𝐀𝐧𝐨𝐫𝐞𝐱𝐢𝐞 ᵏᵛ {EN PAUSE}

Seize

/!\ Âmes sensibles s'abstenir !

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─ ARRÊTE !

Il me tira vers une cabine.

─ Je t'en prie, arrête ! Arrête... Laisse moi ! Je ferais tout ce que tu voudras mais-

Il mit sa main sur ma bouche et me regarda avec un regard noir.

─ Tu l'ouvre encore une fois, à part pour exprimer ta douleur, et je te promets que je ne serais pas clément.

Je pleurais abondamment, me débattant dans tout les sens. Mais au bout de quelques minutes, sentant que c'était inutile, je me stoppais.

Je n'avais plus la force.

Je n'avais plus la force de lutter...

Ignorant mes supplications désespérées, il commença à me frapper durement. Il cogna dans mon ventre, mon visage, se fichant de si on allait voir les hématomes ou non... De si je souffrais ou non.

Puis, je ne sortis plus aucun bruit.

Malgré ses coups répétitifs, je ne criais plus. Je ne gémissais pas de douleur non plus.

J'étais vide. Vide de vie. Vide d'espoir, d'amour, et de toute ces belles choses qui rendent une vie palpitante.

Complètement vide.

Après un nombre incalculable de coups porté à mon corps meurtri et qui m'avaient détruit mentalement plus qu'autre chose, Jaeyum me donna un énorme coup de coude dans les côtes qui me fit crier contre mon gré, les larmes continuant de couler le long de mes joues... Le noiraud me donna une claque, voyant que je ne réagissais plus après ce cri. Je tombais à terre.

Il était en colère.

Je souriais intérieurement. Je ne savais même pas pourquoi il me détestait autant, pourquoi il me frappait ainsi. Beaucoup d'étudiants m'insultent ou me font tomber dans la cour, mais Jaeyum est ce qu'on pourrait appeler un harceleur quotidien. Il avait commencé avant les autres, c'est d'ailleurs lui avait rependu la rumeur comme quoi j'étais homosexuel, et j'étais sûr qu'il continuerait même lorsque tous le monde m'aura oublié. 

J'imagine que je ne saurais jamais pourquoi il me hait autant. 

Mais je j'ai fait quelque chose, un jour, qui justifie tes actes à mon égard, sache que je m'en excuse platement. 

─ Espèce d'enculé...

Il continua de me frapper, déchargeant de nouveau sa haine sur moi.

Après tout, si je peux être utile, pourquoi pas...

Puis après un moment à m'avoir frappé, il me prit par les cheveux et me mit en face de son visage.

─ Alors petite pute, tu n'as rien à dire ?

Dans un élan de courage surhumain, je fis un sourire en coin...

Et lui crachais à la gueule.

J'ai toujours rêvé de faire ça, autant en profiter avant de partir.

Il fit les yeux ronds tandis que je souriais, extérieurement.

─ Espèce de petit...

Puis la sonnerie retenti.

Brusquement, il prit ma tête avec ses deux mains et la cogna violemment contre la cuvette des toilettes.

Il me laissa là, les hématomes parcourant mon corps blanc, le visage ravagé par les larmes, le corps faible et la tête en sang.

Il partit enfin, laissant bien la porte grande ouverte.

Puis trou noir.

Je veux mourir.

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Je tiens à préciser que je ne cautionne en aucun cas les accès de violence comme celui-ci et que j'écris cela justement pour dénoncer des choses horribles qui sont faites à des personnes sans qu'elles n'en soient consentantes.