chªpitre 1 : AZiZ

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Il faisait très beau ce jour là : le soleil de plomb se reflétait dans les vagues, créant de magnifiques étincelles sur l'eau. Les gens riaient, dormaient, se baignaient, bronzaient, certains même, marchaient le long de l'écume blanche des jours heureux, les pieds dans l'eau. Quant à moi, j'étais à l'ombre en compagnie de José Rodrigues Dos Santos et sa Formule de Dieu.

* * *

"Pourquoi pas un jour de pluie ?

- Le début de l'histoire commence en août Suzanne !

- Mais pourquoi ça ?

- Parce que c'est l'été juste avant la rentrée à la fac des personnages.

- Mais pourquoi ça ne commencerait pas simplement le jour de la rentrée ? En plus il pourrait pleuvoir !

- C'est vrai qu'en début Septembre à Cassis il pleut beaucoup...Ça ne se passe pas à Dunkerque Suzanne ! Et puis je préfère qu'on se familiarise avec les personnages avant qu'ils se rencontrent.

- Ok ok... Mais c'est qui Aziz ?

- Le garçon que j'ai aimé.

- Et George ?

- La fille que j'aurais voulu être."

* * *

Le ciel était d'un bleu étourdissant et cela faisait dix longues minutes que je relisais sans cesse la même phrase. En le réalisant, j'ai posé mon livre et me suis relevé pour m'asseoir. Dans deux jours j'allai rentrer à la fac. Mes parents y tenaient beaucoup et l'Histoire me passionnait.

Je regardais les gens se baigner dans l'eau brillante aux reflets azurs de la mer.  J'aimais cette ville. La plage, l'air marin, l'accent chantant de la Méditerranée...


"Hey Aziz, tu viens te baigner ?"


Léo, mon meilleur ami, était très populaire au lycée. À vrai dire moi aussi, mais malgré moi. Je ne savais pas trop pourquoi je l'étais, mais je l'étais. Je le rejoignis, lui et mes anciens copains de lycée. Une fois à l'eau nous nous sommes jetés les uns sur les autres et pour la première fois depuis deux mois, j'en oubliais mon entrée à la fac.

* * *

"Mais Victoire, ce garçon, il n'était pas stressé à l'idée des cours dans la vraie vie, si ?

- Il ne montrait que ce qu'il voulait, mais j'étais l'une des rares à savoir qu'il n'était pas ce qu'il prétendait.

- Mais qui fait ça ?

- Tout le monde Suzanne, tout le monde."



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