c'était à un autre samedi
que je t'ai parlé pour la premiere fois.t'étais invitée mais tu t'attendais pas
à toutes ces personnes qui se moquaient de toi.t'es partie en courant,
et j'ai fait le choix de laisser ces amis pourris,
pour t'aider.je t'ai suivie,
et tu m'as reconnu,t'as ri d'une manière sèche,
pensant que j'allais te faire du mal.puis je t'ai encerclé dans mes bras,
et tu t'es pas débattue,
t'as murmuré:pourquoi t'es comme ça ?
j'ai rien répondu,
je t'aimais depuis trop longtemps mais rien ne sortait.la manière dont tu étais dévastée,
la manière dont tu exprimais ta tristesse ce soir-là;ça m'a fait mal,
mais ça te rendait tellement belle.j'ai jamais pensé qu'on allait passer la nuit ensemble,
à marcher.ton rire slalomant dans les rues
pendant que tu t'accrochais à ma main.j'avais l'impression que t'étais dépendante
de moi.et pourtant c'est moi qui le suis devenu.
dépendant de ton rire,
de ta manière de sourire,
de tout ce qui faisait parti de toi.ta main lâchant la mienne,
ton bras passant autour de mes épaules,
le mien entourant ta taille,t'as souri,
dans la fraîcheur de cette soirée complètement ratée.on aurait dit que tu revivais,
tes yeux brillaient pour la première fois depuis longtemps.ça m'a fait pleurer de l'intérieur,
cette manière que tu avais d'exprimer ton bonheur,
parce que tout ton corps montrait que t'étais heureuse auprès de moi,comme quand t'étais heureuse dans les bras de ton premier amour,
enfin c'était ce que je pensais.
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you worry too much.
Ficción General« tu t'inquiètes trop. » il lui avait prononcé cette phrase au creux de son oreille. mais c'était vrai, elle passait son temps à s'inquiéter du monde d'aujourd'hui, de celui de demain et de ce que les autres ressentaient à ce moment-là. - c'était c...