Premiers voyages

91 22 11
                                    

Avertissement :ceci est ma première histoire sur Wattpad, soyez indulgents.
Ne faites pas attention aux fautes d'orthographes.

Prologue :

Aujourd'hui, j'ai sept ans , j'ai l'âge de raison, je suis grande, je veux être libre, et pourtant, c'est un jour comme les autres, c'est un vendredi, et je vais à l'école.

CHAPITRE 1

_Yona, s'il te plaît, le cours c'est moi , pas le planisphère !
_Pardon Madame, répondis-je machinalement, sans quitter des yeux la carte du monde.
La maîtresse soupira en décidant d'abandonner, étant donné que c'était sa dix-septième remarques de la journée.
Son cours était inintéressant, alors je préfèrais largement regarder cette carte qui me passionnait . Tout les jours, je m'efforçais d'apprendre tous les traits de cette carte. ses continents , ses îles, et ses pays .
Chez moi, il n'y en avait pas , voilà pourquoi j'aimais tant l'école.
Ou plutôt, j'aimais la salle de classe, où il y avait cette carte, ce planisphère.
Ce dont je rêve le plus au monde, c'est de voyager.
Seulement voilà, depuis toute petite je rêve du monde, de découvertes, mais le problème, ce sont mes parents.
Mes parents, je les aime, hein, mais ils sont incapables de réaliser mes rêves.
Mes parents sont pauvres .
Très pauvres, mais fiers, plein honneur et ils gardent la tête haute .
Quand je disais "chez moi" je me trompais. J'ai appris que le trottoir appartenait à tout le monde. Mais je déteste qu'on s'apitoie sur moi, alors ne nous attardons pas sur le sujet.

L'école, quelques fois , c'est amusant , mais ça l'est encore plus quand on se fait aspirer par la carte du monde .
Je ne pourrai pas l'expliquer, ce... cette sensation, à la fois exitante et désagréable...
J'ai vue la carte, je l'ai fixée intensément, et puis, comme si elle était aimentée, m'a aspirée .

Mes yeux se sont ouverts avec difficulté,
comme tous les matins et le bruit des voitures me siflait à l'oreille.
La rue qui s'offrait à moi n'était pas du tout la rue qui possédait le trottoir sur lequel mes parents et moi dormons, non, elle était si grande si majestueuse. Les immeubles qui la bordaient étaient immenses.
Mais ma contemplation s'arreta quand je me suis rendue compte que j'étais en plein milieu de la rue.
D'un bond, je reveins vers le trottoir bondé de monde.
La réalité revint à moi: je n'avait aucune idée d'où j'étais.
Peu à peu, je me suis souvenu des derniers événements, la carte!
C'est la carte qui m'avais amenée là!
À bien regarder autour de moi, j'avais peut être une idée d'où je m'étais fourrée: des vidéos publicitaires affichées sur tous les immeubles, des commerces à perte de vue, une population avec presque que des yeux bridés, je pensais être en pleine rue de Tokyo, au Japon.
Je faillis re-tomber dans les pommes.
Heureusement, je ne fit que vomir dans un coin de le rue. J'étais tellement paniquée que je sentais la sueur froide couler le long de ma nuque.
Comment rentrer? Comment repartir?

Je marchais pendant près d'une heure en me posant tout un tas de questions.
Est-ce qu'ils s'inquiètaient , là-bas, en France, à Toulouse ? Est-ce que la maîtresse m'avais vue me faire aspirer par le planisphère ?
Je m'inquiètais de plus en plus pour mon retour . Passerais-je la nuit ici ?
Dans une ville que je ne connais pas?
Au fur et à mesure que je marchais les bruits de pas s'éteignirent, les voix ne papotaient plus, et me vint une solution pour retourner chez moi.
Si la carte m'avais amenée, elle pouvait, peut-être me faire revenir...
Je me décidais donc à entrer dans un petit café, qui se nommait "the World". Il n' était pas trop remplis de monde, et avais l'air sympa .
Cela faisait au moins trois heures que j'étais dans cette ville, ma peur s'était donc évaporée.
Je m'assis à une table , et à ma plus grande satisfaction, il y avais dessiné sur le menu, une carte du monde.

