Le geste qui détruit tout un plan diabolique- A Star wars story #wattys2019

Chapitre 8. Le début de la souffrance

Palpatine était réuni au milieu de toutes ces personnes politiques. Il savait qu'avancer son plan avait des conséquences sur son bon fonctionnement, et il n'avait pas imaginé un seul instant qu'une intrusion mentale prendrait de telles proportions. Tous les hommes politiques qui le voyaient pour la première fois de la journée le saluèrent respectueusement, avant de retourner à leur discussion. Le chancelier avança donc vers les trois Jedi, et leur demanda d'une voix assurée :

-Connaissez-vous l'origine de cette attaque ?

-Non, nous n'avons toujours pas réussi à remonter la trace de cette attaque chancelier suprême. répondit Maître Windu d'un air grave, puis il poursuivit : Et il se pourrait bien que nous n'arrivions pas du tout à identifier son origine.

Le Chancelier retint de justesse un sourire. Ainsi, ils ne pouvaient pas remonter jusqu'à lui lorsqu'il exerçait une intrusion mentale !

-Merci à vous, Maître, de m'avoir fourni de telles informations, et je suis sûr que vous effectuerez brillamment votre devoir. Sur ce, il s'en alla, et il s'assit. Il savait que le moment était venu pour lui de retenter sa chance, peu importe les conséquences.

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Anakin était étendu à l'infirmerie, isolé des autres personnes. Il était profondément endormi, inconscient de la situation dans laquelle il se trouvait.

Point de Vue Anakin

Je ne savais pas où j'étais, ni comment j'avais atterri à cet endroit. Tout était sombre, vide. Je n'avais plus la notion du temps : je ne savais pas quelle heure il est, ni quel jour nous sommes. Je continuai de sommeiller, toujours inconscient, lorsque je vis un halo de lumière se former au loin. Je m'approchai, non pas physiquement : j'étais immatériel, tel un spectre. Mais avant que je ne puisse atteindre cette faible lumière, celle-ci disparut. Mes sens furent brouillés, et je fut paralysé. Non pas paralysé par une force supérieure, mais paralysé par la peur. Devant moi s'étaient dessiné des images, ou plutôt des visions. Padmé était couchée, hurlant mon nom et se tordant de douleur, son visage d'ange étant tendu tellement elle souffrait. Elle fut ensuite aspirée par un tourbillon noir opaque, puis le néant revint. Malgré cela, je restai toujours sur place, immobile, m'attendant à ce que quelque chose d'autre surgisse. Au lieu de cela, une voix me parvint, envoûtante et malveillante en même temps. Viens à moi, Anakin Skywalker. Laisse tes émotions te submerger. Seule l'obscurité sauvera ta chère et tendre épouse d'une mort certaine. C'est sur ces mots que je me réveillai en hurlant.

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Elle était inquiète, terriblement inquiète. Elle ne savait pas quand elle pourrait sortir afin de revoir son époux, et l'atmosphère de la pièce commença sérieusement à lui peser. Elle se dirigea vers une chaise, mais un mouvement sur sa droite attira son attention et mit fin à toutes ses interrogations : Palpatine était assis, les yeux fermés et les mains jointes. Il avait les traits tirés par la concentration et était immobile. Que faisait-il donc ? C'est avec la plus grande des discrétions qu'elle s'avança vers l'homme, non sans jeter un dernier regard autour d'elle. Les autres politiciens ainsi que les jedi ne semblaient pas leur prêter attention, trop occupés à débattre du sort de la République et du Sénat. Elle continua donc sa lente progression, se cacha plus loin derrière un pilier en marbre et observa. Palpatine marmonnait des mots incompréhensibles. Elle prit alors le risque de s'approcher un peu plus : Il n'avait rien remarqué. Elle se cacha donc derrière l'autre pilier de marbre le plus proche et écouta attentivement. Pendant quelques minutes encore, il resta silencieux et tendu. Elle allait repartir, lorsqu'elle se figea. Viens à moi Padmé. N'aie pas peur. Toi et ton compagnon vous rangerez du côté obscur avec moi...