La chaleur, l'extrême chaleur, pire que le froid, ne s'arrête jamais sauf aux murs de ce petit bâtiment dont les baies vitrées étaient hermétiques, ce qui gardait une température agréable dans la pièce mais quand Benjamin eut l'excellente idée d'ouvrir l'unique fenêtre de la salle pour passer l'ennui, un des bras de cette chaleur pénétra dans la pièce, serra au plus fort chaque individu se trouvant dans celle-ci, les pressa tels des citrons et fini par rendre humides les habits préférés d'Emma, ceux qu'elle avait mit pour le jour de son anniversaire, de ses 17 ans. Elle lança un juron et appuya sur un des boutons de sa tenue pour la ventiler , mais sa tête mourait de chaud, elle se leva en fureur, claqua la fenêtre avant que quiconque n'ait pu réagir et passa un savon à Benjamin, elle l'insulta de tous les noms et regagna sa place dans le plus grand des calmes, mais un calme lourd de significations.
Le professeur remercia Emma et repris son cours « donc, ou en étions nous?, ah oui, la France, durant cette période a fait face à une grande rébellion de plusieurs mois, dont les manifestants se faisaient appeler « les gilets jaunes », pouvez-vous me dire qui était le président de la république à ce moment là? » « Emmanuel Macron » dit un élève du fond de la classe.
A la fin de cet ennuyeux cours Emma se dirigea vers la sortie de l'établissement, c'était la fin de cette journée interminable. En rentra chez elle en trainant des pieds.
Sur le chemin de nombreuses affiches étaient accrochées un peu partout, sur des immeubles, des poteaux, et même au sol, incitant les plus jeunes à rejoindre l'armée pour battre pour leur pays, la France.
Bien que personne n'avait annoncé publiquement le début de la guerre, tout le monde se doutait de ce qui était entrain de se passer.
Emma était effrayée à l'idée d'une guerre prochaine, de ce qui pourrait en découler.
Même si elle se donnait une image d'une personne sûre d'elle, confiante, à l'intérieur elle était glacée de terreur.Sur le chemin elle croisait des personnes qui avaient la mine froide, la tête baissée, l'air était devenu oppressant, stressant, triste depuis quelques temps; les parents voyaient leurs enfants courir vers une mort certaine en devenant militaires dont le nombre augmentait considérablement chaque jours, les frères voyaient leurs frères ou soeurs partir, les jeunes disaient au revoir à leurs familles.
Emma avait peur du jour où elle verrait son frère partir, ils avaient toujours étés très complices, et elle savait qu'il était en son caractère de rentrer dans l'armée.
Elle ne voulait pas aller à l'armée car elle avait peur, mais aussi car le fait de combattre pour quelqu'un qui est tranquillement chez lui ne l'attirait guère.
De plus les élections législatives ne tarderont pas à se passer, du haut de ses 17 ans, Emma ne pouvait pas voter alors elle est vraiment apeurée pour l'avenir de son pays car deux des candidats sont des extrémistes et si ils étaient élus, la fin de la France serait bientôt sonnée, enfin d'après Emma.
Elle y pensa tout le long du trajet, la guerre, les élections tournaient dans sa tête depuis un petit moment déjà.
Elle fut étonnée de la vitesse à laquelle elle était allée, elle était déjà devant son lit entrain de s'écrouler après une dure journée.
Elle avait jeté son sac et son manteau quand elle se rendit compte de la masse de devoirs qui lui restait à faire, chimie, maths, français, anglais, histoire et pour clôturer le tout, Allemand.Après être venue à bout des longs exercices, des longues leçons à retenir et d'un exposé, elle s'accorda une pose sur son téléphone.
Les téléphones de son siècle n'étaient plus sous forme de matière, que l'on peut toucher je veux dire, enfin pour les plus riches. Il y avait en fait des puces implantées dans chaque doigt de son possesseur et grâce à la pensée, il dirigeait le tout, pour prendre une photo il fallait penser « photo » par exemple.
Emma en possédait un.
A peine l'avait-elle allumé, qu'elle entendit sa mère l'appeler pour manger. Une fois toute la famille réunie, Tom dit qu'il avait une annonce à faire passer « je m'engage à l'armée » lança t-il.
Emma était sur le point de s'effondrer mais elle se retint, devint livide et sortit de table sans dire un mot, elle s'écroula pour la troisième fois sur son lit et cette fois elle n'en sortir pas de la soirée, elle ne bougeait plus, mais son coussin blanc était devenu gris à cause des larmes que versait Emma.
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Est-ce la fin?
Science FictionNous sommes en 2137, le Monde est divisé en 5 grands États, ceux-ci ayant tous les moyens de destructions possibles et imaginables, en passant du simple obus aux efficaces 49-U. La 3ème Guerre mondiale commence, comment finira t-elle ?Nous à traver...