Firewatch

Jour 0

Henry, après sa marche de deux jours dans la nature, vois enfin son poste d'observation. C'est cette tour en bois de forme carrée qui sera sa nouvelle habitation pendant les prochains mois. La nuit venait de tomber, la lune éclairait la tour. Elle se trouvait en haut d'une légère colline. Henry s'en approcha et remarqua l'escalier qui tournait autour de la structure. Il commença à monter mais ses jambes lui faisait extrêmement mal. Une fois au sommet il arriva sur une espèce de balcon et vit une lumière lointaine, sur la montagne d'en face. Henry pensa qu'il s'agissait sûrement du poste d'observation de son supérieur. Il décida d'entrer. La pièce, petite mais d'apparence fonctionnelle, était plongé dans le noir. Les seules sources de lumière étaient une petite lumière rouge et les rayons de la lune qui passait à travers les fenêtres condamnées. Il se rendit compte que cette lumière indiqué qu'il fallait activer le courant. Quand il appuya sur le bouton, la lumière vira au vert.  Un léger grésillement se fit entendre et une lumière jaunâtre éclaira la petite pièce. Henry y vit plus clair. Au centre de la pièce se trouvait une carte, sûrement celle de la réserve. Puis, contre les murs, de chaque côté de l'habitat, se trouvait le nécessaire. Des armoires, un vieux poil rouillé, une cuisinière au gaz et un lit modeste. Il y avait également un bureau avec une lampe rouge.
D'un coup, une voix se fit entendre.
"Allô, poste de Two Forks!"
Henry comprit qu'il s'agissait de sa radio. Le seul problème, c'est qu'il ne savait pas où elle était. Il scruta la pièce du regard et vit qu'elle était derrière une boîte en carton posé sur le bureau.
"Poste de Two Forks, ici le poste de Thorofare. Repondez."
Henry s'empara de la radio et répondit à la voix féminine.
"Hmm, allô ? Qui est au bout du fil ?"
"C'est Henry, c'est ça ?"
"Ouais."
"Je m'appelle Delilah. "
"Ouais, c'est ce que le gars m'as dit au téléphone."
"Alors, c'est quoi ton problème ?"
"Pardon ?"
"Les gens prennent ce job parce qu'ils ont quelque chose à fuir. Alors ton problème, c'est quoi ?"
"Et toi, c'est quoi le tien ?"
"C'est une super idée. Vas-y, devine."
" Écoute, je rentre d'une marche de deux jours, alors je ne sais pas trop ce que tu es en train de faire."
" Dis-moi juste ce que j'ai qui ne tourne pas rond."
" Bon, et après je pourrais dormir ?"
" Bien sûr. Allez vas-y."
" Si tu insistes. Tu as tué tes trois ex-maris. T'es une sorte de veuve noire. T'es là le temps que les choses se tassent un peu, mais tu recommencera dès que tu le pourras.
"Très bien. Bravo, Henry."
"Bon je peux dormir, maintenant?"
" Pas tout à fait. A ton tour, maintenant."
"Bon. Bonne nuit. Au revoir."
"Voyons voir... Je ne sais rien sur toi. Mais neuf fois sur dix, les types qui viennent ici sortent d'une rupture douloureuse."
"C'est tout ?"
"J'ai bon?"
"Bonne nuit."
"Bonne nuit. Bienvenue dans ton nouveau boulot."
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