CHAPITRE 2:

Je suis restée longtemps à contempler cette carte, et c'est seulement à ce moment là que je me suis rendu compte à quel point un carte est belle, intéressante, captivante .
Mon regard s'est alors porté sur la France. Mon pays.
Je l'ai regardé fixement, attentivement.
Et...
Mon cœur s'est soulevé, j'ai tourbillonné, plané, me suis faite aspirer, comme si quelqu'un me pressait dans ses bras.
La tête me tournait, et dans un dernier effort, j'ai ouvert les yeux.
La rue qui était autour de moi me disait quelque chose, mais je n'arrivais plus à me concentrer. Ce qui m'arrivait était tellement incroyable !
Je pouvais me téléporter grâce à une carte, là où je voulais !
Je m'assis par terre , et réfléchis à tout ça.
Je ne puis dire combien de temps je suis restée là, sans bouger, les yeux regardant le vide... Ce qui est sûr, c'est que quand je pris le chemin du retour, il faisait nuit .
Mes parents me grondèrent, mais je ne les écoutais plus.

Le lendemain, je me suis réveillée de bonne heure et, comme d'habitude le bruit des voitures me sifflaient dans les oreilles.
Je me suis presque précipitée à l'école, pour voir une nouvelle fois la carte. Mais quand j'ai vue le portail fermé , je me suis souvenu qu'on était samedi.

J'ai déambulé dans les rues de Toulouse, à la recherche d'un planisphère.
Plus je marchais, plus l'idée que tout cela n'était peut-être qu'un rêve me torturait l'esprit.
Je me suis arrêtée devant un magasin qui semblait contenir toute sorte d'objet, des longues vues, des boussoles, et... Un globe terrestre. Un énorme globe terrestre, le plus grand que n'avais jamais vu. Il faisait presque ma taille. Est-ce que mon pouvoir marchait aussi sur les globes?
On allait le voir tout de suite.
Je me positionnai juste devant le sud de l'Afrique. Les pied bien ancrés dans le sol, et fixai le plus intensément possible une île, l'île de la Réunion.
Cette fois, la sensation ne fut pas désagréable, elle fût même douce.

Le soleil était éblouissant, et le ciel d'un bleu à en couper le souffle.
Je me pinçai pour être sûr de ne pas être dans un rêve.
J'étais bel et bien à la Réunion.
Pourquoi m'avait-on fait don de ce pouvoir ? Pourquoi moi je pouvais me téléporter et non les autres ?
Ce qui était sur, c'était que la plage sur laquelle j'étais apparue était vraiment magnifique. Sans une hésitation, je me déshabillais pour pouvoir me jeter dans l'eau. J'aurais tant aimé que mes parents soient là pour vivre ça avec moi ...
C'était la première fois que je me baignais dans une eau si chaude, dans l'eau de la mer!
Soudain je m'apeçus d'une trace sur mon épaule. Une trace que je n'avais pas avant . Elle représentait un triangle, avec , sur une des pointe, une spirale, une sorte de vortex.
Qu'est ce que ça représentait? Pourquoi avais-je ce tatouage ? Je n'aurai pu répondre à ces questions, mais je mettrai ma main à couper que ça avait un rapport avec mon nouveau pouvoir. Je sortis de l'eau en étant perplexe.
Peut être que tout cela était dangereux...

Je me rhabillai et marchai jusqu'à la ville. D'après les panneaux, j'étais a St Joseph.
Les rues à la Réunion n'était pas du tout comme en métropole, il y avait des palmiers et des fleurs à chaque coin de rue !
Je n'eu aucune difficulté à trouver une carte étant donné que la première boutique que j'ai vu semblait être une boutique touristique où on vendait des cartes postales. Il y en avait une avec un planisphère dessus, je la pris en oubliant de payer et m'en allai.
Les rues de St Joseph était si magnifiques que je ne m'en lassais pas.
Vers midi, je m'assis sur un muret et sorti de ma poche la carte postale. Je me mis fixer la France, en pensant très fort à la boutique de Toulouse.
En cinq secondes, je me trouvais devant l'énorme globe terrestre de toute à l'heure.
Soudain, une main se posa sur mon épaule, et j'entendis une vois rauque me sussurer à l'oreille :
_La téléportation, je me trompe ?

Une DestinationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant