C'est une succession de choix qui m'a conduit ici. Maintenant. Des choix volontaires et forcés, contient ou non... des centaines de choix. J'en regrette certain et d'autre non. Mais la base même de ma vie m'a été imposée... comme à nous tous. Je n'ai pas choisi mes parents et ma petite sœur, pas plus qu'ils ne m'ont choisi. Encore aujourd'hui j'ignore s'ils auraient préférés un autre fils, un autre frère. Moi, j'aurais préféré n'importe qui d'autre qu'un nécromant. Une variation de la race des sorciers qui touche un être sur plus de 10 millions et ce totalement au hasard. Une tare.
Un autre choix qui n'en était pas un... mon mariage. Nous étions trop jeunes et «forcés» pour offrir une famille à notre enfant à naitre. Je n'ai jamais compris pourquoi elle m'avait aimé, mais moi j'étais complètement sous son charme. Amoureux. Elle était la douceur même, une lumière dans ma sombre vie. C'était la belle époque, loin des tracas et des problèmes. Même les gens de la communauté m'acceptaient mieux depuis qu'elle était là. Tout le monde l'aimait et personne ne voulais la rendre triste, résultat : je n'étais plus un paria. L'avenir s'annonçait radieux. Heureux.
Ce bonheur à duré près de quatre ans. Jusqu'à la mort de mon fils... une maladie incurable... un trop plein magique qui a fini par le consumé. Littéralement. Il n'en restait que des cendres. Nous avions tout essayé et avions pu prolonger sa vie de plusieurs années, ce mal tue généralement en un an et notre fils à atteint ses trois ans. Cela nous a brisés. Séparé. Notre couple n'y a pas survécus et ma femme est partie... et je suis redevenu un paria. Pire, tous, ils me regardaient avec pitié.
D'autre choix on suivi, m'enfonçant dans le désespoir. Ma vie devenant toxique, je pensais sérieusement à m'en débarrassé. Je devenais un poids pour mes parents. M'éloignant chaque jour de la volonté de vivre. Jusqu'à ce que par hasard je capte une conversation... deux amies, l'une disait à l'autre de se trouver un but et de ne vivre que pour cela. Je n'ai jamais eu le contexte, mais la phrase est restée en moi. Gravée. Indélébile. Je suis parti le jour même pour la capitale impériale. Sans un mot, rien. Je me suis rendu à l'académie arcanique et je m'y suis inscrit. Je voulais un diplôme. De fils en aiguille ce simple but à évolué et grandi.
Je voulais prouver qu'un nécromant pouvait réussir. Je voulais effacer leur pitié. J'ai travaillé fort et dur. Longtemps. Sacrifiant le sommeil et les repas. Mais j'y suis presque, encore un peu et je serai sacré sage... encore un peu et j'aurais atteint mon but. Cette pensé m'électrise à la fois d'euphorie et d'une profonde terreur. Je n'aurais plus rien à me raccrocher, plus de raison de vivre...
Toutes ces sombre pensé et ces souvenirs tournoient dans mon esprit en permanence. Comme maintenant, alors que je rentre chez-moi... j'emprunte le même chemin, les même raccourcis chaque soir. Connaissant chaque pierre par cœur, chaque odeur... chaque bruit. Je pourrais aisément marcher les yeux fermés. Je m'engage dans une ruelle étroite qui débouche sur ma rue, quand un changement dans l'air m'averti d'un danger. Six hommes, des étudiants comme moi, une embuscade. Encore. Je me suis défendu. L'un d'eux s'est glisser dans mon dos, je n'y ai pas prêté attention... j'aurais du. Il m'a fait tomber et tous m'ont tabassé. Ils m'ont frappé jusqu'à ce que je sombre dans l'inconscience, baignant dans mon propre sang. Je ne me fais aucune illusion, ils vont me tuer. Le positif, c'est que je n'aurais pas à me demander comment vivre après mon but.
Armin, mon petit, attend moi, ton père te rejoint.
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Parias
FantasyPlusieurs petites histoires d'amour dans le même format... et dans le même univers. 1- Sans voix [En correction] 2- Faux semblants [En écriture] C'est une «oeuvre» originale, donc tout est de moi (sauf les images). (Classée adulte, mais juste par...