𝐀𝐧𝐨𝐫𝐞𝐱𝐢𝐞 ᵏᵛ {EN PAUSE}

Vingt six

Dans la rue, les gouttes de pluie n'avaient pas décidées de me laisser en paix. Sentant peu à peu mon corps devenir faible je décidais de ralentir le pas et de m'arrêter dans une rue, vide de monde.

C'était stupide de penser qu'il me chercherait encore après deux heures d'attente... Ou même que je me souvienne du chemin de son appartement, alors que j'avais couru sans prendre en compte les rues autour de moi.

Respirant difficilement, je m'asseyais à même le sol dans une ruelle sombre et me recroquevillais sur ce corps que je hais tant. J'essayais de reprendre une respiration normal, faisant le tris dans mes pensées.

Je me suis mis à crier le nom d'un garçon d'une beauté surhumaine, que je n'avais jamais vu avant, à cause de l'hospitalisation de ma grand-mère, la personne la plus importante à mes yeux. Ce même garçon qui m'a sauvé et qui m'a découvert à moitié nu et meurtrie dans les toilettes dégueulasses de l'université et a décidé de me ramener chez lui dans le plus grand des calmes, lui et son ami disant vouloir m'aider.

Tout ce que je peux dire c'est que ça ne m'arrive pas tout les jours...

Je soufflais et laissais ma tête cogner contre le mur sur lequel j'étais adossé. Je grimaçais, ma tête me faisant toujours un mal de chien à cause de Jaeyum.

Les gouttes s'échappant des nuages grisâtre coulaient à flot sur mon visage cerné. J'ouvris les yeux et contemplais, nostalgique, cet infini qu'était les abysses astrales.

La nuit arrivait.

Je ne l'avais pas remarqué...

Avais-je tant courus ? Avais-je tant dormis chez Jungkook et Jimin ? Ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps... Je dors mal d'habitude, encore plus quand je suis chez des inconnus.

Alors pourquoi y suis-je arrivé sans mal chez ce Jungkook ?

Une voix dans mon cœur me criait que c'était parce que je me sentais enfin en sécurité quelque part... Mais ma raison refusait cette constatation.

Mon regard ne pouvait se défaire du ciel orageux. Je le trouvais fascinant, admirant les différentes teintes de gris s'entrechoquer doucement au gré du vent violent.

Je pense que si je devais mourir, j'essaierai de rejoindre le ciel.

Alors, continuant d'arbitrer ce combat interne entre raison et sentiments, mon visage ne se détournait pas de ce spectacle céleste. Les infinités australes se livraient une éternelle bataille pour savoir qui allait gagner entre obscurité et lumière. Je restais observer cette immensité dimensionnelle sans flancher pendant de nombreuses minutes...

Finalement, ce parallélisme de deux confrontations me fit sourire.

Et je ne sus pas si je devais être apeuré, ou profondément soulagé d'entendre sa voix toujours aussi douce m'appeler...

─ Je t'ai enfin retrouvé...

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Je voulais sincèrement vous remercier pour les 2k et les 430 votes, vraiment...

Pour beaucoup ça ne représenterait peut-être rien, mais pour moi c'est très important, d'autant plus que cette histoire me tient vraiment à cœur...

Bref, je ne sais pas quoi faire à par vous remercier...

Je vous aimes ❤