Lettre n°4

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En lisant la lettre que Sharkan m'a envoyée, j'avais trouvé sa demande bizarre. Nous étions déjà amis mais je ne comprenais pas...
Puis je la relus et je vis les sous-entendus entre les lignes. Je fus sous le choc par sa demande un peu particulière. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me demande cela. Et puis, je souvins que j'avais vu un magazine qui parlait des prisons. Sharkan pouvait être agressé si on supposait qu'il était homosexuel. Et il y a des partages de renseignements entre les détenus et les gardiens. Je souris en voyant que Sharkan avait su lui faire parvenir sa demande sans que le directeur ne le sache. Je devais aussi dire que j'étais un peu emballé à l'idée de lui envoyer des lettres pour lui faire du bien dans tous les sens du mot. C'est donc avec une idée bien précise en tête que je pris une feuille et un stylo.

« Sharkan,

Ton idée de t'envoyer des lettres me plaît plutôt bien et puis je t'ai promis d'accepter toutes tes demandes. Voici une qui te plaira sans doute. Tu devras me dire ton avis à ce sujet :
Imagine que je suis allongé tout près de toi, nu sous les couvertures et que je t'embrasse. Ma langue viendrait caresser la tienne lentement, en douceur. Petit à petit, notre baiser s'approfondirait. Ma langue explorerait les moindres recoins de ta bouche. Tout doucement, je descendrais dans ton cou sur lequel je déposerais une pluie de baisers. Puis je le lèche jusqu'à arriver à ton lobe d'oreille que je mordillerais. Je descendrais sur ton torse en suçant et mordant ton téton qui s'érige au fur et à mesure que je le taquinerais.

- Tu aimeras ça ! Oh, oui tu aimeras ça ! Tu en redemanderas encore et toujours mais moi je ne céderais pas à ton caprice !

Au lieu de ça, je descendrais jusqu'à ton entre-jambe et je poserais ma bouche sur ton slip.

Ta queue sera déjà dure. Eh bien, je te ferais de l'effet, l'ami ! Elle ne demandera qu'à être libérée et ce que je m'empresserais de faire.
Seul ton plaisir comptera à mes yeux. Je sortirais ma langue timidement et je titillerais ton gland. Du liquide pré-séminal coulera déjà abondamment et je saurais que c'est moi qui te mettrai dans cet état-là. Je lécherais ton pieu si glorieux sur toute sa longueur pour qu'il n'en reste rien. Tu ne pourras pas t'empêcher de lâcher quelques petits gémissements si beaux à entendre.

- Ça t'excitera, hein ?!

Ma bouche descendra sur ta verge toute délicatement et la prendra entièrement. Tes mains viennent se poser derrière ma tête, mais en aucun cas, tu ne chercheras à prendre le contrôle. Je lècherais et sucerais doucement et j'accélérais la cadence de plus en plus. Je te sentirais tout proche de l'orgasme. Je caresserais tes bourses à te rendre fou. Tu voudras que je me retire mais il sera trop tard. Tu crieras ta jouissance dans ma bouche et j'avalerais avec joie ta semence jusqu'à la dernière goutte. Puis après, je te lècherais pour qu'il ne reste rien sur ton pénis. Tu auras du mal à reprendre ta respiration. Je remonterais sur ton corps pour que tu sentes bien le mien si brûlant.
Et là je verrais dans tes yeux que tu auras beaucoup adoré cette marque d'amour...On en restera là pour aujourd'hui. La prochaine fois, nous pourrons aller plus loin. Enfin, si tu es gentil. Je sais, je suis ignoble mais plus on attend, meilleur c'est.

Dis-moi, est-ce que tu es autorisé à recevoir des visites ?

PS : au fait, j'ai été acheté le traitement de ta maman et je lui ai apporté. J'ai expliqué à ta maman ta situation et que je prenais régulièrement de tes nouvelles. Elle en a été contente. Et puis je lui ai trouvé quelqu'un pour qu'elle soit avec elle tout le temps. Je vais aller la voir régulièrement. Es-tu heureux de cela ?

Bisous.

Siorenzo »

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