule aux lobules
La sensation allume les confessions
Je t'aime s'avise au vestibule
Le chant mène à la danse du feu
Aux rythmes bizarres et fabuleuxJe salive les lèvres et le désire s'énerve
Quitte le ruisseau vers la rive humain
Sentir toute une vie s'écoulée
Le long d'un divin svelte chemin
Entre les monts les creux les vallées
L'uniformité des allers-retours
L'exploration de tous les contoursJ'ouvre les yeux et l'adieu me salut
L'oreille perd sa musique
Les lèvres leurs mystiques
L'été de la cigale s’annonce
Je meurs de faim sans sa présence
Ah
Si la chance un jour me sourie encore
Serment au chemin de la fourmi j'adhère