Anakin était troublé. Les questions qu'ils s'était posées depuis qu'il avait libéré le chancelier des griffes du Comte Dooku ne cessaient de le tourmenter. Se pouvait-il que... Non, c'était impossible. Il chassa cette idée de son esprit bien vite : Palpatine ne pouvait pas être ce Seigneur Sith qu'ils recherchaient tous tant. Mais alors, d'où venait donc cette Force Obscure ? Ce n'était pas Obi-Wan ni le défunt Comte, il en était certain. Il ne restait donc plus que le Chancelier. Il savait au plus profond de lui que cette hypothèse était plus que plausible, mais il refusait d'y croire. Il décida de s'aérer l'esprit, et c'est sans attendre qu'il quitta ses quartiers pour une petite "promenade". Il fit le tour du temple, salua les jeunes apprentis et les autres membres, notamment ceux qui faisaient partie du Conseil. Il finit par déboucher sur le jardin du temple, où Maître Yoda enseignait son savoir-faire à de jeunes apprentis. Lorsqu'il passa près de lui, Anakin le salua lui et les enfants. Tous lui rendirent son salut, et alors qu'il s'apprêtait à se remettre en marche, Yoda lui dit :
- Te parler, jeune Skywalker, je dois. Me rejoindre dans la salle du conseil, à la fin de mon cours, tu vas.
-Bien Maître. Et il reprit sa route, intrigué.
Que voulait donc lui dire Yoda ? Ça, il le saura plus tard. Il finit par déboucher dans le 500 Républica, bâtiment où les différents politiciens étaient logés et où toutes les réunions importantes se déroulaient. Les Jedis pouvaient entrer librement dans cet établissement, et les politiciens pouvaient en faire de même pour le temple : Après tout, ils étaient tous des défenseurs et des garants de la paix. Lorsqu'Anakin rentra, il senti tout de suite que l'atmosphère n'était pas la même : il y avait comme une tension qui flottait dans l'air. Plusieurs groupements de sénateurs étaient présents, parlant entre eux à voix basse, et un nom revenait dans toutes les bouches : "padmé". Son sang ne fit qu'un tour, et il commença à angoisser. Il continua néanmoins d'avancer, saluant distraitement les politiciens. Il croisa quelques minutes plus tard le chancelier Palpatine, qui arborait un sourire triomphant.
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On venait de lui attribuer les pleins-pouvoirs, et il en était safisfait. Il sortit de la salle de réunion, lorsqu'il rencontra Anakin. Celui-ci le regarda, étonné, et Palpatine l'informa de la situtation :
- Bonjour Anakin !
-Bonjour. Vous avez l'air comblé. Que se passe t-il ?
Le sourire de Palpatine s'élargit encore plus, lorsqu'il lui répondit :
-Le Sénat vient de m'attribuer les pleins-pouvoirs ! N'est-ce pas fabuleux ?
Il s'attendait à voir Anakin sourire ou le féliciter, mais à la place, il blêmit.
-Tout va bien, jeune Skywalker ? Lui demanda le Chancelier avec un air soucieux.
Il le vit reprendre ses esprits subitement, et hocher la tête presque de manière mécanique.
-Oui oui, tout va très bien Chancelier. Toutes mes félicitations pour votre nouveau poste.
-Je te remercie, Anakin, et j'espère que nous ferons du bon travail ensemble.
Anakin était stupéfait, et c'est là que le Chancelier se rendit compte de son erreur. Zut, il fallait trouver une solution, et vite !
-Que...Que voulez-vous dire par "j'espère que nous ferons du bon travail ensemble" ? Anakin avait dit cela en béguayat.
Le Chancelier se racla la gorge, et reprit d'une voix assurée :
-Eh bien, vu que l'on vient de m'attribuer les pleins pouvoirs, je suis devenu plus important que je ne l'était déjà avant. Je dispose de nouvelles fonctions, notamment certaines liées aux Jedis, et je pense pouvoir vous faire appel un jour afin que nous accomplissions quelques missions diverses et variées... Mais je pourrais faire appel à d'autres personnes si cela vous incombe d'avoir plus de responsabilités vis-à-vis de la République...
