C'était un mur. Oui, un mur. Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Il s'agissait d'un mur tout ce qu'il y a de plus banal. Bon... Si vous y tenait tant... Ce mur était en brique. Rouge. Maintenant que j'y repense... Ce rouge était... Non ! Je délire. Puisque je vous disque ce mur était tout a fait normal.
À part, effectivement cette couleur rouge. Étrangement semblable a du sang. Du sang séché. Pourtant je me rappelle très clairement que lorsque je l'ai toucher ma main fut couverte entièrement d'une matière liquide mais des plus visqueuse. Je me souviens d'avoir observée ma main de longues minutes sans ressentir le moindre malaise, dégoût, peur, ou tout autres sentiments déplaisent. J'observais simplement ma main. Au début je ne ressentais rien. Je fixais cette matière visqueuse écarlate, sans doute le regard vide, et soudain je sentis une chaleur au fond de ma poitrine, et un sourire malsain naître sur mes lèvres. Vus de l'extérieur ce spectacle devait être à glacer le sang. Moi-même, si je mettais vue, je me serais enfuis à toutes jambes pour m'éloigner le plus possible de ce spectacle. Pas vous ? En voyant une enfant, d'une dizaine d'année maximum, en face d'un mur couvert de sang séché, fixant une de ses mains, couverte de sang, un sourire malsain scotché au visage et une lueur effrayante scintillant au fond des yeux. Si à ce moment là vous ne vous seriez pas encore carapatés, alors le rire sardonique qui s'échappa l'instant d'après d'entre mes lèvres fut tellement effrayant que vous auriez eu le sang glacé que vous seriez à jamais incapable de bouger, soit la seconde d'après vous vous trouveriez à l'autre bout de la ville. Pour vous dire. Même une partie de moi voulais fuir le plus loin possible en entendant le sonde mon rire. Mais étrangement une autre partie de moi adorais ce son, qui lui semblait être une douce mélodie.
Mais en dehors de cet épisode des plus étranges ce mur était un mur complètement banal. D'accord ce mur ce trouvait au milieu de nul part. Ni dans une rue, ni dans un bâtiment. Juste dans un espace entièrement noir, sombre, sans même la plus petite source de lumière. Mais dans cette histoire, le plus bizarre n'est pas la présence de ce mur, des plus ordinaire, dans ce lieu étrange. Le plus bizarre c'est ma présence dans ce lieu face à ce mur, et plus encore ma réaction. Surtout que n'importe quel enfant de dix ans aurait complètement paniqué en se retrouvant à ma place. Mais pas moi. Du moins avant d'entendre mon rire sourd, je me sentais entièrement à ma place. C'était comme si mon rire avait réveillé la part de moi qui gérait la peur et mon instinct de survie, mais avait également renforcé cette partie effrayante de moi qui appréciée observer ce sang frais sur mes mains. Malheureusement la partie de moi qui voulait fuir n'était pas assez forte pour reprendre le contrôle de mon corps, et elle se fit très rapidement engloutir par la seconde que je qualifiait « d'animal ». Je ne ressentais désormais qu'une espèce de joie, de sentiments de bien être. Et la chaleur dans ma poitrine continuait à grandir.
Plus j'y repense, plus je me dis que réellement, vue de l'extérieur cette scène était des plus malsaine. Je ne mettais toujours pas arrêter de rire. J'étais partie dans un fou rire semblable à celui qu'aurais eu un psychopathe. Mais ce n'étais pas tout. Je n'avait pas bouger, hormis les quelques tremblements que produisait mon rire incontrôlable sur mon corps. Je me trouvais encore et toujours face à ce mur, fixant ma main dégoulinante de sang frais. S'il y avait eu quelqu'un avec moi dans ce lieu je me demande comment il aurait réagit. Il aurait sans doute tenter de fuir comme je le disais plus haut mais dans ce lieu il en aurait été incapable. Bien-sûre qu'il n'aurait pas pu s'échapper. Ce lieu n'était rien après tout. Juste un espace vide avec un mur des plus banal à l'intérieur. Même si on cherchait une sortie on n'en trouverait pas. Ce lieu n'avait pas de début ni de fin. On aurait pu marcher droit devant nous pendant des heures, des jours, des mois, même pendant des années sans atteindre le moindre mur ou obstacle. J'ignore encore comment je le savait mais une chose était sûre. Quand mon esprit se dit que personne ne pourrait s'échapper de cet endroit, et donc m'échapper, mon rire redoubla de plus belle. Ma position n'avait toujours pas changée, ce qui était d'autant plus effrayant.
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Le Mur
Short StoryVoilà comment cela a commencé, cette partie de moi qui rester endormie enfouie au fond de mon être c'est réveiller. Je vais donc vous raconter son réveille, mais sachez que depuis ce jour elle me suis où que je sois et j'ignore quand elle reprendra...