Est-ce la fin?

Andrea

« Debout!! » criait une voie grave et puissante, qui raisonnait dans le dortoir où dormaient 10 jeunes filles. Andréa se leva en sursaut. Le réveil indiquait 5:30. Elles se levaient tous les jours à la même heure, puis elles avaient ensuite 10 minutes pour se préparer, 10 minutes pour manger et 10 minutes pour se rendre au point de rassemblement qui se situait à l'extrémité du camp.
Ce camp était un des nombreux camps de l'armée brésilienne, mais restait le plus grand, et Andrea était militaire. Elle était fière d'être Brésilienne et voulait depuis toujours combattre pour son pays de naissance.

Elle était brune aux yeux noirs et avait la peau pâle. Ses cheveux étaient mi-long et sans coloration, cette dernière interdite à l'armée.

Son lit n'était pas le plus confortable pour son époque mais ressemblait beaucoup à ceux du XXIème siècle.

Elle mangea par la suite une espèce de bouillie à l'aspect écoeurant mais mangeable quand même. Elle était jonchée de points vert par endroits ( qu'il fallait plutôt éviter de manger, sauf si nous désirions passer un mauvais moment au cabinet).
Après avoir avalé tant bien que mal cette bouillie, Andrea se hâta d'aller au point de rassemblement, là-bas ils se mettaient tous au garde à vous puis commençaient les exercices.

100 pompes, 100 abdos, 50 tours de terrains et enfin un parcours de 200 mètres pour être fin prêts à retourner manger... Le sport était la plus grande spécialité d'Andréa, elle avait une forte carrure et était plutôt musclée. Au bout du 20eme obstacle du parcours, qui était d'escalader un mur lisse et haut de 2m50, elle ne réussi qu'au bout de son deuxième essai à passer de l'autre côté.

Après ce rude entraînement (et évidement moins rude que l'épreuve consistant à avaler les repas que proposait le camp), Andrea dû se rendre dans un bâtiment très moderne, car, oui, l'ensemble du campement est très moderne, équipé des dernières armes, technologies ... Les chercheurs étaient également réunis dans de vastes laboratoires où ils n'étaient pas dérangés et passaient leurs journées à tenter tant bien que mal à développer une bactérie plus puissante que le 49-U, enfin d'après les rumeurs. Andréa ne croyait pas trop à la guerre, ou du moins elle ne voulait pas y croire.

Notre Brésilienne était douée en maniement des armes, à croire qu'elle en utilise depuis toute petite...
L'armée Brésilienne était connue pour ses célèbres mitraillettes laser. Mais au camp d'entraînement, ils n'utilisent que de simples mitraillettes pour ne pas gâcher les munitions-laser.
Elles étaient en moyenne 18% plus légères que les mitraillettes normales, donc plus simples à transporter.

Andréa en était à son 10ème tir quand une voix grave parla « rassemblement à la salle de conférence à 18:00, très important, à ne pas manquer » Andréa appréhendait ce moment car, quand il y avait un rassemblement, c'était soit pour une excellente nouvelle, soit pour une très mauvaise. Et son doute se confirmait aux premiers mots du général «  mes chers soldats, je vous réunis ce soir pour une affaire grave et importante, je ne vais pas passer par quatre chemins, voilà, la guerre est déclarée ». Même si c'était amplement prévisible, la foule était agitée, apeurée, secouée. «  Garde à vous » lança le général pour calmer la troupe. « Je sais que cela peut faire mal mais c'est le cas, c'est la 3ème Guerre Mondiale. Mais ne vous inquiétez pas, l'Etat Brésilien à bien choisi son camp et nous ne risquons rien, nos meilleurs physiciens sont parmi nous et travaillent dur pour essayer de vaincre le 49-U ». Les peurs d'Andréa se matérialisèrent au moment même où le général avait fini sa phrase. Mais elle restait forte et se promis à elle même d'être toujours forte et de toujours servir son pays coûte que coûte.