Chapitre 5

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Clarke marchait depuis quelques heures maintenant. Il faisait très froid, le peu d'herbe qu'il restait était gelé et les arbres commençaient à disparaître. Heureusement elle avait emportée une fourrure ainsi qu'une capuche afin de se protéger du froid glacial. Elle se demandait comment les habitants pouvaient survivre à de telles températures. L'habitude jouait sûrement un jeu. Elle tâta la ceinture de son pantalon pour la énième fois, toujours rassurée d'y trouver ses deux armes.

Lincoln leur avait parlé d'un petit tunnel conduisant directement au sein du clan. Elle n'aurait plus qu'à se faufiler jusqu'aux prisons puis ramener Lexa. Elle essayait de se rassurer en se disant que son plan était simple et qu'il n'y aurait aucun problème mais c'était faux, elle le savait. Octavia avait raison. Partir seule était une mission suicide et pourtant elle ne regrettait pas d'être partie seule. Elle ne voulait pas impliquer ses amis dans cette histoire, c'était son idée, son combat.

Le dit tunnel se trouvait à l'est, derrière une petite cabane en bois surveillée par peu de soldats. Alors qu'elle venait de passer le dernier arbre, elle vit un mur au loin. Un mur géant, infranchissable et fait de glace. Azgeda devait se trouver juste derrière. Elle décida de longer la paroi glaciale tout en allant vers l'est. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les températures près du mur étaient beaucoup plus supportables que dans la forêt puisque celui-ci bloquait le vent.

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Elle marchait toujours dans la même direction quand une odeur plutôt agréable se fit sentir. Elle continua son chemin, suivant ce parfum. Elle arriva directement devant une petite cabane. 3 guerriers se trouvaient juste devant, assis sur des pierres. Ils discutaient tandis que plusieurs lapins rôtissaient sur le feu. C'était donc d'ici que provenait cette odeur. Elle s'approcha lentement, ne voulant pas les alerter de sa présence. Malheureusement, maladroite comme elle était, elle shoota dans un petit caillou qui atterrit juste à côté des gardes. Ils arrêtèrent directement de parler. La blonde se cacha derrière une roche rapidement avant que ceux-ci ne la voit.

Chit ste going ona ? (Qu'est ce qu'il se passe ?), demanda l'un d'eux.

Ai heard something (J'ai entendu quelque chose), répondit un autre.

Em souda be the wind (Ça doit être le vent), continua le dernier.

Il hocha la tête et ils continuèrent de manger tranquillement comme si rien ne s'était passé.

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Clarke avait attendu que ceux-ci rentrent dans la cabane et qu'il fasse nuit afin de sortir de sa cachette. Par chance aucun d'eux ne montait la garde et les lumières intérieures étaient toutes éteintes. La voix était libre. Elle replaça sa capuche puis contourna la chaumière. Un passage était bien présent. Il était cependant recouvert de branches et d'une grille en fer. Elle commença par enlever toutes les brindilles avant de faire glisser la protection sur le côté.

Elle regarda une dernière fois derrière elle avant de s'enfoncer dans le passage noir et humide.

Il faisait très sombre et le fait qu'il fasse nuit ne l'aidait pas. Elle avançait à tâtons, faisant glisser sa main le long de la paroi tout en avançant. Elle ne préférait pas savoir la provenance de l'odeur nauséabonde qui se dégageait du couloir. Ses pensées se tournèrent soudainement vers ses amis, elle espérait qu'ils soient toujours endormis. Elle espérait aussi qu'ils ne la suivraient pas et qu'ils rebrousseraient chemin.

Ce tunnel était définitivement interminable. Plusieurs fois, la blonde avait cru en apercevoir la fin mais ce n'était à chaque fois qu'une illusion, qu'un mirage. Elle n'en pouvait plus, elle ne savait même pas depuis combien de temps elle était s'y trouvait. Elle décida de s'asseoir un instant afin de se reposer.

Ai tombom ste yunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant