Il n'y avait aucun mot, seulement le froissement de nos vêtements qui se retrouvaient si rapidement sur le sol froid, comme un mot se rapprochant de la haine et de l'amour. Je retrouvais enfin l'assoiffée en moi. L'assoiffée de chair, du simili d'affection que deux inconnus peuvent s'offrir. Car c'était ça, une simulation tellement réelle que le lendemain blessait, comme un abandon, alors qu'il n'y avait jamais eu de promesse. Nos peaux nous faisaient oublier la nuit et les lumières qu'elle projette.
Nous étions tellement ivres, tellement grisés que nos maladresses ne paraissaient que naturelles. Nos têtes tournaient alors que nos peaux se donnaient l'une à l'autre. Nous avons fait l'amour sans chaleur, seulement dans la tiédeur. Les baisers étaient rapides, les caresses aussi, dans le seul but d'atteindre le sommet, de commencer l'année dans toute sa splendeur. C'était le premier jour de l'année. C'était notre première fois de l'année, celle qu'on oubliera dès la prochaine fois, celle que nous n'auront pas ensemble, car nous n'avons aucune histoire. Nous sommes deux inconnus qui vivent encore une fois, un simili de tiédeur.
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Alcoolo à temps partiel
RandomJ'aime bien prendre un verre une fois de temps en temps. En fait, peut-être plus qu'un verre. J'aime bien quand mes sens sont brouillés et que les nuages disparaissent. J'aime quand tout fait plus trop de sens et qu'il n'y a rien qu'hilarité et fumé...