-Je suis désolé de vous avoir offensé chancelier, mais ma question était purement innocente, et en aucun cas cela ne me gêne d'avoir plus de responsabilités ou de travailler avec vous. répliqua t-il avec un faux sourire.
-Autant pour moi alors, j'ai pensé faire appel à vous car vous êtes considéré comme le héros de la République, celui qui nous a débarrassé d'un acteur majeur de la guerre galactique entre les séparatistes et les Républicains.
-Eh bien, je vous remercie Chancelier, je me trouve honoré de toutes ces belles paroles et c'est avec plaisir que je travaillerais avec vous.
Là dessus, le chancelier lui adressa un sourire, et il continua sa route. Cependant, il se retourna une dernière fois quelques secondes plus tard, pour voir qu'Anakin s'était joint à un groupe de politiciens. Il voyait à son expression qu'il était abasourdi, et il se rua dehors. Décidément, les jeunes étaient pleins d'énergie et difficiles à comprendre...
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Padmé était allongée, inconsciente. Ce n'est que quelques heures après son malaise qu'elle se réveilla, dans les quartiers d'Anakin. Mais que faisait-elle donc là ? N'était-elle pas sensée être en réunion ? Et d'ailleurs, que s'était-il passé ? Elle réfléchit, se creusa la cervelle, et c'est avec effarement qu'elle se souvint de tout quelques minutes plus tard : On avait proposé d'attribuer au chancelier les pleins-pouvoirs ! Elle espérait de tout son cœur que Palpatine ne disposait pas des pouvoirs suprêmes, car elle était en opposition avec cette proposition et elle n'avait pas eu le temps de formuler ses arguments. Elle se redressa et tenta de se relever. Elle rassembla toute son énergie au niveau de ses jambes, en vain. Elle n'arrivait pas à marcher. Et c'est avec un gémissement de douleur qu'elle se laissa retomber sur le lit, les oreilles bourdonnantes. Elle vit qu'Anakin se précipitait vers elle, et il lui prit la main.
-Ne te lève pas ! Tu n'es pas encore totalement reposée et je ne tiens pas à ce que tu redeviennes inconsciente !
Sa voix était teintée de tremblements, et elle devina sans peine son inquiétude.Elle hocha la tête, incapable de parler. Anakin lui serra affectueusement la main, et repoussa une mèche de ses longs cheveux châtains qui traînait sur son visage.
-Comment te sens-tu ? lui demanda t-il avec toute la douceur dont il était capable de faire preuve.
Padmé était touchée par une telle attention de la part de son mari; elle avait envie de se lever, de l'embrasser et de le serrer fort dans ses bras, mais elle n'arrivait même pas à articuler un mot. Malgré tout, après un effort surhumain, elle arriva à formuler une phrase à peu près correcte :
-Je ne... je ne sais pas exactement...mais, j'allais émettre...une opposition, et...
-Chut, la coupa t-il, ne dis rien de plus, repose toi et tu m'expliqueras plus tard, d'accord ?
Padmé hocha la tête, et elle se laissa faire. Malgré sa migraine, elle se sentait tellement bien et en sécurité avec son mari qui lui caressait les cheveux tendrement. Elle aurait voulut rester dans la même position pour toute une éternité, mais elle savait bien que c'était impossible. A son grand regret, Anakin se releva, son comlink à la main.
-Je reviens mon ange, je dois répondre à Yoda qui doit se demander où je suis.
Il l'embrassa sur le front et s'en alla dans la pièce d'à côté, la laissant dans une incompréhension totale. Et c'est sans tarder que finalement, la jeune sénatrice sombra dans un doux sommeil.
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Bon, on dit bonjour l'inspi pour le titre hein, NO COMMENT XD Par contre, est-ce que l'un de vous saurait comment mettre des accents sur les lettres en majuscule ? x) (oui oui, je sors de ma grotte et je découvre l'utilisation de la technologie x)) Merci d'avance ^^
A la prochaine mes très chers lecteurs ^^
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Le geste qui détruit tout un plan diabolique- A Star wars story #wattys2019
FanfictionLorsque nous avons regardé l'épisode III de Star Wars, nous nous sommes tous sûrement dit: " Et si Padmé n'était pas morte ?".Voici donc ce qui se serait passé, si l'on s'aventure il y a fort longtemps dans ma Galaxie, c'est à dire mon imagination...