Chapitre 1 : Mad world

203 29 14
                                    

~Beck~

Les rayons du soleil de Mars, caressent mon visage encore endormis

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Les rayons du soleil de Mars, caressent mon visage encore endormis. La chaleur me procure une sérénité que je ne connais que trop peu. Cette sensation de flottement et de liberté que je ne retrouve que dans mes rêves les plus fous, étire un sourire simple sur ma bouche. J'ouvre doucement mes yeux noisette et la réalité refait  surface. Je ne suis plus dans cet endroit chaleureux, où aucun problème n'existe. Je suis dans ma petite chambre d'ado qui n'a pas beaucoup changé. Seulement, mes bouquins de littérature ont été remplacés, par mes vêtements de travail.

Mon petit lit qui ne peut compter qu'une personne est en osier et ma couverture violette avec des broderies recouvre mon corps lourd de fatigue. Le jour s'est levé depuis longtemps et je me maudis d'être déjà réveillée. Je n'ai dormi, que quatre heures cette nuit. J'attrape alors mon oreiller et le jette sur mon visage en grognant.

Cette soirée fut longue pour moi. Une autre réception de mariage qui a finit tard dans la nuit. Des jeunes mariés heureux et dont la vie semble simple et dénuée de tracas. Ce qui n'est pas mon cas. Je travaille comme serveuse pour un traiteur connu de Boston. Il couvre pratiquement tous les événements de ma ville d'enfance. Son nom « Chic allure » prouve qu'il ne se contente pas des goûter d'anniversaire. George, le patron, est un riche homme d'affaires pour qui tout sourit depuis sa tendre enfance. Il a toujours vécu dans la richesse et pour montrer à son père qu'il pouvait se débrouiller sans lui, il a créé cette entreprise. Il faut savoir que sans son nom, il n'aurait pas été à la tête d'une des plus grandes compagnies de traiteur du pays. Parfois, je rêve de pouvoir me créer un avenir sûr grâce à mon nom, mais «Edwards », n'est pas associé au luxe, mais plutôt aux mains sales et à la sueur.

Le destin est favorable pour certain et comme moi, d'autre sont obligé de mettre la main à la pâte pour réussir. Enfin décidée à sortir de mon lit, je me dirige vers ma porte et l'ouvre pour atterrir dans le couloir principal à l'étage de notre petite maison. La porte juste en face est la chambre de mes parents, celle juste à côté, celle de mon petit frère et en face de celle-ci, c'est la chambre de ma cousine, Anna. Tout comme moi, elle travaille pour « Chic allure ». Au fond du couloir, sur ma gauche, c'est la petite salle de bain. Modeste mais assez sympa pour une famille comme la mienne.

Je me dirige ensuite, vers la cage d'escalier en bois de couleur grise qui ne présente pas de rampe. Merci, papa. À plusieurs reprises, je lui ai certifié que c'était utile, surtout quand je reviens d'une journée aussi éprouvante, où je ne tiens même plus sur mes pieds. À peine arrivée à la moitié des escaliers, j'entends ma mère hurler contre quelqu'un. Je comprends très vite qu'elle est déjà au téléphone avec les banques qui ne veulent qu'une chose, nous mettre dehors.

Vous n'êtes que des parasites qui n'ont aucune pitié de menacer une famille entière. N'avez-vous pas honte monsieur ? Elle ne parle pas, elle hurle, ce qui me fait légèrement rire.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Feb 21, 2019 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Black DynastyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant