Après avoir dîné avec mon fiancé et M. Tubal, je suis partie me coucher.
Je pris un livre de l'étagère et un cachet de somnifères dans la pharmacie (j'avais mal à la tête). J'ai commencer à lire tranquillement puis au bout d'une heure j'ai arrêté. Mon mari est entré et à mit son pyjama.
"J'aime beaucoup M. Tubal, c'est un homme simple" déclara-t-il . Il éteignit la lumières et s'endormit facilement.
Je resta alors dans le noir.
Je réfléchissais sur l'affaire Tubal. Je me remémora la scène où l'homme m'avez regardé après la discussion au téléphone.
Je me leva et poussait les rideaux en dentelle pour laissé paraître la lune. C'était un jolie croissant de lune doré.
J'ouvrai la fenêtre et regardai rapidement le paysage. Je l'a refermais et partis en-bas bien décidé à aller dehors. Autant passer une nuit blanche dans le parc !
En descendant les escaliers du rez-de-chaussée, je vis M. Lambert. (L'homme qui est passé dans Le Figaro).
- Bonsoir !
Il arrêta de boire sa tisane et me salua.
- Vous n'arrivais pas à dormir à ce que je vois.
Je haussais les épaules.
- Disons que je suis insomniaque.
Il rit timidement.
- Bonne nuit Mademoiselle.
- Bonne nuit Monsieur.
Je sortait du château. Je vis au loin un banc. Je m'asseyais et commençait à regarder les étoiles.
Je regardais l'étoile polaire. C'était pour moi, la plus jolie.
"Ce n'est pas une étoile mais une planètes."
Je me retournais brusquement et vis Lambert avec sa tisane à la main.
Je recula.
- N'aillez pas peur de moi.
- Comment vous aviez sue pour l'étoile.
Il s'assit à côté de moi.
- Je les regardes le soir moi aussi.
Il tourna sa tête est rajouta.
- Personne ne prend le temps de les regarder normalement.
Il sourit légèrement.
Je regardais le ciel étoilé.
- Je suis passionné par ces choses là.
- Vous êtes distantes comme femme. C'est rare...
Je souris timidement.
- Je m'appelle Anna Collin. Et vous ?
- Je suis Hermann Lambert, vous avez sûrement remarqué mon accent allemand.
Comment ne pas s'en rendre compte...
Je me rapprocha un peu de Hermann.
Un silence s'imposa.
Au bout de quelques minutes je continuais de parler :
- Je vous ai vue dans Le Figaro.
- Oui... Je ne suis pas du genre à être sur les journaux. Cette article comportait sur le rétablissement d'une certaine Barbara Stanwyck. Je ne lis jamais le journal en fait...
- Je suis journaliste.
Il ne dit rien puis il pouffa.
- pourquoi vous riez ?
- Je ne sais pas, c'est sûrement dans la situation dans laquelle nous sommes ...
Il eu un grand sourire.
Je me mis aussi à sourire mais sans savoir pourquoi...
- En fait, vous me faites rire ! Avoua le jeune homme.
- Je préfères faire rire que pleurais écoutez !
Il rit.
" J'ai terminé de boire ma tisane, je reviens je vais aller m'en faire une autre."
Je hochai de la tête.
Ce jeune homme est charmant ! Si seulement Charle était comme lui ...
En attendant le retour de Lambert, je marcha dans le bois. J'avais peut-être les chaussures inapproprié mais c'était plus agréable que de rester sur le banc. Une brume cacha mes genoux et la boue s'allie mes escarpins.
En marchant un peu je vis un buisson bougeait. Peut-être que c'est un oiseau coincé ou un animal en détresse. Je m'avançais petit à petit. Soudain j'aperçus une silhouette d'homme. La personne courait. Avec beaucoup d'inquiétude, je partit en courant de mon côté. Je ne savais même pas si l'homme me suivait. Je sautai, tombai et atterris dans de la boue. Je ne voulais surtout pas regardais derrière moi. J'entendais l'homme de très loin. Après une courte réflexion je décidai d'enlever mes chaussures. Il est vrai aussi que je sautillais un peu partout à cause du sol gelé. Arrivé devant la porte, j'essayais de l'ouvrir. Rien à faire elle était fermé à clé.
"Hermaaaaaaaaaann, ouvrais-moi ! J'ai peeeeeeeeeeeeur !"
Je m'effondra en sanglot contre la porte. Puis je me dis qu'il y a probablement une autre entrée...
Je me retourna.
"Boom !"
Une personne m'avait frappé avec une poêle.
Et là c'est le noir.
Je me retrouvais sur le banc allongé. Un énorme mal de tête se réveilla avec moi. J'essayais de voir le bon côté des choses, je n'ai pas fait une nuit blanche !Hermann Lambert se promenait dans le parc. Le docteur devait me prendre pour une folle. Mes chaussures était enlevé, le merveilleux visage du matin
était là et mes cheveux en pétard ne cessaient de tomber sur mon visage.
Lambert fit un sourit forcé.
- Vous avez dormit toute la nuit ici ?
- Oui ...
Il m'aidait à me soulever.
- Je pense que le mieux est de rentrer dans le château pour que vous preniez une bonne douche. Nous nous reverrons plus tard.
- Bonne idée, nous mangerons le petit déjeuner ensemble.
- Oui bien sûr.
Le docteur Lambert continua sa balade. Je montai à toute allure les escaliers. Je croisais les doigts en espérant que mon Charle ne se sois aperçu de rien.
Ouf ! Mon fiancé n'était toujours pas réveillé. Tant mieux !
Je pris mes habits et partit dans la pièce d'en face, la salle de bain.
Après avoir pris ma douche je suis vite rentrer dans ma chambre pour avertir mon mari que je suis dans le parc.
- Tu sera toute seul ?
Je réfléchis un peu avant de répondre.
- Oui.
- D'accord. Par contre pour le déjeuner je ne serais pas avec toi, je mange avec M. Tubal.
Sans répondre je me précipita de rejoindre Hermann. Je partit, du coup, en direction du parc.
Le docteur était en train de fumer une cigarette. Il se tourna est parut surpris.
"Comment avez-vous fait pour vous changer aussi vite ?". Je rougis un peu.
En vrai, j'étais pressé de manger avec lui.
Hermann me tendit la main pour que je lui la tienne. Il me fit un grand sourire et cette fois-ci, il avait les joues rose.
J'ai beaucoup de mal à le dire mais ... je le trouve très beau.
Je repensais alors à hier soir, quand je regardais les étoiles avec lui. Même dans la nuit, il brillait.
J'observais alors le ciel mais mon regard se tourna vers Charle. Il m'observait par la fenêtre. Il était bizarre. Je ne serais dire qu'elle sentiment il avait mais Charle avait de grands yeux.
Je lâcha d'un coup la main de Hermann. Le docteur parut un peu blessé .
- Monsieur, pouvons-nous allez dans la forêt ?
- Pour quelle raison ?
Je ne dis rien mais il sentit mon inquiétude.
Je fixa alors une deuxième fois la fenêtre de ma chambre. Mon fiancé n'était plus là.
-Nous ferions mieux de filer en vitesse.
Hermann m'obéit et partit à mes côté dans la forêt.
Je montrais du doigt un petit coin caché par des buissons.
"Cachons nous ici voulez-vous !"
Enfin cacher, Je put expliqué toutes ces agitations.
- Mon fiancé nous regardait par la fenêtre et il croyait que je l'avais trahi...
Des bruits de pas m'interrompaient. Malheureusement, je ne pus voir qui c'était. Au bout de quelques minutes, la personne abandonna ses recherches.
Après qu'il soit partit, je sortis des buissons avec mon ami.
J'enlevais les feuilles de mes cheveux.
- Ça valait la peine de se salir.
En sortant de la forêt, je vis mon fiancé à côté d'une voiture.
Lambert l'avait aussi remarqué.
- Allons voir ça de plus près, proposa Hermann.
Je hochai de la tête.
Je partit en courant vers Charle.
- Que fais-tu ?
- Je prépare mes valises, demain je pars sans toi !
Je commençais à transpirer du dos.
- Comment ça tu pars demain et sans moi en plus ?
- Et bien j'estime que tu as trouvé un fiancé bien mieux que moi. Tu crois que je ne t'ai pas remarqué avec lui hier soir !
Je mis lentement ma main sur ma bouche ouverte. Mes yeux se remplirent de larmes.
- Tu ne peux pas me faire ça, je suis ta femme et comme tu dis "Je suis irremplaçable".
- C'est bien ça le problème, me dit-il avant de me pousser pour mettre les valises dans le coffre.
Le chauffeur de taxi ouvrit la porte. C'était le même que la dernière fois...
"Je vous avez prévenu madame et vous ne m'avez pas écouté, maintenant c'est à vous d'en assumer les conséquences !
J'empêchais l'homme de rentrer dans sa voiture.
- Attendez, comment saviez-vous tout cela ?
Il me dit tout bas :
- Ce château est maudit mademoiselle, maudit !
Je ne put lui reparlé, j'étais en train de réfléchir à cette malédiction. Il en profita pour repartir.
Hermann me raccompagna à l'intérieur du château.
- Parlez-moi de votre nuit agitée Anna.Vraiment merci d'avoir lu ce chapitre, ça me donne envi d'écrire encore plus ! N'hésitez pas à me dire si la dispute entre Anna et Charle vous a déplut et encore une fois merci de votre soutient ♥️
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Dream
Mystery / ThrillerAnna Colin est une femme très petite physiquement (elle fait 1m65). Elle a à peine 23 ans et travaille déjà en tant que journaliste. C'est une jeune française qui souhaite visiter chaque pays du monde avec son mari. Elle est calme mais peut être par...