Malgré le froid, il y avait du monde dans les rues, surtout des jeunes. Ann se dépêcha de se rendre au centre de secours. Elle ne pouvait pas se tromper vu tous les panneaux de direction. Quelques flocons commencèrent à tomber sur son visage. Il ne manquait plus que ça. Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas la neige, mais elle n'avait pas mis les bonnes chaussures. Elle espérait que cela ne tiendrait pas tant qu'elle ne serait pas rentrée au loft. Quand elle arriva, deux véhicules rentraient dans la caserne. Elle repéra une porte et s'y dirigea. Au moment où elle allait ouvrir, quelqu'un s'en chargea à sa place, manquant de peu de lui envoyer en pleine face.
— Oh désolé, mademoiselle. Vous désirez quelque chose ?
— J'ai rendez-vous avec Marco.
— Ah oui, vous êtes la nouvelle colocataire de notre commandant. Entrez donc le commandant vous attend. Je vais vous y conduire.
— Merci.
— Pas de souci.
Une fois à l'intérieur, Ann fut contente de sentir la chaleur. Le pompier l'amena jusqu'à une salle qu'elle identifia comme la salle de repos de la caserne. Marco se leva pour l'accueillir.
— Pas trop difficile à trouver ?
— Non, pas du tout. Il suffisait de suivre les panneaux. Tu as réussi à réveiller mon frère ?
— Oui, mais tu avais raison. Il n'est pas facile à faire sortir du lit.
— C'est la croix et la bannière pour le réveiller à chaque fois. De temps en temps, je me prends même son oreiller.
— Tu le maternes trop, dit Marco sur le ton de la plaisanterie.
— Ah bon ? Pourtant, c'est le contraire. C'est même bizarre qu'il ne soit pas venu ce soir ici pour me surveiller.
— Désolé de te poser la question, mais tu es sûre de n'avoir qu'une relation frère/sœur ?
— Oui, oui, répondit-elle en sentant la panique la gagner devant cette question. Il est juste très protecteur, car il ne veut pas qu'il m'arrive quelque chose.
— Désolé, je me mêle de chose qui ne me regarde pas.
— Non, t'inquiète pas. Ce n'est pas la première fois qu'on me le dit. Et pourtant, c'est moi qui suis née la première. Lui est arrivé qu'une demi-heure après. Du plus loin que je me rappelle, il a toujours été derrière moi.
Une sonnerie retentit. Marco l'invita à le suivre. Ils se rendirent dans une salle où étaient réceptionnées les demandes d'intervention. Il lui expliqua comment cela fonctionnait. Prenant le double de l'ordre d'intervention.
— Bon, nous ne serons pas nombreux à manger les pizzas. Accident de la route. C'était à prévoir avec la neige qui tombe.
— Faut pas que je tarde trop. Je n'ai pas mis les bonnes chaussures.
— Ne t'en fait pas, Namur rentre à la maison à la fin de sa mission. Il faudra juste patienter qu'il rentre de l'intervention.
— Ce n'est pas un problème. De toute façon, personne ne m'attend à la maison. Ace sortait avec ses amis au bar de l'arnaque.
— Tu ne les rejoins pas ?
— Oh non. Comme souvent, ça va finir en bagarre et je dois éviter de me prendre un mauvais coup.
Marco avait du mal à imaginer Ace se battant. Au loft, il le voyait poli, mais sur sa réserve. Décidément, ses nouveaux colocataires l'intriguaient pas mal et Ann avait su piquer sa curiosité. Il allait devoir la jouer en finesse pour que cela ne passe pas pour un interrogatoire. Il fut interrompu dans ses réflexions par Joz qui annonça l'arrivée des pizzas.
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Le loft
FanfictionAce et Ann viennent d'avoir 18 ans et comme leur frère Sabo, veulent prendre leur indépendance. Sauf qu'ils rencontrent un obstacle de taille. Ils n'ont pas d'autre choix que de s'installer dans un loft où vivent plusieurs personnes au personnalités...